• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Socrate contre la démocratie directe

Socrate contre la démocratie directe

 

Pour lire le texte de ce podcast [https://davidlepee.files.wordpress....-&gt ;https://davidlepee.files.wordpress.com/2014/10/socrate_contre_la_democratie_directe.pdf]

 

Ouvrages cités :

- Aristophane, "Les Nuées", Les Belles Lettres, 2014

- François-René de Chateaubriand, "Essai sur les révolutions", Gallimard Pléiade, 1978

- Constitution d'Athènes

- Nicolas Fréret, "Des causes de la condamnation de Socrate" (1734)

- Paulin Ismard, "L'événement Socrate", Flammarion, 2013

- Charles de Montesquieu, "L'Esprit des Lois", Flammarion GF, 2013

- Claude Mossé, "Regards sur la démocratie athénienne", Perrin, 2013

- Platon, "Le Lachès", Flammarion GF, 1998

- Georges Sorel, "Le procès de Socrate : Examen critique des thèses socratiques", Félix Alcan, 1889

- Xénophon, "Les Mémorables", Manucius, 2012

 

Tags : Société Histoire Démocratie Culture Etienne Chouard




Réagissez à l'article

37 réactions à cet article    


  • 2 votes
    michel-charles 4 mars 2015 11:21

    Saut-Crade...on avance...bientôt le retour de l’homme des cavernes.. ?


    • 1 vote
      michel-charles 4 mars 2015 11:26

      @michel-charles...Socrate n’a laissé aucun écrit...mais comme jésus plein de gens on fait sa biographie pour en faire le père de la philosophie (socrate pas jésus..)..Moi..je suis comme cinq-tomas...je crois en ce que je vois...les contes à dormir debout des religions étant la cerise sur le gâteau... !


    • 1 vote
      michel-charles 4 mars 2015 11:28

      @michel-charles...Par exemple il est plus facile de croire en MLP que des idées de socrate.. ?


    • 5 votes
      lemi lemi 4 mars 2015 12:58

      @michel-charles

      "facile" ?
      Peu importe que Socrate ait existé ou non, les idées qu’on lui prête existent aussi bien que MLP.

      Oui, il est plus facile de croire dans des idées faciles qu’en des idées plus complexes, surtout si idées faciles sont simplistes, et surtout si elles brossent les instincts dans le sens du poil.

      Mais, à la réflexion, NON, même dans ce cas, c’est plus facile seulement pour certaines personnes. Tout le monde n’est pas sensible à la facilité, il y en a même que ça dégoûte.

      J’ai vu des AMP discuter pendant des heures avec des handicapés mentaux, chose dont je suis totalement incapable.


    • vote
      michel-charles 4 mars 2015 13:26

      @lemi-Caution...vous êtes reconnu...mais sans humour.. !


    • 2 votes
      lemi lemi 4 mars 2015 13:29

      @michel-charles
      la caution


    • 2 votes
      lemi lemi 4 mars 2015 13:30

      @lemi
      faut s’adapter au niveau argumentaire, le lus plaisamment possible


    • 1 vote
      michel-charles 4 mars 2015 15:05

      @lemi...le "lus"...mais au beurre.. !


    • 4 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 4 mars 2015 12:05

      Merci pour le partage.
      C’est très intéressant et en même temps totalement manichéen.


      • vote
        VINASAT-2 VINASAT-2 4 mars 2015 12:27

        ça ma fait comprendre que l’ont utilise des mot sent vraiment savoir leur vrais signification
        et je suis rester bloquer sur le mot" dictature "
        je me suis rendu compte que sella voulez dire beaucoup plus que ceux que l’on ma appris a l’école
        de recherche en recherche je suis tombé sur énormément de vidéo document bref un océan inexploré 

        pour évité les critiques je tien a vous dire que je n’aie qu’un niveau B.E.P.C smiley


        • 3 votes
          lemi lemi 4 mars 2015 13:26

          @VINASAT-2
          on a déjà du vous le dire Vinasat, mais vraiment niveau orthographe, va falloir faire quelques progrès.

          Moi, je n’ai pas un bon niveau d’orthographe, ni de grammaire, mais mes fautes ne rendent pas le lecteur aveugle.

          Quand au niveau scolaire, on s’en fout totalement, je n’ai même pas passé de BEPC.

          De toutes façons, il n’y a qu’à écouter France Culture pour comprendre que ce n’est pas à l’école que l’on apprend à remettre les catégories en question, et à être un minimum nominaliste.

          Malheureusement il est aussi difficile d’échapper aux auteurs essentialisants qui sont les plus promus dans notre culture française.

          Je vois que les fautes que vous faites ne sont pas corrigées par Firefox, et je me demande même si ce n’est pas parce que vous acceptez toutes les suggestions de Firefox que vous faites des erreurs aussi grossières.

          Par exemple sella à la place de cela, si c’est une proposition de Firefox à votre erreur initiale "sela" il vaut mieux ne pas la corriger, ou bien chercher le sens.

          Dans word (de microsoft) la correction est mieux faite, en plus, il y a une possibilité de demander les synonymes, ça peut aider ...


        • vote
          VINASAT-2 VINASAT-2 4 mars 2015 13:55

          @lemi
          J’ai vraiment du mal avec explorer mais paramétrage de sécurité son vraiment soulant ,ça prend un temps fou mais je vais faire l’l’effort smiley


        • vote
          VINASAT-2 VINASAT-2 4 mars 2015 13:03
          1. petit résume 
          2. Chez Platon, le régime idéal est une aristocratie où le savoir et la raison dominent. Tous les autres régimes (ploutocratie, démocratie, monarchie, …) sont écartées par Platon car ils négligent la place du savoir. Pour résumé, c’est la théorie de la subjectivité de Platon qui le conduit à une position politique élitiste.

            Chez Aristote, le pouvoir vient d’en bas et est exercé au nom de tous. C’est au fond une démocratie assez moderne, où les positions sociales sont ouvertes, où le pouvoir s’auto-contrôle, où la gouvernance est respectée. En cela, Aristote est sans doute le fondateur de l’humanisme politique.


          • 4 votes
            Éric Guéguen Éric Guéguen 4 mars 2015 13:32

            @VINASAT-2
             

            Je ne suis pas d’accord avec ce résumé. "Théorie de la subjectivité" ne me semble pas adéquate pour Platon. Et en ce qui concerne Aristote, il est réputé pour avoir analysé les différentes formes de gouvernement, aussi bien ce que vous dites que l’aristocratie ou le pouvoir d’un seul, ainsi que leurs dégénérescences respectives. En outre, le mot "humanisme" me semble, lui aussi, malvenu. Aristote serait plutôt le fondateur de la "science politique".


          • vote
            VINASAT-2 VINASAT-2 4 mars 2015 16:03

            @Éric Guéguen
            Oui tu a raison il expérimenté c’est vrai smiley

            Platon il me semble qu’il rêvé de la société parfait et croyant que toute la cité serais une élite grâce au dialogue (un utopiste élitiste ) ou l’élite parfait 

            Quand au reste il devais être a leurs service


          • 4 votes
            Éric Guéguen Éric Guéguen 4 mars 2015 16:13

            @VINASAT-2

             Je crois que pour lui il ne faisait aucun doute que tout le monde n’avait pas naturellement accès au même genre de connaissance.



            • 2 votes
              ffi 4 mars 2015 13:30

              Socrate était certainement sensible à ce comment les gens étaient, en vertu et en intelligence, plutôt qu’à ce combien ils étaient, en nombre et en fortune. C’est clair que, pour Socrate, puisque la vérité préexiste à la cité, la loi de la cité doit s’y conformer, donc, pour ce faire, mieux vaut s’appuyer sur les plus capables, en vertu et en intelligence. Je dirais donc que Socrate a une tendance aristocratique plutôt qu’oligarchique.
               
              N’oubliez pas que la démocratie athénienne est allée de crise en crise et que ses effondrements répétitifs furent dus à quelques désastres guerriers, la démocratie athénienne étant très belliciste. La tyrannie des trente, par exemple, est imposée par Sparte, suite à une défaite militaire.
               
              Le tirage au sort n’avait certainement pas eu que des résultats heureux, et c’est aussi compréhensible que, dans ces conditions, la population elle-même dans son ensemble voulut s’en départir. Ainsi, au sujet des mesures prises par les trente tyrans, Aristote note que « ces actes faisaient plaisir aux citoyens qui croyaient que les Trente agissaient pour le bien de la cité ».
               
              Que Critias ait fréquenté les cercles Socratiques, ce n’est guère étonnant : Athènes était petite. Qu’il fut mis au pouvoir pas Spartes avec les trente, c’est sûr. Mais de là à rendre responsable Socrate des supposées mauvaises actions de Critias une fois au pouvoir, c’est aller un peu vite...


              • 4 votes
                Éric Guéguen Éric Guéguen 4 mars 2015 13:39

                @ffi
                 

                Ce Critias me rappelle Wolfowitz, ce néo-cons américain qui a fini par se faire détester de toute la planète. Comme il avait été élève d’Allan Bloom, lui-même disciple de Leo Strauss (mort en 1973), on a fini par faire de Strauss le mentor des néo-cons et par lui faire un mauvais procès (par contumace, donc !). Le parallèle est intéressant parce que Leo Strauss était justement l’un des plus brillants commentateurs des dialogues platoniciens.


              • vote
                VINASAT-2 VINASAT-2 4 mars 2015 13:48

                @ffi
                Le seul problème avec Socrate c’est qu’il fallait un peuple instruit


              • 4 votes
                Éric Guéguen Éric Guéguen 4 mars 2015 13:53

                @VINASAT-2

                C’est aussi le gros problème de la démocratie...


              • 2 votes
                ffi 4 mars 2015 14:02

                @Éric Guéguen
                Dans ce cas, autant incriminer, suite à la conduite dangereuse de quelqu’un, son moniteur d’auto-école quand il avait vingt ans... Et allons-y gaiement, incriminons de même le moniteur d’auto-école de son moniteur d’auto-école !

                 

                Cela dit, pourquoi pas, c’est possible. Mais cela appellerait à démonstration rigoureuse. Or, sur un théâtre historique révolu depuis 2500 ans, je crains que ça soit surtout une licence pour parler de choses présentes, avec des vues actuelles, car je ne crois pas que ce genre de démonstration soit possible.


              • 3 votes
                ffi 4 mars 2015 14:15

                @VINASAT-2
                Certes, mais Socrate, en déambulant et questionnant, faisait s’interroger les gens, les amenait à réfléchir et à discuter entre eux ; En cela, le peuple s’instruisait donc de lui-même.

                Il y a quelque chose de très respectueux des libertés individuelles dans la méthode Socratique. Celle-ci n’a rien à voir avec la démarche du tyran qui assènerait ces vérités, à prendre ou à laisser. Le Menon (ouvrage) montre un esclave démontrer le théorème de Pythagore de lui-même, juste aiguillonné en quelque point par Socrate.

                Ce qui caractérise Socrate, c’est précisément un art de questionnement, pour établir des vérités tous ensemble, cependant que le tyran, lui, il ne questionne jamais, il impose sa vérité.


              • 2 votes
                lemi lemi 4 mars 2015 14:19

                @ffi
                quand on voit comment un être humain peut évoluer en 13 minutes, tout n’est pas perdu !


              • 2 votes
                ffi 4 mars 2015 14:22

                @VINASAT-2
                On peut d’ailleurs dire que c’est un problème de la démocratie : ce jeu consiste à affirmer le plus fort possible une "vérité" qui plaît au plus grand nombre, jeu où excellent les démagogues. Où sont les questionnements en démocratie ? 

                Socrate ne peut être démocrate, car il procède par questionnements en vue d’établir des connaissances, tandis que la démocratie procède par affirmations pour établir des politiques.


              • vote
                VINASAT-2 VINASAT-2 4 mars 2015 14:23

                @ffi
                La question que je me pose est faut’ il un états avec un pouvoir de décisions fort ou un états au pouvoir minimaliste


              • 1 vote
                ffi 4 mars 2015 15:05

                @VINASAT-2
                Cela pose aussi la question du périmètre de l’État... L’État peut avoir un pouvoir fort dans certains domaines (domaines régaliens), cependant que dans d’autres il peut ne pas agir pas du tout.

                Aux temps féodaux, c’était plus clair... L’état incluait tout le monde, tant le tiers-état (les artisans, les laboratores), que la noblesse (les guerriers, les bellatores), et les intellectuels (les oratores), avec des domaines de décision propres à chaque ordre, mais aussi propres à chaque lieu, selon les coutumes. On parlait d’ailleurs des états généraux, pour évoquer un rassemblement des délégués de toutes les territoires, et de tous les ordres. Par exemple, les parlements provinciaux avaient leur mot à dire quant aux impôts royaux, les corps de métiers avaient le pouvoir d’édicter des normes économiques. Il y avait plusieurs niveaux de justice - basse justice (héritages, arbitrages) & haute justice (délits et crimes de sang), chacune étant du ressort de quelqu’un en propre (bourgmestre, abbé, évêque, noble, magistrat..etc) ou bien d’une assemblée (états généraux, parlement, corps de métier, communauté paysanne, communauté bourgeoise, communauté religieuse), le recours au roi n’étant qu’une possibilité finale en cas de conflits.

                Avec la centralisation, l’État s’est mis à part de la société, pour se réduire à l’administration centrale.

                L’administration, cela dit ce que cela veut dire : c’est fait pour transmettre des ordres aux ministres qui doivent alors s’exécuter. L’État, au sens moderne de l’administration centrale qu’il a pris, nous considère tous comme ses ministres. Par conséquent, l’administration centrale se prétend être le tout de l’État, son périmètre étant le pays tout entier, dans la totalité des décisions susceptibles d’être prises.

                C’est à mon avis en peu gros comme périmètre. Certains diront que l’État-administration est fort, tandis que d’autre diront que l’État-administration est faible, et chacun aura raison. L’État-administration est trop fort, au sens où cette administration centrale réclame un périmètre démesuré. L’État-administration est trop faible, au sens où il n’a pas les moyens de ses ambitions démesurées.


              • vote
                VINASAT-2 VINASAT-2 4 mars 2015 15:48
                1. @ffi
                2. A mon avis il nous faudrait avoir un états fort a fin de protéger les plus faibles, car ont assiste a un écrasement des élites sur les faibles et ont voie bien l’incroyable incapacité de changer quoi que ce soit ,ils le disent eux méme
                3. Saufs que les gens préférées vivre dans le dénient
                4. Et aussi beaucoup sont fermés verrouillé a toute changements politiques par peur du méconnu
                5. On aurait beaucoup a gagner en revisitent le passer et expérimenté a petite échelle (régional ) les mécanismes politique anciens non ?

              • 1 vote
                ffi 4 mars 2015 21:06

                @VINASAT-2
                1° Pourquoi faudrait-il nécessairement protéger les plus faibles ? Si une faiblesse résulte de fautes envers autrui, par exemple, si un tel est odieux et inéquitable avec tous ceux qu’ils côtoient, s’il est faible parce qu’il vit hors-la-loi, et qu’il s’en trouve par conséquent rejeté, pourquoi faudrait-il le protéger ? Il ne fait que subir les conséquences de ses actes. Si c’est ce genre de faiblesse qui était soutenue, cela reviendrait à favoriser l’iniquité. Le critère de la faiblesse suffit-il donc ? Toutes les faiblesses ne sont pas pitoyables, tout dépend de quoi elles résultent.

                2° C’est de solidarité qu’il est question ici. L’État-administration n’est pas trop bien placé pour s’en charger, puisque son fonctionnement interne le voue à ordonner à des ministres. De même que l’État-adminstration s’est mis hors de la société, de même, il prétend réaliser toute la solidarité sociale en son sein. L’État-administration se prétend le moyen ultime en tout. Mais qu’est-ce que serait une société, où toute solidarité ne viendrait que par le truchement de l’administration ? Ce serait un société sans lien, donc ce ne serait même plus une société, elle se dissocierait. La solidarité pré-existe à l’État administration.

                3° Pour prendre un exemple simple : À la base, la solidarité est d’abord familiale. Les parents aident leur enfants quand ils sont trop jeunes, les enfants aident leurs parents quand ils sont trop vieux. Par conséquent, les gens ont toujours faits des enfants, afin de se prémunir pour leurs vieux jours. Maintenant que l’État a pris en charge les retraites, à priori il pourrait sembler aux gens que l’enfantement n’est plus une précaution nécessaire afin d’assurer leurs arrières, mais c’est faux : la faiblesse du renouvellement démographique finit par mettre le système au bord de la faillite, et s’il défaille, plus aucune retraite ne sera assurée... Pour parer à cette perspective de défaut, l’État doit augmenter les charges, ce qui renchérit le travail, ce qui, dans un concert concurrentiel mondialisé, prend une bonne part dans l’accroissement du chômage, mais aussi grève les salaires, ce qui empêche in fine les enfants d’aider directement leur parents lorsqu’ils souffrent d’une retraite trop réduite...

                4° De cet exemple, on voit bien que l’État, s’il a récupéré la solidarité sociale, n’en est pas l’origine, il n’en est que l’intermédiaire. Mais cette intermédiation ne se fait pas gratuitement, contrairement à ce que pourrait faire la solidarité naturelle : un père peut donner gratuitement à son fils, sur ses biens propres, parce qu’il l’aime, mais un employé de la sécurité sociale travaillera toujours contre salaire, pour redistribuer des fonds qui ne sont pas les siens et qui sont prélevés par obligation légale... On ne peut pas vraiment appeler cela de la solidarité. C’est une solidarité factice, une solidarité marchandisée. C’est logique : Depuis quand la solidarité peut-elle être organisé comme un simple marché économique ? Ce n’est pas le même ordre des choses. Ceci, sans compter que la manière dont elle s’organise, le système paritaire, fait vivre des syndicats, dont la raison d’être est la lutte des classes... on a vu mieux comme persepective solidaire...

                5° Il s’ensuit que cette solidarité marchandisée, puisqu’elle résulte en un marché, implique nombre d’intermédiaire qui y participent. Ainsi, toute tentative de réforme de ce marché menace directement ceux-ci : on ne peut plus rien toucher.

                6° Ainsi l’on voit que la captation de la solidarité par l’État, les assurances et les syndicats, a rendu le peuple enclin à être moins solidaire et moins prévoyant, se reposant sur l’instrument économique proposé pour remplir cette fonction. Mais comme cet instrument fait faillite, d’une part l’absence de solidarité dans le peuple paraît de plus en plus, d’autre part la solidarité populaire sans intermédiaire de l’État qui pourrait s’y substituer est grevée à la source par les prélèvements que l’État oblige pour faire fonctionner son système.


              • 1 vote
                VINASAT-2 VINASAT-2 5 mars 2015 01:06

                @ffi
                Je suis pas d’accord

                le probléme que je constate c’est que je travail pour rien , quand je travail pas j’ais rien
                mais alors faut faire quoi ?

                avais vous peur de la dictature prolétaire (majorité) ? démocratie direct

                et je constate aussi que nous ne somme pas dans un vrais monde capitaliste puisque

                les dette perte des riche (fort) sont payer par les faible et les bénéfice reverser au fort et pas proportionnellement

                nous somme dans une dictature des fort(riche )

                notre société marche sur la tête !!! nous somme clairement pas oligarchie mais en dictature héritière( monarchique moderne )parage des bien et capitaux entre fis de sans fin

                personnellement je suis pour la dictature prolétaire dur (démocratie directe )


              • vote
                ffi 5 mars 2015 02:55

                @VINASAT-2
                le hic, c’est que ton "prolétaire", c’est une catégorie intellectuelle, qui sert dans quelque théorie politique, mais qui n’a pas de réalité concrète. C’est tout au plus un genre de moyenne statistique.

                Or, dans la réalité, qui agit ? N’est-ce pas des personnes réelles ?

                Ou bien est-ce des moyennes statistiques ?

                Comme l’action vient des personnes réelles, ne te faudra-t-il pas alors, pour réaliser ton projet, incarner ces moyennes statistiques en des personnes charnelles, sortes de représentants ? On les a déjà, ce sont les syndicalistes et autres élus : cela fait longtemps qu’ils mangent à la table des puissants. Quant aux apparatchiks soviétiques, de ce qu’on à vu, la représentation fidèle des prolétaires, ce n’était pas leur fort.

                La démocratie, c’est un système complexe : il faut bien l’organiser. Or ce sont toutes ces petites mains qui sont en charge de l’organiser qui défaillent et se corrompent. Ils se font des salaires confortables et ça leur suffit. La politique n’a pas besoin de tant d’intermédiaires. Surtout que les intermédiaires prennent toujours leur marge...

                 

                Mais ne te trompe pas : je ne suis pas libéral, je suis pour les monopoles. Pas pour des monopoles à l’échelle de la nation, mais pour une multitude de monopoles locaux. L’État-administration centralisé devrait se retirer des localités, et se consacrer à ce qui est le Bien commun, il devrait restreindre son périmètre d’intervention. Il n’y a que dans la localité, la proximité, là où les gens se côtoient, donc se connaissent, que la démocratie directe a un sens.

                 

                Sais-tu qu’avant le 18e siècle, les campagnes étaient organisées en communautés villageoises et qu’aucun champ n’était enclot ? Comment donc faisait les gens pour organiser les pâturages et les cultures, les semailles et les moissons ? Ils s’organisaient ensemble, en discutant. L’autorité supérieure n’était là qu’en cas de désaccord pour les arbitrer.

                Les gens doivent pouvoir s’organiser localement, librement, directement entre eux, sans passer par l’administration. Celle-ci ne doit être là que pour faciliter les projets, arbitrer certains désaccords, maintenir l’ordre. 

                 

                On a tout ce qu’il faut par nature pour se passer de l’intermédiation totalitaire de notre État-administration, comme disait Toqueville, dans de la démocratie en Amérique : 

                ------------------------------------------------------------------------------

                Au-dessus de ceux-la s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?

                C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre ; qu’il renferme l’action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même. L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses : elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.

                Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.

                ------------------------------------------------------------------------------

                Et en plus, la vie serait plus exaltante !


              • vote
                VINASAT-2 VINASAT-2 4 mars 2015 13:42

                • 5 votes
                  lemi lemi 4 mars 2015 14:20

                  @VINASAT-2
                  ben voilà, pas une faute d’orthographe


                • vote
                  VINASAT-2 VINASAT-2 4 mars 2015 14:26

                  @lemi  :-P


                • 1 vote
                  Miville 5 mars 2015 21:07

                  Il faut en finir une fois pour toutes avec le mythe d’Athènes "berceau de la démocratie", comme on commence enfin à le faire avec celui de Voltaire, "apôtre de la tolérance". Athènes fut la cité de mentalité la plus élitiste, raciste, anti-humaniste, et esclavagiste de tout son millénaire. Pour y être un ayant droit à la parole, il fallait avoir subi l’agôgê, une initiation à base pédophile en premier lieu, militaire ensuite, et mentale (pas vraiment intellectuelle) en troisième lieu seulement à titre facultatif pour les techniques de ruse.


                  Cette initiation sexuelle par des mentors eux-mêmes initiés d’un cercle de plus haut niveau était là pour garantir le formatage parfait des futurs votants, comme dans les programmes de la CIA. Le service de ces mentors était coûteux, hors de la portée d’un revenu familial moyen, si bien que les archéologues ont dû réviser très à la baisse la part de votants dans l’ensemble de la population : un pourcentage plus faible que celui de la gentry dans la société victorienne. Aucune liberté de pensée, chacun surveillait les dires et les émotions de chacun. La ville vivant de piraterie essentiellement, elle se devait d’avoir un gouvernement le plus secret possible, d’où le symbole du hibou.

                  Le démos n’était pas le peuple mais une sorte de club fermé sélect (tiré du verbe dai, séparer, qui a donné aussi démon), le mot était employé par opposition à phratria qui signifiait le groupe familial et naturel d’origine. C’était donc une société se voulant anti-naturelle essentiellement, fondée sur la possession sexuelle anale subie avant la puberté et tout au long de celle-ci par l’autorité politique, de manière à ce que les individus du démos soient téléguidables par voie télépathique. Pas étonnant que Socrate y ait subi le sort qu’on lui connaît : le démos était programmé lyncher en grande priorité quiconque par un effort de lucidité pourrait remettre en question son emprise.

                  La plupart des Grecs détestèrent Athènes en tant que ville abusive et aussi prête à trahir le pays en faveur d’empires étrangers, jamais ce ne fut la capitale de la Grèce unifiée avant 1830. L’aristocratie romaine aima cette ville une fois qu’elle fut devenue leur destination de tourisme pédophile de luxe (et leur modèle de snobisme culturel, pour le plus grand malheur des 99% : entre autres, toutes les philosophies athéniennes s’entendirent pour mépriser le travail manuel et condamner tout projet de société meilleure), d’où son prestige dans la culture latine dont nous avons hérité, bien que le choix de cette ville comme modèle positif par les Maçons ait pesé encore davantage pour en faire un sujet d’étude obligatoire au lycée. La Grèce actuelle ferait mieux de changer de capitale pour ne plus être cette ombre du chien de l’Europe qu’elle est devenue.

                  • 1 vote
                    VINASAT-2 VINASAT-2 5 mars 2015 21:29

                    Myret Zaki

                    Le capitalisme n’existe pas

                    Des Etats qui récompensent l’échec de firmes capitalistes avec notre argent, c’est tout sauf du capitalisme. Comment faire confiance à de tels Etats ?

                    La crise financière a fourni l’occasion, à maints commentateurs, de faire le procès du capitalisme. C’est pour contester les abus du capitalisme financier qu’est né le mouvement Occupy Wall Street. Sauf que le coupable, ce n’est pas le capitalisme. Car le capitalisme n’existe pas.

                    Nos économies sont hyperadministrées

                    C’est un mythe que nous vivons dans un tel système. Cela fait une quinzaine d’années que les Etats-Unis, parangon du capitalisme occidental, ont dérivé vers un système très différent, bien plus dangereux. Celui-là répond aux vœux d’une oligarchie politico-financière de tirer tous les bénéfices du capitalisme, sans jamais plus en payer le tribut. C’est ainsi que Washington pense maintenir sa suprématie contre Pékin ; en cédant à la tentation de trafiquer elle aussi les lois et les réalités de son économie pour ne jamais paraître en déclin. A l’origine, notre capitalisme occidental se veut démocratique et libéral. Il repose sur les notions d’individualisme, de libre entreprise et d’auto régulation des marchés. Or sous l’influence du Trésor américain et de la Fed, et en vertu de la doctrine « too big to fail », nos « économies de marché » sont devenues les plus administrées de toutes. Même le mot libéralisme n’a plus la cote, tant il trahit l’écart vertigineux entre théorie et réalité. Nos Etats ont fait voler en éclats les lois du marché, faussant le jeu pour empêcher les banques de faillir. Dans un capitalisme libéral, une entreprise doit pouvoir réussir sans limites, mais aussi échouer sans limites. C’est seulement ainsi que le système s’auto-régule et se nettoie. Et l’individualisme, pilier du capitalisme anglo-saxon, veut que chaque acteur jouisse des fruits de son labeur, et paie aussi ses risques de sa poche. Or aujourd’hui, on laisse les lois du marché s’exercer uniquement en phase de hausse, lorsqu’elles permettent aux firmes de s’enrichir au plan privé sans limites. Et quand ces mêmes firmes défaillent suite à leurs propres abus, l’Etat canalise des ressources publiques illimitées pour les dédommager. Récompenser l’échec, c’est tout sauf du capitalisme libéral. C’est de l’économie planifiée. Sauf qu’ici, l’Etat ne planifie pas pour le plus grand nombre, comme le faisait l’URSS ; il planifie pour le plus petit nombre. C’est le pire des deux mondes : du socialisme inversé, du capitalisme assisté par l’Etat, de la spéculation subventionnée, de l’individualisme entretenu, de l’irresponsabilité financée à crédit. Un système perverti où l’Etat, au lieu de jouer l’unique rôle qui justifie son existence – à savoir veiller au maintien de conditions de vie décentes pour la majorité des habitants de son territoire – n’est plus là que pour redistribuer le bien collectif en faveur de firmes puissantes. Dès lors, ces dernières gagnent à double : sur les marchés financiers lors des hausses, et sur le dos de la collectivité lors des baisses. L’essence même du capitalisme libéral a été violée.

                    Un système étatiste en guerre

                    L’exemple le plus évident est l’immunité dont jouit Goldman Sachs. Le 10 août, on apprenait que la justice américaine avait renoncé à des poursuites pénales contre le géant de Wall Street, « faute de preuves ». La justice n’a pu prouver ce que tout le monde sait, à savoir que la firme pariait contre les actifs subprimes qu’elle vendait à ses propres clients. Quelle quantité de scandales suffirait à incriminer une banque aux Etats-Unis ? Aucune. C’est un véritable exploit pour un pays que d’arriver, suite à une crise de cette gravité, à ne trouver aucune banque ni aucun individu responsables. Une telle situation ne pourrait exister dans une économie de marché, car le respect de la règle de droit y garantit la pérennité même du monde des affaires. Le même interventionnisme qui veille à l’impunité absolue des fleurons de l’économie américaine se traduit par un protectionnisme évident à l’encontre du reste du monde. Même les banques britanniques ne sont pas à l’abri sur sol américain, à l’instar de l’enquête dirigée à présent contre Standard Chartered. Le débat qui oppose des penseurs de droite empressés de défendre le capitalisme, à des penseurs de gauche empressés de le dénoncer est parfaitement dépassé. Le vrai débat doit opposer les étatistes aux libéraux. Se réclamer aujourd’hui du capitalisme libéral et défendre en même temps des firmes capitalistes vivant aux crochets de l’Etat relève de l’imposture. Quant aux Etats du monde capitaliste, qui (à part leurs clients minoritaires) peut encore leur faire confiance ?


                    • 1 vote
                      VINASAT-2 VINASAT-2 5 mars 2015 21:38
                      1. le démocratie n’existe pas

                        Par Jean HUCK

                        Le monde occidental, et la France en particulier, vivent depuis presque trois siècles sous une escroquerie digne des plus grands écrivains rocambolesques. Le comte de Monte Cristo à l’envers.

                        Il y eut trois Révolutions majeures au XVIIe et XVIIIe siècle : la Révolution Anglaise menée par Cromwell, la Révolution américaine, l’insurrection des treize colonies anglaises d’Amérique du Nord et enfin la Révolution Française. Toutes trois germèrent au sein de ce qu’il faut bien appeler des "Etats Généraux", quoique les modalités fussent différentes. Et toutes trois ont pour origine des difficultés financières :

                        - c’est à propos d’une aide refusée par le Parlement que Jacques 1er l’a dissous, générant le soulèvement des Commons,

                        - c’est à propos d’un impôt que les divers Congrès des Commonwealth d’Amérique du Nord entrèrent en dissidence

                        - c’est enfin pour résoudre une crise d’origine financière que Louis XVI convoque les Etats Généraux, avec les suites que nous croyons savoir.

                        Dans les trois cas, le moteur du soulèvement, son coeur, est constitué par les classes moyennes, qui s’appelle en France le Tiers Etat. Il faut bien comprendre que les classes laborieuses : ouvriers industriels ou agricoles, petits paysans, etc... ne font absolument pas partie de ce Tiers Etat.

                        Dans les trois cas se dégage une constante : les classes moyennes revendiquent "une place" dans les délibérations qui ne soit pas consultative, mais bien délibérative. Et dans les trois cas, elles obtiendront satisfaction :

                        - les Commons anglaises continueront à compter vis à vis du gouvernement de Sa Majesté

                        - les "coloniaux" demeurés sur le sol des colonies, car les states supérieures ont en grande partie émigré vers le Canada, créeront une République quasi entièrement gouvernée par des membres des classes moyennes

                        - enfin, bon gré mal gré, le Tiers Etat, après l’épisode de l’intervention de l’Armée des Princes, la condamnation de Louis XVI et la Terreur, obtiendront satisfaction après Thermidor : suite à l’émigration, le pouvoir leur échoit.

                        Mais dans les trois cas, l’Histoire, écrite très postérieurement, décrit ces évènements comme des "soulèvements du peuple". Rien n’et plus FAUX : certes, des éléments du peuple sont présents dans les affrontements, mais la majorité des "armées" est composée de milices souvent antérieures aux évènements, et fortement encadrées par des "yeomen", petits propriétaires, artisans, etc.... En réalité, ce sont trois "prises de pouvoir" par les classes moyennes au détriment des classes supérieures. Le "peuple", les petites gens, n’y a pas place et il est dès le départ entendu qu’il ne l’aura jamais.

                        Pour grossir le trait, ceux qui accèdent "aux responsabilités" peuvent être qualifiés de "millionnaires" ; ce sont des membres très riches des classes moyennes n’ayant pas eu l’opportunité d’accéder (par mariage souvent) aux strates supérieures et donc de jouir des privilèges, prébendes et passe-droits y afférents.

                        Car la suite de ces "révolutions" est édifiante à bien des égards : le premier soin des législateurs sera dans les trois cas de sanctifier la propriété, en omettant soigneusement d’inscrire un axiome faisant jusqu’à nos jours force de loi : "Possession vaut droit".... quelle que soit l’origine de cette "possession" ; l’exemple le plus frappant étant la "conquête de l’Ouest" des Etats Unis qui ignore totalement les indigènes (et les massacrera in fine). Et l’on ne s’intéresse pas assez à mon avis à la vente des "biens nationaux", possessions de l’Eglise ou de nobles émigrés qui donna lieu à une vaste foire d’empoigne.

                        Toute prise de pouvoir rend nécessaire un "discours fondateur", élégie généralement d’un caractère fort élevé et philosophique, rédigée minutieusement pour berner le lecteur inattentif. En l’espèce, en France, c’est la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

                        "Tous les hommes naissent et vivent égaux en droits" .... ou en Droit ? Distinction capitale et confusion pas innocente du tout. Dans un sens, ils ont tous les mêmes droits (à définir, ce qui à ma connaissance a été fait très imparfaitement) dans l’autre, ils sont égaux devant la Loi. Vous conviendrez que la différence est de taille. Je pencherai d’ailleurs pour la seconde hypothèse, vu les demandes du Tiers d’être traité à l’égal des Grands Nobles et du Haut clergé.

                        Oui, mais le Droit, qu’est que le Droit ? La France est un pays de Droit Latin, de Droit écrit. Ce qui n’est pas écrit n’existe pas, à l’inverse, ce qui est écrit est imposé à tous. Si ce qui est "juste" n’est pas écrit, il est nul de Droit, et si ce qui est "injuste" ou "immoral" est écrit, il a le primat sur toute autre considération.

                        De là les "grosses" de jugement obligatoires, de même que les Décrets d’Application écrits, forcément, pour qu’une Loi entre en vigueur. Ce qui permet d’astucieuses et délicieuses acrobaties, depuis la non-parution des Décrets (dont l’énumération emplirait un annuaire de bonne taille) jusqu’aux arguties dénaturant ou même inversant l’esprit de la Loi, en passant par des dispositions carrément inapplicables rendant donc ladite Loi inopérante.

                        Notre République, depuis les origines jusqu’à la Ve, est fille du Directoire, ce marigot dans lequel les nouveaux puissants baignèrent et barbotèrent dans toutes les turpitudes, pour finir par se coucher devant un petit Général (physiquement, parce qu’intellectuellement...) que l’on appelait jusque là "le Chat botté". C’est une construction (assez bien agencée d’ailleurs si l’on fait abstraction de toute morale) destinée à donner au Tiers Etat tous les avantages, privilèges et prébendes de l’Ancien Régime, auparavant réservés à la noblesse et au clergé.

                        Tous le reste n’est que fariboles, billevesées et calembredaines.

                        Vous dites que "cette République est devenue pourrie", Marianne titre "Comment l’argent a pris le pouvoir" ? Zéro pointé les amis : ça n’a jamais cessé depuis l’Ancien Régime, seules les têtes de guignols "élus" ou autres ont changé SUR LE DEVANT DE LA SCENE, parce que derrière, ce sont les mêmes depuis Thermidor. Mais de celles-là, des VRAIS puissants et riches, on ne parlera JAMAIS.



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès