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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Les chanteurs francophones oubliés : Jehan Jonas

Les chanteurs francophones oubliés : Jehan Jonas

La marchandisation de la culture a pour effet de nous faire oublier notre propre patrimoine, le remplaçant par une musique sans culture, sans histoire et sans attache. Afin de ne pas les oublier, je souhaite diffuser auprès du plus grand nombre ces noms qui furent parfois sur tant de lèvres...

 

Jehan Jonas est mort trop tôt. C’est une évidence pour beaucoup d’artistes, mais dans son cas cela tient du tragique. Mort à 36 ans d’une tumeur au cerveau, il aura pourtant eu le temps de nous léguer plus de 200 chansons. Quelques tubes, mais surtout des perles de la poésie française qu’il est urgent de redécouvrir.

 

Cet ancien ouvrier de la SNCF n’avait pas son pareil pour s’attaquer à ce qui le révolter, à nous tirer les larmes quand il le fallait, et à nous faire rire... car sans le rire, la vie n’est pas grand chose.

 

 

 

Une association s’est montée afin de diffuser son œuvre, vous pourrez trouver la quasi intégralité de ses chansons réédités en CD, ainsi que toutes les informations disponibles.

http://www.jehan-jonas.fr/

Tags : Musique




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5 réactions à cet article    


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    Pierre Régnier 15 juillet 2012 12:08



    @ droledeje

    Merci pour cette initiative. Mais ne pourriez-vous aller plus loin ?


    En 81, quand la Gauche était arrivée au pouvoir, avec une amie qui était en stage à l’INA j’avais proposé à un producteur réalisateur de la télé (un très bon très connu) une émission qui porterait pour titre "Sur des plages mal fréquentées".


    Double sens et double intention. Il s’agirait de diffuser ou rediffuser, éventuellement avec une seule photo de l’interprète sur l’écran, des bonnes chansons de chanteurs inconnus ou trop peu connus, en tous cas trop tôt disparus, des chanteurs dont les plages de disque sont trop peu écoutées.


    Il s’agirait aussi de faire entendre, et là évidemment de montrer, des chanteurs bien vivants mais "de mauvaise fréquentation" selon les critères des programmateurs dominants : des Debronckart, des Jonas, des Béranger et des totalement inconnus d’aujourd’hui… C’est évidemment cette partie-là qui serait la plus importante, la diffusion avec image fixe ou peu d’images étant limitée à une seule, mais voulue systématique, dans chaque émission. Pas question de risquer d’ennuyer des télespectateurs même exigeants.


    Le destinataire du projet avait répondu mais avait estimé ne pas pouvoir y donner suite. On dit que la Gauche est à nouveau au pouvoir. On peut imaginer à nouveau que des initiatives du genre "Sur des plages mal fréquentées" pourraient trouver quelque chance d’aboutir. Si vous êtes jeune - je ne le suis plus et n’est nulle intention de retenter l’expérience - pourquoi, puisque vous en avez compris la nécessité, ne pas essayer à votre tour  ?


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      droledeje droledeje 15 juillet 2012 17:12

      J’aimerais pouvoir aller plus loin... Mais par où commencer ? Je ferais prochainement un petit article sur Bertin où je me permettrais de reproduire une proposition qu’il avait envoyé au ministère de la culture afin d’ouvrir un conservatoire de la chanson francophone. Mais bien entendu, tout cela est resté lettre morte. L’avenir m’apparait sombre sur ce sujet lorsque je vois qu’un type comme Bertin, qui en plus de ne pas être n’importe qui, possède un sacré caractère, a échoué.
      Après l’avenir ne me semble pas non plus "trop" noir, lorsque je vois qu’il y a encore des lieux, des radios, des sites (je vous renvoie notamment à la référence, selon moi, qu’est le site "Chansons Rebelles"), qui défendent la chanson, envers et contre tout.
      Mais pour revenir à votre idée, à qui faudrait il s’adresser ? Mon avis sur la télé (qu’elle soit publique ou privée) disqualifie complètement ce médium pour une telle proposition. Mais je peux me tromper...


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      Pierre Régnier 17 juillet 2012 19:43

      Je crois qu’il ne faut pas considérer la télé publique (en principe DE SERVICE PUBLIC) comme DÉFINITIVEMENT "disqualifiée" pour ce genre de projet. Nous devons avoir toujours présent à l’esprit ce que disait de la "grande" presse, à la Libération, le grand écrivain que vous avez choisi de prendre pour icône :

       

      "On nous dit : c’est cela que veut le public. Non, le public ne veut pas cela, on lui a appris pendant vingt ans à le vouloir, ce qui n’est pas la même chose… mais si vingt journaux, tous les jours de l’année, soufflent autour de lui l’air même de la médiocrité et de l’artifice, il respirera cet air et ne pourra plus s’en passer".

       

      Ceci dit je n’ai pas réponse à votre question : à qui s’adresser ? Peut-être, tout simplement, à la direction des programmes. Mais je persiste à penser qu’un projet d’ambition modeste, exigeant seulement sur le contenu, pourrait aboutir. Il ne faudrait évidemment pas le présenter en opposition ni en concurrence avec les grandes émissions de variétés. 


      Je vois par exemple 3 chansons à chaque fois, pas plus, deux chanteurs vivants et un décédé, sans public, sans décor, donc sans exigence financière, en comptant seulement sur la qualité de la chanson, de l’image et du son DU CHANTEUR. 


      Je suis sûr que, ainsi conçu, un rendez-vous de télespectateurs exigeants et souhaitant des chansons "autres" pourrait s’installer durablement.

       

      En attendant, j’espère bien que vous allez installer la présente chronique, bien partie, sur Agoravox. C’est déjà important.


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      droledeje droledeje 18 juillet 2012 11:48

      Et bien, vous savez quoi. Je vais essayer.
      Merci.


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      Pierre Régnier 15 juillet 2012 12:14

      Correction : je N’AI nulle intention de retenter l’expérience.


      Je sais bien que notre belle langue est aujourd’hui bien souvent massacrée dans notre nouvelle culture mais je crois utile d’essayer de la sauver encore un peu


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