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La leçon de Papandréou

La leçon de Papandréou.

Attention ! Ceci n’est pas la réalité ! C’est un détournement.

 

Donc à ne pas prendre pour argent comptant, catégorie "humour".

Tags : Humour Grèce




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5 réactions à cet article    


  • 11 votes
    JahRaph JahRaph 7 novembre 2011 13:58

    @Erwanet : ce serait drôle si cela correspondait à la réalité. Mais ce faux discours ne correspond en fait qu’à la propagande néo-libérale qui nous est servie à toutes les sauces.
     
    Saviez-vous que (selon les différents calcus d’économistes de tout bord), 80 à 90% de la dette publique française (par exemple) provient des seuls INTERETS CUMULES depuis 1973, date à laquelle nous nous sommes OBLIGES à payer des intérêts ???!!!
     
    Seul 10 à 20% de la dette publique provient de la différence entre les recettes et les dépenses de l’état. Là encore, il convient de regarder de manière précise avant de crier "Trop de dépenses !". En effet, le décrochage provient de l’effritement progressif des recettes, et non d’une inflation des dépenses de l’état. Le coupable : la multiplication des niches fiscales à l’intention des riches.
     
    Qu’en pensez-vous ?


    • 4 votes
      Erwanet Erwanet 7 novembre 2011 14:29

      JahRaph : "En effet, le décrochage provient de l’effritement progressif des recettes,"
      .
      Mais oui, bien sûr... Avec la France, pays significatif où les prélèvements obligatoires (vs PIB) sont les plus élevés au monde.
      Franchement, il faut être un gros malade pour vouloir augmenter les recettes en saignant encore plus les contribuables..


    • 6 votes
      JahRaph JahRaph 7 novembre 2011 18:25

      @Erwanet : on peut augmenter les recettes sans "saigner encore plus les contribuables", par exemple en supprimant certaines niches fiscales, qui n’avantagent que les plus riches des français (et ne créent que très peu de consommation intérieure).
       
      "Mais oui, bien sûr" : tu as l’air sceptique, pourtant les chiffres sont tétus. Je ne suis pas expert en économie, j’ai donc dû me taper des tas d’articles sur le sujet, ainsi que quelques bouquins de vulgarisation, pour savoir d’où provenait la dette ; ce que je dis ne s’apparente donc pas à un avis, mais à un savoir.
       
      Si tu le contestes, libre à toi, mais j’aimerais lire tes arguments !
       
      Il est vrai que la France est le pays où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés au monde. Pour autant, cela n’infirme pas ce que j’ai dis dans mon précédent commentaire.
       
      Je te conseille l’excellent bouquin de Holbecq "Dette publique, une affaire rentable". Si tu as des sources, je suis preneur.


      • 2 votes
        Erwanet Erwanet 7 novembre 2011 18:53

        La dette a pour origine les dépenses indécentes de l’Etat qui depuis plus de 30 ans a toujours voté des budgets déficitaires. Il faut bien nourrir les hordes de fonctionnaires assoiffés d’argent public qui pillent les finances de l’Etat français. La France est suradministrée et vit également bien au dessus de ses moyens. L’Etat doit se cantonner à ses fonctions régaliennes.
        Rajoute à ça le coût du travail qui plombe les entreprises et génère du chômage très coûteux, des retraites par répartition financées à 10% par de la dette supplémentaire (et ça ne va pas aller en s’améliorant) et enfin pas mal d’assistanat de masse et on arrive dans le mur.
        Je suis chef d’entreprise, je n’ai plus du tout envie d’embaucher dans ce pays.
        Tu fais quoi toi ? Tu es fonctionnaire ? Tu vis grâce à mes impôts, taxes et charges ?
        .
        Tiens JahRaph, je te conseille cette lecture (d’actualité) pour rafraichir tes idées et propos, que tu peux te procurer ici :
        http://www.contribuables.org/boutique/product.php?id_product=93
        ou ici "commander" :
        http://www.lecri.fr/2011/10/28/la-crise-de-la-dette-souveraine-francaise/26744


      • vote
        joelim joelim 7 novembre 2011 20:16

        Il faut certes ne sauvegarder que le fonctionnariat utile, mais c’est quand même le plus important de loin. Routes, écoles, hôpitaux, justice, sécurité, université, etc., ce ne sont pas des aumônes (forcées) des entreprises mais des services collectifs liés à la richesse fournie par le travail des gens. 


        Le chef d’entreprise n’a pas que des salaires à verser, il a des impôts car il utilise les routes, il n’a pas à former ses salariés depuis la maternelle, sa société est protégée grâce à la justice et à la police, etc.

        La difficulté en France est que les lois sont faites pour les grands groupes (pour des raisons de copinage politique/partage des points de vue...), pas pour les PMEs, qui sont pourtant les viviers d’emplois. Allez comprendre...

        Mais les prélèvement obligatoires des grandes entreprises, avec tous leurs moyens de défiscalisation, légaux ou non (ou à moitié), ne sont pas lourds. Ils sont même très légers, dégressifs comme on dit. 

        Voir l’exemple de Bettencourt, c’est la raison pour laquelle les budgets nationaux ont été en déficit, et que 80 à 90 % de la dette existe.

        Il eut fallu ne pas créer de déficit structurel, en fiscalisant justement ceux qui font d’énormes bénéfices. Mais c’est le contraire qu’il s’est passé, à cause de l’idéologie folle consistant à penser qu’en les défiscalisant, ils vont créer des emplois en France. Macache ! Ce soviétisme des Giscard, Chirac et Sarkozozo, c’est ce qui a tué les comptes de la France.

        Rendez-vous compte : les salariés remboursent plusieurs fois de suite (à cause du report de la dette) de l’argent à des gens qui auraient dû contribuer comme les autres et qui grâce à la droite néolibérale n’ont pas eu à le faire. Arnaque multiple : c’est la multiplication des petits pains... La droite peut être fière d’avoir méga-enrichi les riches, et cela au détriment des pauvres, de la classe moyenne et aussi des PMEs !


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