Le 6 décembre était une journée nationale de manifestations étudiantes pour une autre réforme de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Organisations signataires : FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP) CGT (SNTRS) UNSA (Sup’ Recherche, SNPTES) Solidaires (Sud-Education, Sud-Recherche-EPST) SLR SLU

Dans toutes la France, comme chaque semaine depuis plus d’un mois, les étudiants sont descendus dans la rue et ont demandé à être entendus.

Combien d’articles dans les journaux ? Combien de reportages à la télévision ? Combien d’analyse dans les médias alternatifs comme Agora Vox ?

Allez y cherchez, vous pourrez compter avec une seule main.

Si personne ne donne la parole aux étudiants, ce n’est pas étonnant qu’ils bloquent. Les blocages sont des signaux de détresse. Qu’on soit pour ou contre, il faut le reconnaître : s’il n’y avait pas un réel malaise dans les universités, les étudiants seraient en cours et pas dans la rue, en blocage ou en occupation des locaux de leur université.

A Nanterre, où je suis étudiant, le personnel de sécurité est intervenu par la violence pour chasser les étudiants de l’amphitéatre "réquisitionné" alors qu’un professeur était en train d’animer un débat dans le cadre des journées de débats organisées par les étudiants.

La France baillonne sa jeunesse. Tout ce que les étudiants demandent, c’est d’être écoutés et entendus. Tout ce qu’ils obtiennent, c’est la répression et la censure.