La post-modernité
Une émission que je viens de découvrir sur youtube, postée en 08/12 par
Lbtavares Tavares.Pédagogie du concept avec des figures. Nostalgie.
La post modernité
- 09/01/1989 -
Michel CAZENAVE anime le débat sur la modernité et la post-modernité entre les nombreux invités : Luc FERRY, philosophe et coauteur de "HEIDEGGER et les Modernes", Jean-François LYOTARD, philosophe et auteur de "la Condition post-moderne" et de "l’Inhumain", Basarab NICOLESCU, physicien, auteur de "Nous, la particule et le monde", Henri MESCHONNIC, linguiste, auteur de "Modernité, modernité", Gilles LIPOVETSKY, sociologue, auteur de "l’Ere du vide" et de "l’Empire de l’éphémère", Michel MAFFESOLI, sociologue et auteur de "le Temps des tribus", François-Bernard HUYGUE, sociologue et auteur de "la Soft-idéologie", Antoine FAIVRE, auteur de "Accès à l’ésotérisme occidental" et Jean-Maurice de MONTREMY, journaliste. - Luc FERRY tente de donner une définition de la post-modernité par rapport à la modernité : situation dans laquelle il n’y a plus d’art, mais des artistes qui ne suivent plus une idéologie qui les oblige à produire du nouveau mais qui se réfèrent à des traditions et les mélangent. Jean-François LYOTARD pense qu’il s’agit d’un changement de statut de la raison, qui se retrouve sur le plan de la philosophie, de l’art et de la politique. - Chacun s’exprime alors sur l’effondrement des idéologies globalisantes et utopistes regardant vers le futur et réclamant la rupture avec le passé et le reflux vers l’individu et vers le présent avec réhabilitation du passé et des traditions. - Ils précisent la mise en crise de la modernité par les théories de MARX, FREUD et NIETZSCHE et Luc FERRY demande s’il n’y a pas dans la Philosophie des Lumières des promesses à interroger sur l’idée de la subjectivité, de la démocratie et de la communication. - Basarab NICOLESCU souligne que la post-modernité pourrait répondre à la nécessité de créer des passerelles entre les modes de connaissances. - Jean-François LYOTARD aborde le thème du malaise refoulé de la société et du sujet qui résiste en citant le livre de George ORWELL "1984". - Michel CAZENAVE conclue en précisant que la post-modernité semble ouvrir un espace de liberté.
Production
producteur ou co-producteur :
France Régions 3
Générique
réalisateur :
Seligmann, Guy
participant :
Montremy, Jean Maurice de ; Ferry, Luc ; Lipovetsky, Gilles ; Lyotard, Jean François ; Huyghe, François Bernard ; Maffesoli, Michel ; Faivre, Antoine ; Nicolescu, Basarab ; Meschonnic, Henri
Tags : Culture
7 réactions à cet article
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Il faut attendre presque 6 minutes pour entendre le mot "Shoah" !
Le jour est proche ou tout débat apparaîtra pour ce qu’il est : un chapelet de bruit de bouche.-
j’ai pas le sentiment qu’on puisse vraiment écouter ce débat d’autistes.
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je pense qu’il faut aller au coeur du truc et pas tortiller du fion.
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la modernité c’est un amalgame de deux choses
- on a fait un bon technique et technologique sur une période, nome cela le progrès, c’est factuel, ce n’est pas une appréciation, ce n’est pas discutable, entre une charrue et un tracteur, entre l’acier du titanic et celui d’aujourd’hui, etc etc, il y a un fait "progrès"
- les gens on dedans leur tête pensé que donc puisqu’il y avait un progrès matériel, il y avait en parallèle de cela une amélioration en générale et dans l’ensemble de la vie des (des dits) gens.
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alors oui avoir une machine a lavé améliore la vie (car laisse plus de temps libre et de loisir) mais c’est là sa limite factuelle. si après les êtres humains restent les gros cons qu’ils sont, vous aurez toujours affaire a des enflures égoïstes avec des machines a laver.
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la modernité c’est juste d’avoir connement cru que puisque la situation matérielle s’améliorait TOUT allait aller mieux.
la modernité est donc une contrefaçon linguistique, car au finale les archaïsmes "sociétal" "social" (les relations entre les individus) sont resté les mêmes. vous avez toujours , un roi-patron qui vous dit quoi faire même si c’est parfaitement contre-productif, vous avez toujours des gens qui se marient (a quoi ca sert ? c’est juste un rituel archaïque)
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la poste modernité ne veut donc rien dire puisque la modernité de base ne veut rien dire ou est parfaitement erronée.
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et si moderne ne signifie que "en opposition a l’ancien" alors un moderne pourrait parfaitement être un Monarchiste, puisque le Démocrate serait pour lui l’ancien.
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raison pour laquelle tout ceci n’est qu’un débat d’autiste.
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la modernité n’a jamais eu lieu, seul le progrès est effectif (et progresser ne signifie pas forcément en "bien" (<entendre ici "plaisant"),le progrès n’est qu’une avancée)-
Des "philosophes" comme on les déteste dans toute leur splendeur...
Au bout d’une heure on n’a rien appris, on s’est ennuyé grave et on a le sentiment que ces types ne savent rien, et surtout qu’ils n’ont pas envie d’apprendre..Un monde de schizophrènes absurde dénué de sens..Et pour cause, le propre des Lumières c’est d’avoir voulu tuer le Sens, la Transcendance.Un René Guénon est autrement plus lumineux, clair, positif et talentueux..Rideau.-
Des philosophes comme on les déteste est un peu fort d’après moi. Ces messieurs traitent de sujets pointus sans s’écharper ce qui est déjà un exploit. La fin de l’utilité de la raison par J.F Lyotard est pour moi un grand moment. L’inconscient de FREUD et son espace vierge peuplé par l’angoisse aussi. Cela m’a parlé mais bon après tout j’ai trouvé cette émission intéressante et je souhaitais la partager. Réussirions à faire la même aujourd’hui ? Avec les nouveaux concepts des neuro sciences ? J’en doute ou plutôt je pense que l’audimat ne serais pas au rendez-vous.
Pour René Guénon, j’encourage les personnes que ça intéresse de lire "Le symbolisme de la croix"
Il existe un site que vous connaissez sûrement :
http://www.histoireebook.com/index.php?
Avec de très bons ouvrages parfois disparus.-
Merci pour ce lien, très intéressant.
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Heureusement il y a Lyotard !!
ça me rappelle la période "Océaniques", très riche, là je dis vive la télévision-
Un peu foutoire, trop d’intervenant, ah ! la télé à papa..mais aujourd’hui il n’y a plus rien (csoj est un autre approche, café du commerce)
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