Stupeur est le mot adéquat pour décrire la venue de cet état fébrile - qui laisse rapidement place à la tristesse - en apprenant le décès de Alain Corneau.
Malgré cela, j’ai commencé sa lecture en étant persuadée qu’il s’agissait simplement d’une critique acerbe à l’encontre du réalisateur, dont le dernier film serait raté à un tel point que l’on peut se permettre d’écrire que son talent s’est éteint.
Mais non, la méprise (ou le déni ?) n’est plus permise et la froide évidence me rattrape brutalement au bout de quelques lignes : Alain Corneau avait 67 ans lorsque son dernier souffle s’est éteint dans la nuit du 29 au 30 août dernier.
Je ne saurais trop vous conseiller de visionner les bonus qui accompagnent le DVD de Stupeur et tremblements ( Alain Corneau - 2003 - avec Sylvie Testud - d’après le livre de Amélie Nothomb ). Notamment le reportage Stupeur au Japon, qui montre toute l’humanité, l’ouverture d’esprit, l’humour et la gentillesse d’Alain Corneau...