The Gift : la licorne de Deckard (Blade Runner)
The Gift (Le Cadeau), c'est avant tout un court-métrage futuriste réalisé par Carl Erik Rinsch. L'action prend place dans un futur proche en Russie :
The Gift est à l’origine un film de promotion pour la marque de téléviseur Philips. Ridley Scott (sa boîte de production Ridley Scott Associates) a ainsi lancé la réalisation de 5 films (courts-métrages), censés mettre en valeur les qualités des nouveaux téléviseurs de la firme précédemment citée.
Première.fr précise que « Le cahier des charges, outre la durée courte, était de travailler sur les mêmes dialogues : « C’est quoi ? Une licorne. Je n’en avais jamais vu une d’aussi près. Va-t-en ! Va-t-en ! Je suis désolé. » Sans doute en hommage à la fameuse scène coupée de Blade Runner de Ridley Scott où Deckard (Harrison Ford) rêve d’une licorne... »
Carl Erik Rinsch (qui était sur les rangs pour la réalisation du reboot d’Alien) s’est donc attelé à ce court-métrage "Le Cadeau" dans le cadre de ce cahier des charges, avec un certain succès, pour ne pas dire un succès certain, si l’on en croit l’intérêt porté par les grands studios :
« De quoi attirer l’attention de la plupart des studios hollywoodiens, bluffés par ce court. Tous ou presque ont décroché leur téléphone pour contacter Rinsch afin d’acquérir les droits d’utilisation de The gift en vue d’en tirer un long-métrage. Une bataille d’enchères s’étant engagée entre la 20th century Fox et Warner. La première a un avantage : c’est le studio où a été crée la saga Alien et comme Rinsch reste le protégé de Ridley Scott ( il réalise beaucoup de pubs pour RSA, sa société) »… (première.fr - Carl Erik Rinsch : son dernier court-métrage fait courir le tout Hollywood)
Pour creuser davantage le mystère de la licorne de Deckard (Attention : spoiler !) et en savoir davantage sur l’histoire tumultueuse du chef d’oeuvre de Ridley Scott :
Sur ecranlarge.com (Director’s cut : le mystère de la licorne)
Extrait : En dehors de la voix-off qui annihile toutes les ambiguïtés et détruit l’ambiance claustrophobique du film (Nous y reviendrons dans un futur chapitre : Le son de Blade runner) et dont la suppression permet au film d’être encore plus funèbre, le principal et pourtant infime changement opéré par Ridley Scott sur cette deuxième version concerne ce fameux rêve de licorne que fait Deckard devant son piano. L’histoire dit qu’il a fallu qu’il se batte avec le studio pour obtenir ce plan, y compris pour le "Director’s cut" qui, nous le savons aujourd’hui, n’en est pas vraiment un. (Cf : I, 6 ci-dessous) ...
Sur cafardcosmique.com (Blade Runner de Ridley Scott [1982]), d’après « Do Androids Dream Of Electric Sheeps ? » [1966] de Philip K. Dick
Extrait : [version Director’s Cut 1992] Ridley Scott n’a pas eu le champ totalement libre, mais il a pu se rapprocher de la version originale du film :
Tags : Cinéma Musique Culture Etonnant
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