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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Lisa Gerrard (Dead Can Dance) : du Sacrifice à la Rédemption, une odyssée (...)

Lisa Gerrard (Dead Can Dance) : du Sacrifice à la Rédemption, une odyssée mystique sublime

Sublime ! Il n'y a pas d'autre mot pour évoquer Lisa Gerrard et les hauteurs vertigineuses vers lesquelles ses chansons peuvent nous transporter.

 

Lisa Gerrard, fondatrice du groupe Dead Can Dance avec Brendan Perry, nous offre ici un voyage magnifique, mystique : du Sacrifice à la Rédemption...

 

 

Sacrifice - Lisa Gerrard et Pieter Bourke - HD (extrait du film La Passion du Christ de Mel Gibson, 2004)

Vidéo ajoutée le 2 août 2013 sur la chaîne Clouds arr - durée 7:34

 

 

"Sacrifice" : 9ème chanson de l'album Duality (collaboration entre Lisa Gerrard et Pieter Bourke), sorti en 1998. Utilisée dans le film Révélations (The Insider) de Michael Mann.

 

Sacrifice interprétée en live (sur la chaîne edgarski, vidéo ajoutée le 6 juillet 2006 - durée 7:59)

 

 

 

The Host of Seraphim - Dead Can Dance - extrait du film documentaire Baraka

Vidéo ajoutée le 28 mars 2010 sur la chaîne hilakku - durée 7:14

 

 

"The Host of Seraphim" : 1ère chanson de The Serpent's Egg, 4ème album de Dead Can Dance, sorti le 24 octobre 1988. Utilisée dans le film The Mist et dans le film documentaire Baraka.

 

Voir "The Host of Seraphim" interprétée en live, au Grand Rex (Paris), le 27/09/2012

 

Seraphim - Séraphin :

« Le mot hébreu seraphim est un nom pluriel dérivé du verbe saraph, qui signifie « brûler ». (Lv 4:12.) Le terme hébreu seraphim veut donc dire littéralement « les brûlants ». D'autres sens possibles du mot saraf peuvent être « qui cause une inflammation », ou « venimeux », comme dans Deutéronome (parachat Eqev)1 :

« ... qui t'a conduit à travers ce vaste et redoutable désert, plein de serpents venimeux (na'hash saraf) et de scorpions »

La plupart des historiens de la Bible considèrent que les seraphim bibliques sont dérivés des uraei égyptiens, ces cobras dotés d'ailes symbolisant la fonction protectrice2.

D'autres rapprochent les seraphim du serpent aquatique des origines, le Leviathan, monstre d'origine babylonienne qui pourrait aussi s'appliquer au serpent de la Genèse3.

Les premières traductions de la Bible hébraïque en grec traduisaient d'ailleurs le mot par « serpents ». Mais, progressivement, la référence aux serpents a été occultée, car les serpents ont une connotation négative dans le monde grec (la Méduse et sa chevelure de serpents, qui faisait mourir d'effroi ceux qui la regardaient). C'est particulièrement vrai concernant le livre d'Isaïe, où les séraphins apparaissent volant au-dessus de Dieu. Au fil du temps, les séraphins ont été représentés comme des créatures ailées, souvent à forme humaine.

[...]

 

 

Song of The Stars - Dead Can Dance - extrait de Pina ("L'éblouissant hommage de Wim Wenders à la chorégraphe Pina Bausch, décédée brutalement en 2009 : un film dansé, aérien, au plus près des corps en mouvement, porté par le légendaire ensemble du Tanztheater Wuppertal.")

Vidéo ajoutée le 12 novembre 2012 sur la chaîne fidomaxiss - durée 10:15

 

 

"Song of The Stars" : 2ème chanson de Spiritchaser, 7ème album de Dead Can Dance, sorti le 17 juin 1996.

 

Paroles (extrait) :

We are the stars which sing / Nous sommes les étoiles qui chantent
We sing with our light / Nous chantons avec notre lumière
We are the birds of fire / Nous sommes les oiseaux de feu
We fly over the sky / Nous volons au-dessus du ciel

Our light is a voice / Notre lumière est une voix
We make a road for the spirit to pass over / Nous faisons une route pour que l'esprit passe
For the spirit to pass over / Pour que l'esprit passe

 

 

Sanvean - Lisa Gerrard (Dead Can Dance) - live

Vidéo ajoutée le 29 septembre 2010 sur la chaîne dmivko - durée 3:51

 

 

"Sanvean : I am your shadow" : chanson co-écrite en 1993 par Lisa Gerrard et Andrew Claxton ; sur l'album The Mirror Pool ; chanson interprétée en pseudo-langage (ou Glossolalie : "le fait de parler ou de prier à haute voix dans une langue ayant l'aspect d'une langue étrangère, inconnue de la personne qui parle, ou dans une suite de syllabes incompréhensibles")

 

Voir "Sanvean" en version studio

 

 

Redemption - Lisa Gerrard - HD - extrait du film documentaire Baraka

Vidéo ajoutée le 19 novembre 2009 sur la chaîne musicaeternal - durée 9:00

 

 

"Redemption" : sur l'album The Black Opal, sorti en 2009.

 

 

  --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- Pour aller plus loin --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ---

 

 - Biographie & Chant :

 

« Lisa Gerrard (née le 12 avril 1961 à Melbourne) est une musicienne et chanteuse australienne, membre fondatrice du groupe Dead Can Dance avec Brendan Perry de 1981 à 1998.

Née de parents irlandais émigrés en Australie, Lisa Gerrard a grandi à Prahran (en) dans la banlieue de Melbourne, parmi les communautés grecques, turques, italiennes, et arabes qui influenceront sa musique.

En 1981 elle intègre le groupe « Dead Can Dance » avec Brendan Perry. Ce nom de groupe est inspiré de celui d'un masque rituel aborigène.

Après la séparation de Dead Can Dance, Lisa Gerrard poursuit une carrière en solo. Un Golden Globe lui a été décerné pour la musique du film Gladiator qu'elle a écrite en collaboration avec le compositeur Hans Zimmer.

2005 marque la reformation du groupe Dead Can Dance pour une tournée européenne et nord-américaine, avec de nouvelles compositions telles que Saffron ou Hymn For The Fallen. » [...]

 

(la suite sur wikipédia)

 

« Sa musique a tour à tour été qualifiée de gothique, de new wave et de world music.

Sa technique de chant est riche et lui confère un caractère unique, une voix profonde de contralto, sombre et aérienne, se mêlant à des mélopées incantatoires, tantôt éthérées, tantôt tribales, basées sur des chants sacrés, mystiques, ou des transes hypnotiques. 

Sa gamme vocale part de contralto ou contralto dramatique comme avec les morceaux Sanvean, Sacrifice, Largo, Lament et Not Yet, et se prolonge en mezzo-soprano dramatique comme pour The Host of Seraphim, Elegy, Space Weaver, Come This Way et One Perfect Sunrise. 

Elle chante dans plusieurs langues comme l'anglais, le breton, le catalan, le persan... Elle chante aussi en glossolalie. » [...]

 

 

- Un article (interview) sur le Figaro (08/08/2012) : Dead Can Dance, la danse des morts bien vivants

 

- Un article (interview) sur Obsküre Mag (13/08/2012) : Dead Can Dance – Interview Obsküre Magazine #10

 

 - Interview 15 questions avec Lisa Gerrard (16/09/2014) :

 

Extrait : « Music opens up the senses to things that can pale in insignificance, it brings light to emotional messages and creates a cathartic gateway to access memory. When it's combined with video and painting, music becomes part of a poem that is a full abstract connection to a story of the heart and mind. In this abstract way, these things unlock a deeper understanding of how we perceive things. » / La musique ouvre les sens à des choses qui peuvent pâlir dans l'insignifiance, ça éclaire des messages émotionnels et crée une passerelle cathartique pour accéder à la mémoire. Combinée à la vidéo et à la peinture, la musique fait partie d'un poème qui est une connexion abstraite totale à une histoire du coeur et de l'esprit. De manière abstraite, celà ouvre une compréhension plus profonde de la façon dont nous percevons les choses.

 

 

 --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- BONUS --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ---

 

 

Elegy - Lisa Gerrard & Patrick Cassidy - Timelapse Endless Harmony (Harmonie sans fin ; Norvège : Sør-Fron, Trondheim, Venabygdsfjellet et Blåhø)

Vidéo ajoutée le 13 mars 2013 sur la chaîne Espen Alfons - durée 6:39

 

 

 

Space Weaver - Lisa Gerrard - HD (sur l'album The Silver Tree)

Vidéo ajoutée le 30 août 2013 sur la chaîne Asma AbdelQadir - durée 7:15

 

 

 

 *** *** *** 

 

 

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 Lisa Gerrard (Varsovie, 2012)

 

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 Lisa Gerrard (Grand Rex, Paris, 2012)

 

 

« music wakes up something in my heart that connects me to things differently. I wake up my imagination and it takes me on a journey » / La musique réveille quelque chose dans mon coeur qui me connecte aux choses différemment. J'éveille mon imagination et ça m'entraîne dans un voyage...

Lisa Gerrard (Interview "15 questions")

 

 

Sleep - Lisa Gerrard (sur l'album The Black Opal)

Vidéo ajoutée le 14 mars 2012 sur la chaîne shaatc - durée 7:04

 

 

« Sleep arriva enfin (...) : le sublime murmure de consolation de la Terre Mère... » (Michael Dwyer, The Age - Melbourne Festival 2016 : Lisa Gerrard's performance a revelation - 20 octobre 2016)

 

 

Tags : Cinéma Musique Religions Art Spiritualité Culture International Nature Mythologie




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72 réactions à cet article    


  • 3 votes
    gaijin gaijin 5 mars 2017 12:49

    euh ....WOUAHW !


    • 2 votes
      Stupeur Stupeur 5 mars 2017 13:58

      @gaijin
      Pareil ! smiley


    • 5 votes
      vesjem vesjem 5 mars 2017 13:36

      j’aime pas


      • 5 votes
        Stupeur Stupeur 5 mars 2017 13:56

        @vesjem
        BOO ! smiley



      • 1 vote
        Stupeur Stupeur 7 mars 2017 10:28

        j’aime pas


      • 1 vote
        Stupeur Stupeur 7 mars 2017 10:31

        Je plaisante, évidemment smiley


      • vote
        Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 7 mars 2017 10:32

        @Stupeur
        J’aime pas votre plaisanterie


      • vote
        Stupeur Stupeur 7 mars 2017 10:51

        @Qaspard Delanuit
        J’aime pas qu’on n’aime pas ma plaisanterie


      • 1 vote
        Stupeur Stupeur 7 mars 2017 10:56

        Sérieusement smiley

        Dans la 1ère vidéo de vesjem on retrouve Elin Manahan Thomas et Philip Cobb

         

        Elin Manahan Thomas (soprano) :

        -> Florilegium - Vivaldi / Sacred works for soprano and concertos
        -> Handel’s Messiah Prt3 12th April 09
         

        Philip Cobb (trompette) :

        -> Phil Cobb plays haydn trumpet concerto 3rd mvt
        -> Ensemble Hovaldt, Philip Cobb plays Andante Cantabile by Tchaikovsky
         


      • 1 vote
        Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 7 mars 2017 10:59

        @Stupeur
        Ólafur Arnalds




      • 1 vote
        Stupeur Stupeur 7 mars 2017 11:28

        @Qaspard Delanuit
        Un "clapping" pour Ólafur smiley


      • vote
        vesjem vesjem 8 mars 2017 17:50

        @Stupeur

        robert wyatt "rock bottom"


      • vote
        vesjem vesjem 8 mars 2017 18:24

        @Stupeur

        merci d’avoir partagé vos passions mais.... mais la musique qu’on écoute avec une sensibilité de débutant n’est pas la même que celle d’un sexagénaire (à sensibilité égale initiale)

        nous fonctionnons par étapes ; parfois on s’arrête à du bruel de caniveau ; chacun évolue comme il peut, grâce également à cet article ;

        chaque étape peut être définie ainsi : lorsqu’on a écouté mille fois la même musique (dans un registre donné) sans s’en lasser, on a atteint un palier qui rend ce qu’on a écouté précédemment (dans le même registre) un peu plus fade ;

        par ex, pour moi , rock bottom est un chef d’oeuvre


      • vote
        vesjem vesjem 8 mars 2017 18:25

        @Stupeur

        soft machine : "third"


      • 5 votes
        Stupeur Stupeur 5 mars 2017 14:35

        @Qiroreur
        Merci pour le commentaire (je suis d’accord sur tout : "certains morceaux sont à couper le souffle" "L’énergie générée est proprement phénoménale" "une pureté cristalline sidérante"...), et le lien (L. Shankar) smiley


      • 1 vote
        Stupeur Stupeur 5 mars 2017 17:10

        @Qiroreur
        Quand je vois les initiales DCD je tremble...


      • 1 vote
        Stupeur Stupeur 5 mars 2017 17:14

        A propos de tremblements smiley un petit conseil de lecture : La femme qui tremble, de Siri Hustvedt
         

        Soudain victime, en 2005, à l’occasion d’une évocation en public de son père récemment disparu, d’une irrépressible crise de tremblements qui n’affecte cependant ni son raisonnement ni sa faculté de s’exprimer, Siri Hustvedt, constatant la récurrence du phénomène, se met en demeure d’affronter cette expérience de dissociation en allant à la rencontre de cette “femme qui tremble” en forme de Döppelganger qui semble avoir élu domicile en elle.

        Convoquant les avancées de la neurobiologie et de la recherche en matière de psychiatrie aussi bien que les oeuvres littéraires et sa propre expérience d’écrivain, la romancière se livre alors à un examen systématique de certains états-limites afin de prendre la mesure la plus exacte possible de la nature des “gouffres” invisibles qui hantent, fragilisent ou configurent nos existences.

        Aussi ambitieuse que rigoureuse, cette approche inédite et personnelle de l’histoire des pathologies mentales s’élabore au fil d’une réflexion qui transcende la cartographie académique de la souffrance et de l’angoisse pour aborder sans détour les rapports de la maladie avec le geste créateur.


      • 7 votes
        Nigari Nigari 5 mars 2017 14:18

        Lisa Gerrard en mode électro avec Klaus Schulze : https://www.youtube.com/watch?v=jsgbYk1vS7Q


        • 3 votes
          Stupeur Stupeur 5 mars 2017 15:30

          @Nigari smiley
          Merci !


        • 3 votes
          Stupeur Stupeur 5 mars 2017 16:07

          Les images sont superbes !



          • 1 vote
            Stupeur Stupeur 5 mars 2017 15:40

            @Scalpa
            Du très bon dans la liste des artistes du label... smiley

             

            Notamment,

            Daughter -> Youth

            Bon Iver -> Calgary


             


          • 9 votes
            Norman Bates Norman Bates 5 mars 2017 14:41

            Au moment où un candidat à la présidentielle (Hamon, je crois) propose la prescription de séances sportives dans le cadre de la santé publique...pourquoi pas, hein...je suggère d’inclure la musicothérapie dans cette démarche...

            Du Bruel, du Christophe Maé, du Macias dans les unités de soins palliatifs et les maisons de retraite...pour accentuer les souffrances et atténuer les regrets liés à l’instant fatal du grand et définitif départ vers l’inconnu...

            A l’autre extrémité des vertus thérapeutiques il y a les cordes vocales de Lisa Gerrard...elles font également office de moyen de transport, de l’infiniment proche du voyage immobile, intérieur, introspectif, aux envolées sublimes et inattendues vers des dimensions lointaines, inconnues...
            L’âme réceptive à ces sonorités venues d’ailleurs est perplexe, troublée, face à cette énigme vocale qui se fraye un passage vers ses zones interdites, ses replis et tréfonds en principe inaccessibles...elle est remuée, bouleversée, s’élève, se révèle, se love dans ces perceptions mystérieuses où l’ombre côtoie la lumière, où la peine engendre la joie, où la mélancolie se mue en pensées aériennes libérées du fardeau des défenses conditionnées...
            Sans parure ni artifice, c’est une célébration de la vie par la sublimation des instincts les plus sombres...cette voix voit au plus profond de l’esprit qui prend soin de l’accueillir, elle purifie l’atmosphère, apprivoise les viles pensées, ouvre la porte vers des ailleurs enchanteurs, réanime les splendeurs de l’insouciance perdue, exorcise les plaies d’antan...
            Mots impuissants, dérisoires, pour décrire l’indéfinissable...


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