"qui fait plaisir" et, surtout, qui flatte la vanité incommensurable de la populace.
Il faut véritablement être aveugle pour ne pas se rendre compte que "partout sur la planète, le pouvoir est détenu par 1% de la population" ; De même, un navire de croisière est piloté par les milliers d’individus participant la croisière.
La lucidité et le franc-parler de Cotta font plaisir. Néanmoins, la distinction qu’il opère entre plusieurs types d’oligarchies reste trompeuse. En réalité, il existe deux types d’oligarchies : l’oligarchie à caractère nationale et protectionniste, qui œuvre pour le bien du peuple, de l’ethnie (par exemple, la démocratie athénienne), d’un côté et, de l’autre, l’oligarchie à caractère internationaliste, qui travaille à l’enrichissement toujours plus important d’un gang d’hommes de l’ombre déracinés et apatrides et à la destruction des frontières au moyen du "free trade". Alors que la première est naturelle et traditionnelle, la seconde constitue une aberration typiquement moderne.