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Féminisme et inversion des genres

Dans ce film de 1906, Les conséquences du féminisme, Alice Guy met en scène une situation qui serait selon elle l’aboutissement du féminisme : les hommes sont devenus effeminés et s’occupent des taches ménagères, tandis que les femmes adoptent un comportement viril et boivent dans les bars :

 

 

Il est remarquable que cette inversion des genres, si elle est représentée ici avec une intention satirique dans le but de contester le bien-fondé de l’idéologie féministe, est reprise aujourd’hui, mais dans un tout autre ton. Dans ces pubs Orangina, nous voyons en effet des femmes traiter d’une manière digne des pires machos leurs hommes, faibles et soumis.

 

 

 

Si ces clips sont évidemment humoristiques, il n’en reste pas moins qu’ils reflètent un aspect fondamental de l’idéologie dominante, qui voudrait que les femmes reprennent un pouvoir qui leur a été de tout temps refusé par les hommes, et reposant sur les stéréotypes que la publicité renverse dans un but comique.

 

Il est donc frappant de voir que ces deux opinions du féminisme, éloignées d’un siècle et s’opposant l’une l’autre, se rejoignent en réalité sur un point. Mais là où Alice Guy inverse les genres pour souligner le ridicule d’une société qui serait devenue féministe, Orangina accentue la caricature des clichés sexistes pour suggérer que la consommation de la boisson va dans le sens de la libération de la femme.

 

Cependant, il faut bien constater que de nos jours, où le féminisme a assez bonne presse, cette inversion des rôles dévolus traditionnellement aux hommes et aux femmes n’a pas eu lieu. A la place, comme l’ont fait remarquer Alain Soral et Eric Zemmour, c’est à une féminisation des hommes que nous avons assisté, par un dénigrement systématique de toute valeur virile, telle que l’autorité, la hiérarchie, la capacité de trancher, au profit des valeurs féminines de la suggestion, de l’égalité, du compromis, de la séduction. Cette transformation, sous couvert progressiste, accompagne en réalité une phase d’extension du capitalisme axée sur le désir comme moteur de la consommation, et qui a pour cette raison besoin d’individus versatiles et frivoles, accessibles à l’achat compulsif d’objets transitionnels. Cet archétype du consommateur idéal est donné en exemple dans les magazines féminins, qui ont désormais leur pendant masculin. Il semble donc que la prédiction d’Alice Guy et les sketches d’Orangina ne se réalisent qu’à moitié : ce n’est pas la virilité qui est distribuée différemment, mais la féminité qui est impartie à tous.

Tags : Femmes




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74 réactions à cet article    


  • 4 votes
    la mouche du coche 25 janvier 2014 07:26

    " cette inversion des rôles dévolus traditionnellement aux hommes et aux femmes n’a pas eu lieu."

    .
     smiley Je ne sais pas ce qu’il vous faut !
     Article delirant ou incroyablement pervert, au choix.

    • 2 votes
      Rounga Rounga 25 janvier 2014 08:53

      Lisez la phrase suivante.


    • 1 vote
      la mouche du coche 25 janvier 2014 09:31

      Je l’ai lu. Il n’y a ni féminisation, ni inversion. Tout le monde s’est INDIFERENTIE. Il n’y a plus ni femme ni homme, que des individus.


    • 6 votes
      edwig 25 janvier 2014 08:54

      En réalité, le "féminisme" c’est l’amplification de l’énérgie masculine chez la femme, par le système.
      Une féministe, est une femme qui a trop d’énergie masculine et qui "cherche la bagarre"...
      Une féministe qui se "bat" contre le machisme, c’est en réalité, un égo qui se bat contre d’autres égos, le coté guerrier, c’est bien une histoire d’énergie masculine.
      Les féministes, le système marchand et le gouvernement , exploitant, adorent !
      Le cerveau pris dans toutes sortes de luttes(ces femmes se battent contre elles même en réalité), n’aspire qu’à la distraction (que le système marchand propose)...Ainsi, il n’évolue pas (belliqueux, orgueilleux et puéril, stade de l’enfance) et reste sous domination et dépendant du système.


      • 3 votes
        la mouche du coche 25 janvier 2014 10:53

        Tout à fait exact, mais ce n’est pas un féminisme, mais un lesbianisme


      • 7 votes
        Éric Guéguen Éric Guéguen 25 janvier 2014 11:42

        "Cette transformation, sous couvert progressiste, accompagne en réalité une phase d’extension du capitalisme axée sur le désir comme moteur de la consommation, et qui a pour cette raison besoin d’individus versatiles et frivoles, accessibles à l’achat compulsif d’objets transitionnels. Cet archétype du consommateur idéal est donné en exemple dans les magazines féminins, qui ont désormais leur pendant masculin."
         
        Exactement Rounga, c’est tout à fait ça. Les femmes sont de bien meilleures consommatrices que les hommes, elles se ruent dans les boutiques les jours de soldes et ont à leur disposition la moitié de la presse (mode, régimes, psycho, potins). L’homme consomme un bon coup de temps en temps (matos hi-fi, informatique ou automobile), la femme consomme au quotidien. J’ajouterais - et pour travailler dans le domaine de la presse, je le vois chaque jour - que les magazines homosexuels mettant en avant des hommes ayant le souci de leur corps sont comme une tête de pont dans le grand combat de la consommation optimale généralisée. Cette remarque n’engage que moi, mais on aura du mal à me l’ôter de l’esprit.


        • 8 votes
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 janvier 2014 13:43

          "Cette remarque n’engage que moi, mais on aura du mal à me l’ôter de l’esprit."

          Un stage prolongé en camp de rééducation sociale - section égalité sexuelle - vous fera découvrir votre part de féminité. Nous avons les moyens de vous forcer à découvrir la petite femme frivole qui se cache en vous. smiley


        • 8 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 25 janvier 2014 14:38

          Blague à part, Gaspard, le fait qu’on veuille faire émerger la "part de féminité qui sommeille en chaque homme" est symptomatique de l’hypocrisie que cela dégage, car au préalable, il faut avoir reconnu qu’il y a effectivement des choses propres aux femmes. Quant à moi, j’assume parfaitement ma part de féminité, mais comme elle est nettement inférieure à 50% de l’ensemble, je m’évertue à pisser debout.


        • 3 votes
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 janvier 2014 15:39

          De l’hypocrisie certainement, et aussi une bonne part de sombre imbécillité. Il y a des gens qui croiraient que leurs mains sont leurs pieds si la radio le disait.


        • 3 votes
          concombres 25 janvier 2014 12:43

          Les féministes sont vraiment pas ma tasse de thé, les femens ont tout mon mépris mais la je dois dire que je trouve ce post affligeant.

           

          Les valeurs de la femme, a decrété Rounga sont "de la suggestion, de l’égalité, du compromis, de la séduction". La société féminise l’homme pour en faire un consommatrice, la femme est donc la prafaite consommatrice je cite "versatiles et frivoles, accessibles à l’achat compulsif d’objets".

           

          A part des poufs décérebrées, t’en connais beaucoup des femmes ? pas l’impression...

          C’est comme ca que tu les aimes ?

          Décidemment ces tarés de soral et zemmour font beaucoup de mal aux cerveaux agoravoxiens. Suis près à parier qu’ils sont soit célibataires soit avec des grosses connes incapables d’aligner deux mots.

           

          Et puis ces théories ridicules de féminisation de la société émanent bien de types mondains qui n’ont jamais rencontré d’autres femmes que des précieuses de nos sociétés libérales.

          Une femme qui vie à la campagne, élève 10 gosses et passe la moitiée de son temps dans les champs ne colle absolument pas à ta description.

          J’aurai plutôt tendance à penser que les individus de nos sociétés sont bien plus genrés ou du moins maniérés dans leurs genres qu’ils l’étaient avant. La société marchande exacerbe les identités, j sais pas comment dire autrement, pour refourguer sa camelote. Les bagnoles, la bière pour les mecs regardez les pubs elles sont clairement orientées " les hommes savent pourquoi" - jupiler.

           

          Enfin vous communiez avec nos 2 tartuffes dans un mépris assez violent des femmes.


          • 3 votes
            Heptistika Heptistika 25 janvier 2014 13:33

            Vous mélangez tout...


          • 3 votes
            Rounga Rounga 25 janvier 2014 17:40

            Si vous aviez été attentif, vous auriez remarqué que dans mon article, j’écris que la suggestion, le compromis, l’égalité et la séduction sont des valeurs féminines, et non pas les valeurs des femmes. Il y a là une énorme différence de sens. Le fait de définir des valeurs masculines et des valeurs féminines ne signifie pas attribuer à chaque individu d’un genre déterminé celles-ci ou celles-là, mais de décrire une polarité essentielle qui existe dans le domaine des valeurs. Des femmes peuvent très bien manifester des caractéristiques très viriles, de même que des hommes peuvent se révéler très féminins. Cependant, il convient de reconnaître que, de fait, statistiquement, les valeurs masculines se retrouvent davantage chez les hommes, et les valeurs féminines davantage chez les femmes. On pourrait développer pour expliquer les raisons de cela.
            Je ne pense pas qu’on puisse me contredire sur la consommation. Les hommes sont moins enclins que les femmes à s’acheter une paire de chaussures par semaine que les femmes, c’est ainsi. Cependant, je ne nierai pas qu’il existe un marketing masculin qui s’adresse davantage au côté enfant qui doit sommeiller en chaque homme. Il n’y a qu’à voir les rasoirs aux allures de voiture de course que les pubs nous présentent. Quoi qu’il en soit, il s’agit encore de dévirilisation, et il en est de même pour les publicité faisant appel aux instincts basiques, ceux-ci étant plus proches de la part animale de l’homme que de la virilité.


          • 1 vote
            concombres 26 janvier 2014 00:03

            "Cependant, il convient de reconnaître que, de fait, statistiquement, les valeurs masculines se retrouvent davantage chez les hommes, et les valeurs féminines davantage chez les femmes. On pourrait développer pour expliquer les raisons de cela."

            L’entièreté de votre embrouille rhétorique qui explique vos propos précédants se révèle dans cette assertion totalement géniale,

            je vous laisse méditer sur son sens.


          • 1 vote
            Heptistika Heptistika 26 janvier 2014 12:46

            Oui c’est entièrement logique, c’est d’ailleurs pour cette même raison que ces types de valeurs sont considérées masculines ou féminine, c’est justement car cela s’appuie sur des millénaires de statistiques, en tout temps et presque dans tous les types de sociétés humaines connues et étudiées.

            Pensez-vous que si les oranges étaient vertes, la couleur "orange" porterait cette appellation ?

            Comme l’as si bien dit Rounga, l’on peut discuter longuement sur les raisons et les dynamiques sociales qui posent les bases de cet état de fait, et c’est d’ailleurs assez passionnant, mais il n’y a rien à "méditer" sur le fait en tant que tel, cessez donc cet élan viscéral fémino-centré...

          • 1 vote
            concombres 26 janvier 2014 14:53

            Si rien ne vous interpèle dans la phrase relevée plus haut je ne peux plus rien pour vous. 

             

            Je vous la fait autrement ?

            Statistiquement les voitures bleues sont bleues.

            "Oui c’est entièrement logique"

            On vérifie toujours ce qu’on a décidé de trouver.

            Vous cherchez une voiture bleue vous allez trouver une voiture bleue et ensuite ?

            Un pataphysicien qui se prend au sérieux jamais vu ca...



          • vote
            concombres 26 janvier 2014 15:12

            Difficile de ne pas être méprisant avec des gens comme vous, là j’ai du mal

            "cessez donc cet élan viscéral fémino-centré..."

            La féminisation de la société écrit par un bourrin misogyne revendiqué n’est pas masculo-centré, mais moi si je suis pas d’accord avec sa théorie bidon sans avancer aucune théorie à mon tour, je suis fémino-centré.

            Je choisi le retrait je ne discuterai pas avec vous


          • vote
            Heptistika Heptistika 26 janvier 2014 19:03

            "Je choisi le retrait je ne discuterai pas avec vous"


            Je ne vous savais pas si magnanime, merci de ménager ainsi mes neurones.

          • vote
            Rounga Rounga 27 janvier 2014 08:20

            concombres,

            Je ne conprends pas très bien ce que vous me reprochez. Vous avez l’air scandalisé lorsque je classe des valeurs dans les catégories masculine et féminine. Ce qui a l’air de vous gêner, c’est que je justifie cette appellation par une réalité statistique (et pas par déterminisme génétique, notez-le bien). On a donc l’impression que vous vous opposez à mon constat. Mais ensuite, dans votre commentaire du 26 janvier, 14h53, vous attribuez mon constat à une tautologie, une lapalissade. Puis-je vous faire remarquer que vous vous tirez une balle dans le pied, car en procédant ainsi vous validez le fait que j’énonçais, suite à votre question, une évidence, et que par conséquent ma manière de présenter les choses était parfaitement justifiée (puisque fondée sur une évidence) ?


          • vote
            concombres 27 janvier 2014 13:29

            Les valeurs féminines se retrouvent chez la femme ca me semble claire.

            Maintenant, reste à savoir quelles sont les valeurs féminines.

             

            Non seulement celles-ci sont culturelles, et sociales, Heptistika ne nous fera pas croire qu’elles sont immuables, suffit d’aller voir du côté du des touaregs, des amérindiens, si vous voulez trouver des exemples qui bousculent carrement les conventions féminines que vous connaissez. Vous conviendrez avec un peu de bonne foi que les valeurs féminines sont effectivement culturelles.

             

            Plus qu’à aller observer ces valeurs dans toutes les classes sociales, en France par exemple, vous verrez qu’elles sont aussi notablment différentes en fonction et qu’elles sont donc en partie aussi socialement déterminée.

             

            A partir de la, ca me semble douteux de balancer les valeurs qui seraient celles de la féminités sans plus de précisions sur d’ou on parle, ou est-ce qu’on regarde et quand.

             

            Ceci étant clair pour moi, je suis déjà très méfiant, je veux bien m’ attarder sur ce qui vous semble être les grandes caractéristiques féminines, celles qui seraient les plus invariantes ? à vos yeux, aux yeux de soral bref. Qu’est-ce que l’on y voit ?

            Ah bah tiens bingo ! toutes les qualités du bon consommateur docile et décérebré. Ici ma suspicion est à son comble :

             

            Est-ce que soral ne veux pas démontrer quelque chose qui aille dans le sens d’une théorie qu’il a déjà admise à prioiri, à savoir la féminisation de la société ( en fait, que l’homme devient un abruti de consommateur ). Utiliser la femme comme outil pour montrer que l’homme devient un abruti de consommateur c’est non seulement pas utile, mais en plus de ça c’est très discourtoi, pour euphémiser.

             

            Il n’y a rien de scientifique dans les caractéristiques relevées comme étant féminines, on ne me fera pas croire le contraire, d’abord ca contredit totalement ma propre expérience, je suis donc méfiant et c’est normal. Ensuite, c’est évident que les caractéristiques relevées sont entièrement dessinées pour appuyer une théorie dont on ne m’otera pas de l’esprit qu’elle a donc été admise avant sa démonstration (en bon idéologue qu’est soral).

             

            La phrase " statistiquement, les valeurs féminines se retrouvent davantage chez les femmes" trahie le schéma de pensé qui consiste à trouver à postériori les éléments de justification d’une théorie à priori admise, d’ou mon insistance ( pour répondre à votre question )

             

            En ce qui concerne la condescendance de mes réponses précédentes, je viens de m’en rendre compte, j’étais très énervé hier, mais vous pouvez vous rendre compte quand même que je n’atteint pas le dixième de la violence totalement inouie envers les femmes ( me faites pas le coup du, "non non pas les femmes mais la féminité", quand on parle de la féminité on parle des femmes) dont relève cet article. Les adjectifs " suggestion, compromis, séduction, frivole, versatile, accessible à l’achat compulsif" ne sont pas anodin, rendez vous compte de la violence de tels propos lancés à la hâte sans autres formes d’explications.

             

            Voilà j’ai essayer d’esquisser un démontage sur le plan théorique de ces propos, je serai pas capable de le mener totalement au bout, mais ca me suffit pour avoir cet apriori qu’il sagit d’une grosse déguelasserie idéologique.

            Sachez que mes intérêts sont ailleurs que sur ce registre théorique qui m’ennui beaucoup. D’abord parce-que je suis suffisament individualiste pour détester les classifications, les appartenances etc surtout lorsqu’elles servent des desseins idéologiques. Ensuite parce-qu’il s’agit là d’une description violemment démystificatrice de l’objet de mes désirs, alors un peu de respect pour les amoureux.


          • 1 vote
            Rounga Rounga 27 janvier 2014 14:08

            La phrase " statistiquement, les valeurs féminines se retrouvent davantage chez les femmes" trahie le schéma de pensé qui consiste à trouver à postériori les éléments de justification d’une théorie à priori admise

            Justement non, c’est dans l’autre sens que ça se passe : c’est à partir d’un fait empirique que je tire une conclusion.

            Si le terme de "féminité" vous gêne, considérons un moment la dialectique yin/yang. Le yin et le yang sont les deux polarités de manifestation de la nature, le yang étant associé au Soleil, à la force, à l’activité, le yin étant associé à la Lune, à la douceur, à la passivité. Toute la dynamique de la nature consiste en une alternance du yin et du yang. Cependant, le yin et le yang ne sont pas des essences hypostasiées, mais des réalités empiriques. La femme, plus encline à la douceur par les hormones, la maternité, la faiblesse musculaire, est généralement yin, l’homme qui part à la chasse et qui fait la guerre, exprime davantage le pôle yang.

            Si on considère la chose ainsi, je ne vois pas comment vous pouvez encore me porter l’accusation de dénigrer les femmes. La suggestion, le compromis, la séduction, sont des éléments importants de la vie en société, ils ne sont aucunement négatifs. La versatilité est quant à elle une caractéristique trop fréquente chez les femmes pour être niée, et qui tient au côté yin, lunaire (cycle menstruel, hormones). Quant à la frivolité, il ne s’agit pas d’un attribut particulier de la féminité, mais d’une de ses dégénerescences. La féminisation que je décris dans l’article n’est en effet qu’une promotion d’une forme pervertie de la féminité, celle, justement, qui a perdu son côté yang (le point noir à l’intérieur du blanc dans le symbole yin-yang).


          • 7 votes
            Frida Frida 25 janvier 2014 13:26

            "Décidemment ces tarés de soral et zemmour font beaucoup de mal aux cerveaux agoravoxiens. Suis près à parier qu’ils sont soit célibataires soit avec des grosses connes incapables d’aligner deux mots.

            Et puis ces théories ridicules de féminisation de la société émanent bien de types mondains qui n’ont jamais rencontré d’autres femmes que des précieuses de nos sociétés libérales."

            Soral (Zemmour, il est toujours à la traine...), n’a pas son égal. Quand il faut critiquer le féminisme, il voit très justement qu’il n’y a pas La femme, mais des femmes et que leurs conditions ne permettent pas d’en faire un dogme ou une idéologie, ce qui n’a jamais marché d’ailleurs, les femmes sont presque majoritaires (il existe des femmes qui se complaisent dans la domination et la soumission, comme il y en a aussi des hommes, il faut de tout pour faire un monde), à réclamer l’égalité et la liberté mais n’ont jamais voulu bouleverser les données biologiques et physiologiques, c’est juste un mythe et une caricature pour les décrédibiliser (les femmes restent préoccupées par la maternité et l’éducation des enfants, et ceci accapare toute leur énergie). Soral, ne se gêne plus (comme cet article) dans la généralisation de ce qui est féminin, typiquement féminin, et donc faible par essence (spirituellement ou matériellement), et pour atteindre l’homme il faut le féminiser, et rien de telle que de répandre le vice de la consommation, typiquement féminin.... chapeau pour la généralisation...

            Cela part de deux présupposés, le premier est que l’on peut transformer L’homme (une généralité) en femme. le deuxième est que La femme, faute d’atteindre la plénitude de la puissance de L’homme (Nietzsche (morale des forts et morale des faibles) et Freud (complexe de castration, le complexe de l’envie de pénis), il faut le rabaisser au niveau de La Femme, la ruse du faible, une deuxième généralité (mais surtout un fantasme qui fait peur aux hommes)....

            pour consommer, il faut de la tune, un travail, c’est la condition pour consommer...

            D’un côté, Soral veut que la femme soit féminine, dans la séduction, la soumission(donc forcément une concurrence pour séduire, donc tous les moyens sont bons pour y arriver, vous n’avez qu’a voir Gayet et Trierweler), et en même temps ne pas consommer... Il faut choisir, ou bien La femme, est typiquement programmée pour la consommation, mais soit elle consomme le fruit de son travail, soit celui de son mari ou de son amant, le résultat est le même...ou bien La femme se débarrasse des oripeaux de la séduction et par conséquent, se consacre au plus élémentaires, aux plus indispensables, mais je parie que les hommes ne seront pas satisfaits, pour leur égo, il leur faut toujours une courtisane très féminine...

            les commentaires sur ce forum montrent bien ce fantasme et ces clichés.. les insultes sexistes et l’utilisation du terme "enculé", "vaseline" etc, et notamment contre la gente féminine. Fourest a la palme d’or, la malheureuse. Pourtant, ces mêmes commentateurs, sont très révérencieux vis à vis d’une Marine Le Pen. Subitement, la critique disparaît, (suivant l’exemple de Soral), plus de peur de féminisation d’un parti (et même clanisation et tribalisation)..., ils aiment les femmes qui défendent la virilité masculine, comme Frida Belghoul qui décrète que le pantalon n’est plus pour la femme...


            • vote
              LadyFel 25 janvier 2014 13:47

              Juste une remarque : les tenants de la féminité traditionnelle contre le féminisme, sont en général des types qui sont pas des canons de virilité... des gringalets, maigrichons et par très costauds. 




            • 4 votes
              Frida Frida 25 janvier 2014 13:50

              PS

              "ils aiment les femmes qui défendent la virilité masculine, comme Frida Belghoul qui décrète que le pantalon n’est plus pour la femme"
              je vais préciser un point :
              les interdits commencent toujours par une bonne intention, Farida Belghoul a certainement des raisons (et même bonnes) pour décréter l’abandon du pantalon pour la femme, elle rejoint les islamistes dans cette désapprobation. On commence par interdire le pantalon, ensuite on instaure une séparation entre les femmes et les hommes, dans les tâches, dans les lieux etc, on en arrive à demander plus de pudeur pour les femmes, par nature séductrices et lubriques et on finit par imposer la burqa ...
              l’enfer est pavé par de bonnes intentions...


            • 2 votes
              Frida Frida 25 janvier 2014 14:02

              @Ladyfel

              voici un chantre de la défense de la virilité qui perd ses moyens devant miss france
              http://www.dailymotion.com/video/xbndgt_zemmour-face-a-malika-menard-miss-f_news


            • vote
              Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 janvier 2014 15:42

              Pourquoi, Frida ??


            • 3 votes
              Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 janvier 2014 15:54

              " Juste une remarque : les tenants de la féminité traditionnelle contre le féminisme, sont en général des types qui sont pas des canons de virilité... des gringalets, maigrichons et par très costauds. "

              Je ne sais de quelle manche vous tirez cette étrange généralisation. Je n’ai pas remarqué cela dans mon entourage. Dans l’allure de Soral non plus.


            • 1 vote
              Frida Frida 25 janvier 2014 15:55

              Gaspard de la nuit

              "Pourquoi, Frida ??" quoi ?
              si c’est Zemmour face à miss France, c’est physique et visuel, cela ne nécessite pas d’explication.
              Je présume que vous avez vu Zemmour plusieurs fois face à des femmes et des hommes en plein débat, on finit par lire la gestuelle corporelle... et ce qu’elle raconte ou ne raconte pas...


            • 3 votes
              marais 25 janvier 2014 16:08

              @ Frida :

              Je suis perplexe dans la formulation de votre argumentaire et je vais expliquer cela en plusieurs points :

              Premièrement, "Quand il faut critiquer le féminisme, il voit très justement qu’il n’y a pas La femme, mais des femmes et que leurs conditions ne permettent pas d’en faire un dogme ou une idéologie".

              D’une part, il est exact de dire qu’il n’y a pas la femme mais des femmes, comme il y a des hommes, des blancs, des noirs, des beurs, des asiatiques, des riches, des pauvres, des jeunes, des vieux, des français, des allemands... la majorité fonctionne par a-priori, y compris les philosophes ou les économistes. Sans cela, pas de religion, pas de civilisation, pas de sciences, car il deviendrait plus important de connaître une personne que de faire fonctionner un système...
              D’autre part, si la condition des femmes ne permet pas d’en faire une idéologie, alors le féminisme ne devrait pas exister. Mais le féminisme existe, il a même son ministère (celui du Droit des femmes). J’aimerais donc que vous m’expliquiez ce point précis.


              Deuxièmement, "les femmes sont presque majoritaires... à réclamer l’égalité et la liberté mais n’ont jamais voulu bouleverser les données biologiques et physiologiques, c’est juste un mythe...".

              Il n’est pas reproché aux féministes (tant hommes que femmes) de vouloir modifier le physique des gens mais plutôt le fait culturel, social, le comportement des personnes, de vouloir modifier la société selon leurs désirs.



              Troisièmement, "Soral ... il voit très justement qu’il n’y a pas La femme, mais des femmes... Soral, ne se gêne plus ... dans la généralisation de ce qui est féminin, typiquement féminin."

              Vous vous contredisez. J’aimerais comprendre pourquoi.


              Quatrièmement, "les femmes restent préoccupées par la maternité et l’éducation des enfants, et ceci accapare toute leur énergie".

              Dans une loi du gouvernement, sur trois ans de congé parental, les femmes n’ont plus que deux ans et demi , les hommes doivent prendre six mois ou ces six mois ne seront pas accordés et ce au nom de l’égalité. 
              D’une part vous généralisez, alors que vous reprochez ceci à Soral. D’autre part, cette bataille idéologique a été menée au nom de l’égalité entre hommes et femmes ce qui pénalise la liberté des femmes ; la volonté d’égalitarisme a mené au liberticide.
              Ici, le féminisme lutte contre les femmes.


              Cinquièmement, "et rien de telle que de répandre le vice de la consommation, typiquement féminin".

              La consommation est en économie une ’Somme de biens et services fournis à titre onéreux ou gratuit aux consommateurs.’
              Ceux qui affirment que les femmes sont des consommatrices expriment ce qu’exprime Eric Guégen ’L’homme consomme un bon coup de temps en temps... la femme consomme au quotidien.’
              La majorité des femmes que je connais aiment obtenir de nouveaux objets, comme des vêtements, ou changer l’intérieur de leur maison, s’acheter un petit plaisir, changer de loisirs ... ces femmes sont des consommatrices. Ce n’est pas un vice, mais essayer de transformer les hommes en consommateurs en est un.
              Au passage, traiter par l’ironie des telles inquiétudes, si elles sont injustifiées, n’est pas charitable, car cela montre que la société est déréglée, que ces personnes ont perdu confiance, que le chacun pour soi est la règle et la solidarité l’exception.
              Si ces critiques sont justifiées.


              Sixièmement, "Cela part de deux présupposés ... transformer L’homme (une généralité) en femme... le deuxième .. Nietzsche .. Freud ..."

              D’une part, comme je l’ai dit précédemment, il y a des hommes, certes, mais il y a également l’Homme comme il y a la Femme, comme il y le Religieux, comme... de plus Jung explique que la réalité psychique est aussi importante voire plus que la réalité physique ; ce n’est pas parce que ce n’est pas votre réalité que ce n’est pas réel.
              D’autre part, vous pensez qu’ils affirment ceci parce que Nietzsche et Freud ont affirmé cela. C’est un raccourci fort commode, aussi j’aimerais que vous apportiez une corrélation entre les affirmations des agoravoxiens ou de Soral et de Nietzche et Freud.


              Septièmement, "pour consommer, il faut de la tune, un travail, c’est la condition pour consommer".

              Ici, la critique n’est pas faite aux femmes de vouloir consommer, mais de la récupération de ce besoin ou cette envie par le marché et la tentative de transformer l’homme en consommateur afin d’accroître les profits de ce même marché.


              Huitièmement, "D’un côté, Soral veut que la femme soit féminine, dans la séduction, la soumission... et en même temps ne pas consommer".

              Je ne vois pas en quoi ces deux choses sont reliées. De plus, son côté marxiste de la critique du capitalisme ressort, de même que la critique de vouloir changer l’Homme de la gauche idéologique. Ici, capitalisme = consommation de masse = féminisation de l’homme pour le transformer en consommateur.


              Neuvièmement, "Il faut choisir, ou bien La femme, est typiquement programmée pour la consommation ... ou bien La femme se débarrasse des oripeaux de la séduction et par conséquent, se consacre au plus élémentaires".

              Donc, selon vous, le besoin ou le désir de séduction est liée au besoin ou au désir de consommation chez la femme. J’avoue que je suis perplexe, et que ne je ne vois pas où est la logique, en quoi ces deux besoins ou désirs sont liés.


              Dixièmement, "les insultes sexistes... et notamment contre la gente féminine. Fourest a la palme d’or, la malheureuse. Pourtant, ces mêmes commentateurs, sont très révérencieux vis à vis d’une Marine Le Pen."

              D’une part, vous vous contredisez dans le même paragraphe. Si les attaques sont sexistes, et qu’ils attaquent violemment Caroline Fourest car elle fait partie de la gent féminine, alors ils devraient attaquer aussi violemment Marine Le Pen. Ce n’est pas le cas, ce n’est donc pas par sexisme qu’ils attaquent des femmes.
              C’est comme affirmer que Christiane Taubira a subi une attaque raciste parce qu’elle a été traitée de guenon alors même que caricaturer nos personnages politiques importants en singe est une grande tradition française.
              D’autre part, si l’attaque n’était pas sexiste, comme vous en convenez vous-même, alors il faut se demander pourquoi elle a été attaquée ainsi. Je pense quant à moi que c’est une provocatrice incohérente qui est pour de dangereuses extrémistes, les femen.
              On pourrait la rapprocher d’un Frédéric Haziza, souvent insulté et attaqué. Pourtant tous les juifs ne sont pas agressés, la plupart sont même bien intégrés dans la société. Ce n’est donc pas par racisme anti juifs qu’il est attaqué mais pour autre chose. Il est, pour moi, un personnage agressif, incohérent et ordurier.

              Certes, je n’excuse pas ces comportements, qui ne sont pas respectables, et je peux me tromper, mais il est possible que ces personnes se sentent agressées par les propos de ces personnages nauséabonds et qu’ils répondent à la mesure de la violence psychique qu’ils pourraient avoir subi de leur part.


              Pour finir, je dirai ceci : ce n’est parce que vous êtes féministe, tout dans vos propos le clame, et que Caroline Fourest l’est également, qu’elle est forcément quelqu’un de bon et respectable.

            • 2 votes
              Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 janvier 2014 16:17

              "si c’est Zemmour face à miss France, c’est physique et visuel, cela ne nécessite pas d’explication. Je présume que vous avez vu Zemmour plusieurs fois face à des femmes et des hommes en plein débat, on finit par lire la gestuelle corporelle... et ce qu’elle raconte ou ne raconte pas..."


              Mais que voulez-vous dire ? Qu’il était intimidé par sa beauté, par sa présence corporelle, par sa grâce physique ? Ah oui, sans doute davantage que face à une Caroline Fourrée !

              -

              Si c’est cela, je ne vois pas de contradiction. Une des manifestations de la virilité bien assumée est précisément de s’agenouiller devant la grâce féminine. C’est justement ce que les féministes ne comprennent pas.


            • 1 vote
              Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 janvier 2014 16:21

              En tous points d’accord avec la longue réponse de Marais.


            • 2 votes
              marais 25 janvier 2014 17:32

              @ Ladyfel : la virilité n’est pas seulement physique, elle est également intellectuelle et spirituelle. Ou alors considérez-vous que les plus virils sont les plus agréables à l’œil, et que le reste importe peu ? Dans ce cas, un queutard est assurément viril, comme un lâche, car ils peuvent tous les deux avoir un corps harmonieusement développé. Il importe peu, alors, qu’un homme ait des qualités morales tant qu’il est fort, n’est-ce pas...

              Au passage, si votre affirmation est vraie, alors on peut penser soit:1) qu’ils soient des intellectuels et qu’ils ne soient pas portés sur l’effort physique.
              2) qu’ils soient frustrés et qu’ils se déchargent de leur frustration par le biais de théories fumeuses ; 3) qu’ils expriment tout haut ce que les autres hommes pensent tout bas et qu’ils n’osent pas dire, par lâcheté pour certains.
              Toutefois Alain Soral semble être un modèle de virilité, ce qui contredit votre analyse. Cela peut exprimer un préjugé de votre part.


              @ Frida : il y a une différence entre l’islamisme, qui une dérive dangereuse de l’Islam et la virilité.
              Voici un article Agoravox sur le voile :

              Et voici une entrevue d’Eric Zemmour sur le féminisme (et donc la virilité)

              Eric Zemmour explique qu’on a détruit la virilité canalisée, et qu’il y a deux types d’hommes à l’heure actuelle : des hommes sans virilité et des hommes à la virilité barbare.

              Il explique que le contrôle qu’exerce certains hommes sur les femmes dans les cités vient d’une virilité non canalisée par les rites et la civilisation et donc barbare.
              Il est possible que l’islam radical soit l’émanation d’une virilité non canalisée et devenue barbare.

              Il y a donc un abyme entre la défense de la virilité et la mise en place de la burqa pour toutes...

            • 2 votes
              Frida Frida 25 janvier 2014 17:55

              @marais

              "Il explique que le contrôle qu’exerce certains hommes sur les femmes dans les cités vient d’une virilité non canalisée par les rites et la civilisation et donc barbare.

              Il est possible que l’islam radical soit l’émanation d’une virilité non canalisée et devenue barbare."

              je ne vais pas être méchante, mais certains boivent les paroles de Soral et Zemmour comme parole d’Evangile, leur esprit critique disparait d’un coup.
              Alors comme cela Zemmour dit que la virilité dans les cités n’est pas canalisée par les rites et la civilisation, mais j’aimerai bien connaître ces rites et cette civilisation, concrètement en quoi consiste ces rites, qu’est-ce qu’il entend par civilisation, que contient-elle ? comment cette canalisation se fait elle etc ? C’est beau de lancer des phrase comme un sphinx, des phrases sybillines, ainsi on leur fait dire ce que l’on veut. Si on suit le raisonnement de Zemmour, tout le Moyen Orient, la Pakistan, l’Inde aussi, (il y a une épidémie de viol, de gamines, de jeunes filles, de touristes et des violences inouïes acide etc, des meurtres horribles), vit une virilité qui n’est pas canalisée, donc barbare, et l’Occident, vit une virilité en déclin... à ce niveau d’analyse je préfère m’éclipser ...je laisse les grands discuter


            • 2 votes
              Frida Frida 25 janvier 2014 18:12

              @Gaspard de la nuit

              "Si c’est cela, je ne vois pas de contradiction. Une des manifestations de la virilité bien assumée est précisément de s’agenouiller devant la grâce féminine. C’est justement ce que les féministes ne comprennent pas" il y a beaucoup de fantasme chez les commentateurs. Où avez-vous lu ou entendu qu’il est interdit de s’agenouiller devant la grâce féminine ? Mais par contre, quid des autres femmes banales...ou de la femme face un bel homme ?

              ce que je comprends de vos remarques (corriger moi si je me trompe), c’est que les femmes belles et grâces, peuvent s’assurer une bienveillance de la part des hommes... tandis que les autres...
              le problème n’est pas la grâce, la féminité, la beauté, ce sont là des contingences typiquement masculines, un homme cherchera toujours la beauté et la grâce, même à 80 ans, même chez une gamine de 16 ans... et la grâce est éphémère, ce sont là des considération d’homme, et surtout des hommes puissants et riches qui peuvent se payer (donc de consommer, et tous les autres hommes ne pourront pas toujours s’offrir ni la beauté ni la grâce) à tout âge et sans distinction de classe ou d’ethnie, la grâce et la beauté féminines, en sachant que l’ordre social met des barrières pour protéger les acquis du pouvoir et des richesses et maintenir une catégorie sous domination.


            • vote
              LadyFel 25 janvier 2014 18:32

              @marais : un queutard viril ? avec le vilain mou, ou cette momie de Mitterrand, on voit bien que non...J’ose même pas imaginer leur sexualité ... passive... avec des femmes dominatrices... ho,ho,ho... 

              Viril , pour moi c’est masculin positif... c’est à dire musclé physiquement et intellectuellement...et courageux. 
              Je suis désolée la bedaine, le muscle avachi, la peau qui pendouille ( j’imagine le ventre et les fesses de Soral. ha,ha,ha)... le bras coton-tige, c’est pas viril. 

            • vote
              LadyFel 25 janvier 2014 18:35

              @ Frida.. la grâce est intemporelle... soyez plus crue... 



            • 1 vote
              marais 25 janvier 2014 21:40
              @ Frida
              Voici la vidéo sur Zemmour et le féminisme :

              "certains boivent les paroles de Soral et Zemmour comme parole d’Evangile, leur esprit critique disparait d’un coup"

              Soral et Zemmour ne détiennent pas l’absolue vérité toutefois il est intéressant d’avoir leur point de vue sur le féminisme, entre autres, alors qu’ils sont quelques-uns des rares à faire une critique totale du féminisme et ce pour des raisons totalement différentes, l’un par la lutte des classes et l’autre par la civilisation.


              "Zemmour dit que la virilité... mais j’aimerai bien connaître ces rites et cette civilisation"

              Dans d’autres entretiens, Zemmour évoque la civilisation française, et sa tristesse de la voir dans un état si piteux à l’heure actuelle. C’est un français patriote, et il soupire après notre ancienne grandeur.


              Zemmour n’évoque les rites qu’en les survolant. Ils peuvent être multiples, comme la première chasse, la guerre, la beuverie entre copains... l’essentiel est de prouver sa valeur d’homme en fonction de critères subtils et ce en dehors de l’influence des femmes, pour des raisons multiples. Cela leur permet de devenir des hommes et renouveler leur qualité d’homme.
              Ainsi, cela permet de canaliser leur agressivité naturelle, de garder confiance en eux et d’aller de l’avant.


              Zemmour ne parle quasiment que de la France et des autres pays que comme utiles ou inutiles à la grandeur de la France, de son affaiblissement... 

              Concernant "Il est possible que l’islam radical soit l’émanation d’une virilité non canalisée et devenue barbare.", c’était une piste, une réflexion, que j’avais lancée sans réfléchir et qui ne vient aucunement d’Eric Zemmour. C’est une hypothèse intéressante, et elle pourrait être véridique ou non, je ne sais pas.

              Il est certain qu’il a plusieurs lacunes, notamment sur l’affaire Dieudonné en affirmant que son public venait des banlieues, mais il va contre la doxa dominante, il n’est pas un bien-pensant, et parce qu’il a une sensibilité conservatrice, ce qui est utile pour comprendre une affaire. 


              @ Ladyfel : je parlais d’un queutard qui s’entretient. 
              Quand à Alain Soral, il semble bien connaître de la savate. Comme il n’a pas l’air d’un poseur, il pourrait être bien entretenu (il a quand même subi plusieurs tentatives de meurtre, il a une motivation pour se maintenir en forme).
              Justement, pour des raisons historiques, économiques, et sociologiques, l’homme occidental se féminise, et souvent il n’a le choix qu’entre le développement de la virilité de son corps ou de celle de son esprit. Eric Zemmour, qui n’a pas l’air d’un Apollon, a préféré l’esprit au corps.
              Les hommes de pouvoir attireraient les femmes attirées par le pouvoir.

            • 2 votes
              Lisa Sion Lisa Sion 25 janvier 2014 14:14

              Les petites filles jouent à la poupée et les garçons aux soldats, quand ils sont grands, c’est le contraire, il y a donc inversion des genres et confusion trouble, c’est clair !
              Quand ils sont jeunes ils veulent faire vieux et après ils veulent rajeunir, où est le juste équilibre ? Être soi, indépendamment de ce que la société cherche à dominer...
              Le sommet c’est 27 ans.


              • 1 vote
                Frida Frida 25 janvier 2014 15:48

                la technique de Alice Guy est très classique, un peu comme Marivaux et son histoire "Le Jeu de l’amour et du hasard"
                http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jeu_de_l%27amour_et_du_hasard
                inversons les valeurs chez des personnes, pour bien faire admettre l’injustice comme quelque chose de naturelle ; le maître est maître parce qu’il le vaut bien, et le domestique est domestique parce qu’il le vaut bien.


              • 3 votes
                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 janvier 2014 15:50

                J’apprécie la féminité, donc les femmes féminines (ce n’est malheureusement plus un pléonasme) mais je ne vois aucune "infériorité" ou nécessaire "soumission" de la féminité. Je ne pressens pas que la féminité cosmique soit soumise à la virilité cosmique. Quant au port du pantalon ou de la robe, c’est plutôt une conséquence qu’une cause.



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