Les
Sumériens, je kiffe !
Des rois-dieux
un peu trop tyrans… L’Edin (Eden), qui veut dire « la plaine » sans
doute près de Ur, à la confluence du Tigre et de l’Euphrate : c’était le
bagne ! Des serfs aux travaux agricoles ! Heureusement qu’il y avait
Marx et Arlette Laguiller contre l’exploitation du patronat : les sumériens
connaissaient déjà la grève et la révolution. La légende dorée de la Genèse a
mis cela sous le tapis, évidemment, on est dieu omniscient ou on ne l’est pas… Arcana
aurait pu rajouter les arbres de la connaissance et de la vie, que les
sumériens connaissaient déjà aussi.
J’ignorais qu’ils
aient pu venir des environs du mont Ararat, source du Tigre et de l’Euphrate,
le bateau de Gilgameh/Noé partant sur de nouvelles terres a tout son sens.
Ces
sumériens ont peut-être existé jusqu’à récemment, oubliés, avant la folie
irakienne des dernières décennies et le retour d’Enlil, en Saddam Hussein, non plus
pour inonder mais assécher le marais, cette fois-ci.
Un des
nombreux prodiges de ce peuple est d’avoir fait des maths à partir d’un cercle
qui sert à tout. Et d’avoir établi les calculs avec les bases de 60 (les
nombres venant des mains, il y a les 12 phalanges que le pouce peut compter X 5
avec les doigts de l’autre qui font la retenue). Dans le cercle, on a donc les heures, de midi
à minuit, aussi les 12 mois, les signes du zodiaque, divisés en (4) quadrans,
les 4 saisons, comme ils font aussi les points cardinaux (la croix celtique étant
sumérienne). Donc depuis Ur, Lagash se trouve à 2 heures (à l’azimut). Avec le
cercle et l’aiguille, le gnomon marque l’heure de la journée comme la longueur
d’ombre marque le moment de l’année, et les équinoxes, et les constellations...
Ces portions
dans le cercle informant aussi des partages, ou parties permettant les calculs
fractionnaires (le mot division étant un barbarisme). Sur un cercle à 12, il y
en 3 dans le quadran ( ou le quart), un cercle à 60, il y en 15 dans le quadran
et à 360, plus commode pour préciser les angles, il y en 90 dans le quadran. Pas
besoin d’attendre Euclide pour savoir que la somme des angles d’un triangle
fait 180 °C, c’est écrit dessus.
Un aperçu
ici des maths et de la comptabilité sumériennes : http://mathshistoire.blogspot.com/2008/04/sumer.html
Une tablette
sumérienne rapporte un énoncé sur un triangle 3 – 4 – 5 : Ils devaient
donc connaître la corde à 13 nœuds, pour équerrer un bâti ou un arpent.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Corde_à_nœuds
Ce qu’on
aurait dû nous apprendre, d’ailleurs, au
lieu du « soit un triangle rectangle », sorti de rien, flottant dans
le vide sans piger si c’est un triangle ou un rectangle, qui rend idiot. Et Pythagore,
c’est pratiquement écrit dessus aussi. Entre parenthèses, le triangle 5 -5 -2,
c’est le clocher des églises d’Europe de l’Ouest.