Guy Millière appartient à différents think-tanks néo-conservateurs et libéraux ou pro-israéliens. Il est éditorialiste à la Metula News Agency et à Israël Magazine.
Il est membre de la rédaction du site internet catholique,
néoconservateur et pro-israélien www.drzz.info. Il publie une chronique
dans le journal Les 4 Vérités. Il est traducteur et adaptateur en langue française du site de Daniel Pipes. Il a participé aux travaux de l’American Enterprise Institute et de l’Hoover Institution. Il a été conférencier pour la Banque de France, membre du comité de rédaction d’Outre-terre, revue de géopolitique dirigée par Michel Korinman. Il a participé à l’édition d’ouvrages libéraux contemporains comme La constitution de la liberté de Friedrich Hayek en 1994 dans la collection Liberalia,
puis dans la collection « Au service de la liberté » qu’il a créée aux
éditions Cheminements en 2007. Il a également été rédacteur en chef de
la revue éponyme Liberalia de 1989 à 1992. Il a été
vice-président de l’Institut de l’Europe libre ainsi que Président et
membre du conseil scientifique de l’Institut Turgot. Il fait partie du comité directeur de l’Alliance France-Israël présidée par Gilles-William Goldnadel.
Guy Millière est, avec Yves Roucaute, l’un des universitaires français qui ont soutenu Bush
aux élections présidentielles américaines de 2000 et 2004, et avait,
dans l’un de ses ouvrages, prévu sa réélection en 2004. Il avait
également publié des articles souhaitant l’élection du candidat du parti
républicain en 2008, et lui avait apporté son soutien[2].
Il a soutenu l’invasion de l’Irak en 2003, en reprenant l’argumentaire
de la présence d’armes de destruction massives dans ce pays et du
caractère inhumain et dangereux de la dictature de Saddam Hussein. Il
reprend depuis plusieurs années les thèses néo-conservatrices : les États-Unis
doivent contribuer à une recomposition du monde (et notamment du monde
arabe) y compris par des moyens militaires, et cette recomposition est
présentée comme une dissémination de la démocratie. C’est un discours assez partagé parmi les néo-conservateurs[3].
Guy Millière reprend les thèses communément rencontrées chez les
néo-conservateurs américains, notamment en ce qui concerne la France,
objet de critiques multiples en relation avec le conflit
israélo-palestinien. Guy Millière utilise le néologisme politique de Bat Ye’or « Eurabia » pour décrire l’enracinement de l’islam radical en Europé[4]. Il a concernant l’islamisme des prises de positions proches de celles défendues par Daniel Pipes et par FrontPage Magazine[5].
Polémique avec C. Gabizon et J. Weisz [modifier]
En 2006, Cécilia Gabizon et Johan Weisz publient un livre intitulé OPA sur les Juifs de France : enquête sur un Exode programmé
dans lequel ils dénoncent une manipulation issue de milieux
pro-israéliens pour instrumentaliser les émeutes de banlieue survenues
en France afin de provoquer le départ de quelque 30 000 Juifs français (dont beaucoup font partie de la communauté juive de Sarcelles) vers Israël.
Guy Millière réagit alors sur ce fait « outrancièrement », selon ses termes[6],
dans les médias où il a l’habitude d’intervenir et qualifie les auteurs
du livre de « juifs antisémites ». Ces propos lui vaudront d’être
traduit devant la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de
Paris, où Guy Millière sera condamné en première instance pour
diffamation envers les auteurs du livre. Dans un premier temps, il
tentera de faire appel de ce jugement pour finalement se rétracter et
abandonner sa demande de jugement en appel. [réf. nécessaire]
cet animal est une raclure...