Résumé analytique (Wikipédia) :
La Ferme des animaux est un apologue inspiré de l’histoire de
l’URSS. Un jour les animaux, animés par les idéaux d’un vieux cochon
(Sage l’Ancien), décident de se révolter contre leur maître dans
l’espoir de mener une vie autonome dans l’égalité, l’entraide et la paix
pour tous. La ferme tombée entre leurs mains est gérée dans le respect
des sept commandements qui prônent le pacifisme tout en définissant les
spécificités des animaux, présentées comme une richesse. L’ennemi est
clairement désigné : l’homme doit disparaître ; la cohésion se crée
autour de cette menace. Mais les cochons sont très vite amenés à prendre
le pouvoir, asservissant les autres animaux, utilisant leur
intelligence supérieure pour manipuler leurs craintes et modifier le
passé à leur avantage. Les idéaux sont très vite dénaturés, les
principes généreux insensiblement dévoyés. Un dictateur émerge, chasse
son principal rival (Boule de neige), et exécute les « traîtres » pour
asseoir son pouvoir. Il instaure un culte de la personnalité, maintient
ses congénères en état de soumission et les épuise par un travail
harassant. Il continue à leur faire miroiter le même espoir, mais leur
fixe un objectif inaccessible tout en leur promettant sans cesse une vie
meilleure afin de les maintenir dans cette utopie. Les années passent
et l’ouvrage s’achève sur un constat amer pour les autres animaux
asservis, plus rien ne semblant distinguer les cochons de leurs anciens
maîtres.