Que faire.
Ah ! Très bien ! Nous
constatons l’état pitoyable des lieux et vous-vous dites que ça ne peut plus
durer. Vous voyez l’incurie de nos politiques de gauche comme de droite. Vous
comprenez la complicité des médias, c’est parfait.
Que fait-on maintenant pour
redonner à l’identité française une crédibilité ? Car il faut bien se
rallier à un particularisme ou un autre quand nous n’avons pas encore l’honneur
et le privilège de l’universalité : être citoyen du monde.
Soyons pragmatiques :
l’identité française a besoin de redorer son blason car on ne peut plus
admettre de fonctionner comme ça ; il serait grand temps de revoir la
copie de fond en comble et de nous demander ce que vivre veut dire, ce que le
partage veut dire.
La non participation du peuple à
la démocratie, c’est une aberration mortelle à corriger d’urgence. N’attendons
pas d’être abusés jusqu’à la limite insupportable, comme les Tunisiens pour
sortir de la déprime, de l’attentisme, des « à quoi bon ! ».
Une révolution préventive est
encore possible si la conscience se rétablit, si on arrête de se faire
matraquer par des informations qui dévoient, des publicités assommantes, alors
notre détermination sera de passer à
l’acte : apporter notre pierre à une véritable démocratie, ne pas
s’asseoir dessus.
Sachons que l’oligarchie défend
ses prérogatives avec culot et cynisme, qu’elle se fout du peuple. La
démocratie se fait régalienne quand le peuple est distrait, qu’il abandonne ses
responsabilités. On doit être trop bien en France pour abandonner ainsi toute
prudence ?
Il est facile de perdre ses
libertés ; il est difficile de les reconquérir. L’oligarchie vous les
grignote un peu chaque jour en faisant ses méfaits en douce, profitant de la
distraction générale.
Une liberté de parole n’est rien
sans la liberté d’intervenir, c’est un truisme mais il y a comme ça des
évidences qu’on oublie et qu’on se charge bien de nous les faire oublier, plus
haut, du côté de la rue du Faubourg St Honoré, dans la cour des honneurs et
déshonneurs.
Premier acte révolutionnaire :
arrêter de consommer, revenir aux produits de base, limiter les déplacements en
voiture, tout ce qui nous paraît banal et qui tient de l’addiction.
Exiger du gouvernement qu’il
encourage les solutions alternatives intelligentes, notamment de ceux qui
veulent se loger à bas prix et vivre mieux, et qu’il n’assassine pas ce qui
vient de la base comme il le fait avec la loi loppsi 2. Exiger qu’il diminue
les taxes des petites entreprises, qu’il desserre le frein à l’innovation.
On sort à la rue pour des
revendications corporatistes. A quand, des sorties massives pour des
revendications plus généreuses de refondation de notre société toute
entière ? C’est d’une constituante dont nous avons besoin.
On dit que le Français est
individualiste. Si cet individualisme s’exerce dans le sens d’une résistance à
ce qui l’asservit, les choses pourraient bien changer, le fruit du travail des
hommes pourrait reprendre sens, ne plus tomber dans les mains d’égoïstes
spéculateurs véreux.
S’indigner, agir, se passionner.
Pas de directives ! Un peu d’imagination et la révolution se passera bien
et il se pourrait que l’on devienne fiers d’être Français.