Le 11 septembre, Mylène Farmer osera t-elle s’envoyer en l’air ?

Mylène Farmer se sépare de son sextoy. Mais ce n’est pas tout : le 11 septembre, la chanteuse sulfureuse se déhanchera au Stade de France. Cette fille n’a t-elle donc aucune pudeur ?
Mylène Farmer est-elle encore, toujours, celle par qui le scandale doit trouver son aboutissement ? On est en droit de se le demander et si j’avoue, pour ma part - mes fidèles lecteurs peuvent en témoigner - ne pas être d’un naturel farouche, je trouve que la flamboyante et sulfureuse chanteuse dépasse les limites de l’admissible.

Aujourd’hui quelques folliculaires numériques nous apprennent l’impensable. Certes on savait que la créatrice de succès tels que « Maman a tort », « Pourvu qu’elle soit douce » et autre « Déshabillez-moi » n’était pas bégueule, mais de là à se séparer de son propre sex-toy...
Cette star un peu diva maîtrise parfaitement le discours marketing et sait entretenir le mystère autour de son travail, dosant savamment ses apparitions médiatiques. Elle a aussi su merchandiser à l’envi son image. Comme si ses concerts étaient le prétexte à vendre des t.shirts, des casquettes et autres quolifichets. Mais sortir d’une prestation de Mylène Farmer avec une boucle d’oreille griffée à son nom, ce n’est pas la même chose que de sortir avec un godemiché dans un cercueil. Je m’explique.
Sextonic. C’était déjà le titre d’une chanson de la rousse artiste à la voix fluette. Mais c’est également ainsi qu’elle a baptisé son godemiché oblong, sombre et puissant qu’elle a déjà commencé à écouler en toute légalité sur Internet.
Attention, il n’y en a pas pour tout le monde. L’objet coûte la bagatelle de 100 euros et n’existe qu’en un tirage limité à 1000 exemplaires. Curieusement, alors que Sextonic (la chanson) ne sera pas chantée sur scène, Sextonic (le sex-toy) accompagne le lancement de la tournée de la chanteuse...
Car Mylène Farmer ne lance pas de missile, elle lance des sex-toys. Il est certain que ces engins sont plus pacifiques que des bombes. Mais pas moins explosifs. Surtout quand leur emballage a la forme d’un... Cercueil. Et surtout quand on choisit avec précision le jour où l’on décide de le faire exploser à la face du plus grand nombre.
Car, amis lecteurs, vous n’avez pas tout vu. Je ne suis pas loin de penser, avec les satanistes qui voient en cette rousse incantatrice l’incarnation d’une chatte maléfique, qu’au mauvais goût elle joint la perversité la plus sombre. S’emparer des corps de son public prépubère, via son engin sexuel diabolique, ne lui suffit pas. Elle veut désormais s’emparer de leur âme.
Le 12 septembre prochain, son jour anniversaire, Mylène Farmer doit se produire au Stade de France. Comme par hasard, les mercantis ont décidé que cela ne suffisait pas. Pour cela ils ont fait tourner à plein la planche à billets de concerts. Une date a été rajoutée. Logiquement, le choix aurait du se porter sur le 13 septembre, chiffre diabolique entre tous. Mais non, la rousse perverse a décidé de lancer son scud moite de libidineuses et poisseuses pensées, le 11 septembre.
En bonne affairiste elle a compris depuis longtemps combien cette date fatale pouvait lui rapporter. Les théories les plus originales, les plus osées, les plus inouïes ? Balayées. Comme si elles n’avaient aucun fondement, les voilà percutées de plein fouet par un missile phallique. Hein, tu le sens mon fuselage dans tes tours jumelles !
Mylène Farmer, ceux qui voient le mal partout ne lui disent pas merci.

Tags : Musique Marketing Humour Sexe 11 septembre 2001