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poetiste 27 janvier 2011 10:02

Que faire.

Ah ! Très bien ! Nous constatons l’état pitoyable des lieux et vous-vous dites que ça ne peut plus durer. Vous voyez l’incurie de nos politiques de gauche comme de droite. Vous comprenez la complicité des médias, c’est parfait.

Que fait-on maintenant pour redonner à l’identité française une crédibilité ? Car il faut bien se rallier à un particularisme ou un autre quand nous n’avons pas encore l’honneur et le privilège de l’universalité : être citoyen du monde.

Soyons pragmatiques : l’identité française a besoin de redorer son blason car on ne peut plus admettre de fonctionner comme ça ; il serait grand temps de revoir la copie de fond en comble et de nous demander ce que vivre veut dire, ce que le partage veut dire.

La non participation du peuple à la démocratie, c’est une aberration mortelle à corriger d’urgence. N’attendons pas d’être abusés jusqu’à la limite insupportable, comme les Tunisiens pour sortir de la déprime, de l’attentisme, des « à quoi bon ! ».

Une révolution préventive est encore possible si la conscience se rétablit, si on arrête de se faire matraquer par des informations qui dévoient, des publicités assommantes, alors notre détermination sera de passer à l’acte : apporter notre pierre à une véritable démocratie, ne pas s’asseoir dessus.

Sachons que l’oligarchie défend ses prérogatives avec culot et cynisme, qu’elle se fout du peuple. La démocratie se fait régalienne quand le peuple est distrait, qu’il abandonne ses responsabilités. On doit être trop bien en France pour abandonner ainsi toute prudence ?

Il est facile de perdre ses libertés ; il est difficile de les reconquérir. L’oligarchie vous les grignote un peu chaque jour en faisant ses méfaits en douce, profitant de la distraction générale.

Une liberté de parole n’est rien sans la liberté d’intervenir, c’est un truisme mais il y a comme ça des évidences qu’on oublie et qu’on se charge bien de nous les faire oublier, plus haut, du côté de la rue du Faubourg St Honoré, dans la cour des honneurs et déshonneurs.

Premier acte révolutionnaire : arrêter de consommer, revenir aux produits de base, limiter les déplacements en voiture, tout ce qui nous paraît banal et qui tient de l’addiction.

Exiger du gouvernement qu’il encourage les solutions alternatives intelligentes, notamment de ceux qui veulent se loger à bas prix et vivre mieux, et qu’il n’assassine pas ce qui vient de la base comme il le fait avec la loi loppsi 2. Exiger qu’il diminue les taxes des petites entreprises, qu’il desserre le frein à l’innovation.

On sort à la rue pour des revendications corporatistes. A quand, des sorties massives pour des revendications plus généreuses de refondation de notre société toute entière ? C’est d’une constituante dont nous avons besoin.

On dit que le Français est individualiste. Si cet individualisme s’exerce dans le sens d’une résistance à ce qui l’asservit, les choses pourraient bien changer, le fruit du travail des hommes pourrait reprendre sens, ne plus tomber dans les mains d’égoïstes spéculateurs véreux.

S’indigner, agir, se passionner. Pas de directives ! Un peu d’imagination et la révolution se passera bien et il se pourrait que l’on devienne fiers d’être Français.

 

 

 

 

 

 




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