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babaro 1er mai 2011 00:26

@epapel

assez d’accord avec vous, les arguments d’A.Finkielkraut sont justes et me paraissent sincères.

Je suis moi-même par ailleurs assez indigné sur la dérive de la mondialisation ultra"libérale", sur le choc des cultures et sur le rôle pré-supposé volontaire ou involontaire mais effectif de certains lobbies sionistes essentiellement financiers (donc également audiovisuels et journalistiques), pour me sentir affranchi de parti-pris lorsqu’il s’agit simplement de constater la sincérité de Monsieur Finkielkraut. Pour avoir lu certains de ces ouvrages, écouté attentivement certaines de ses interventions, il m’est toujours apparu extrêmement censé et subtil. Le fait qu’il défende parfois avec un certain aveuglement l’Etat d’israël, s’apparente d’avantage à une inconditionnalité affective qu’à une réelle reflexion politique. Mais peut-on réellement l’en blâmer ? Serions nous toujours aussi objectifs sur les agissements répréhensibles de nos proches si nous les sentions (ou les croyons) en très grand danger ?
Pour moi ( et contrairement à ce que dit Soral sur le sujet) cela ne me semble pas rédhibitoire. J’ai en outre le sentiment que cet homme à quelque chose d’unique tant par la puissance de sa réflexion que par sa courageuse opposition à l’"establishment", aux rumeurs, à toutes formes de lynchage. Il suffit de se rendre sur la page Wikipedia qui lui est consacré pour se rendre compte à quel point les procès en sorcellerie qui lui sont fait notamment sur le sionnisme sont falacieux et exagérés.

[Auteur de nombreux ouvrages sur la littérature, l’amour, la modernité, il défend la notion d’identité, l’idée de transmission, d’héritage, de tradition, ainsi que l’esprit des humanités et la redécouverte du sens du tragique. Il s’est exprimé sur l’antisémitisme et le racisme, sur le multiculturalisme, sur les failles du système éducatif français qui conduisent à la marginalisation des enfants de l’immigration, ou encore sur les guerres de Yougoslavie.]

de même : [Dans Le Juif imaginaire (1981), Alain Finkielkraut interroge l’identité des juifs de sa génération, athées et nés après la Guerre, ainsi que l’histoire de cette mémoire qui implique toujours de garder une distance, sans indifférence ni identification[évasif]. Il explique que les descendants des victimes n’ont aucun titre à se présenter eux-mêmes comme des victimes qu’ils ne sont pas, et dans lequel il analyse le problème que constitue la tentation de l’identification[évasif].]

ou encore : [Mais on aurait tort d’isoler complètement les manifestations antisémites d’un mouvement plus vaste dont les Juifs ne sont pas les seules cibles. Ce n’est pas le moment de nous désolidariser de la France en l’accusant puisque la haine dont nous sommes l’objet vise aussi la France.]

le lien :http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Finkielkraut

Pour moi c’est un homme intègre, pas toujours objectif (qui peut se targuer de l’être à100% ?) mais qui respecte les oppositions intellectuelles quelle quel soit et au bout du compte profondément humain.




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