L’humanité est en crise. On
entend beaucoup parler d’une histoire de cul dans le monde entier. Une petite
goutte d’eau aurait fait déborder le vase.
Les trafics, l’argent sale, les
mensonges pour envahir l’Irak, tout ça, c’est oublié. Oubliée aussi la violence
des propos contre la « vieille Europe » lâche et ingrate sans reconnaissance
du débarquement de 1944 parce qu’elle ne voulait pas s’engager dans cette
guerre.
L’Amérique puritaine va focaliser
toute sa prétendue justice sur le cas de DSK pour y déverser ce qu’elle a de
plus hypocrite, de plus honteux. Le réceptacle, le bouc émissaire est trouvé.
Des tyrans sont renversés dans le
monde arabe que l’on croyait définitivement acquis à la dictature du fait de sa
culture.
Un tsunami au Japon nous dit
l’inconséquence de la recherche de profit au détriment de la vie des hommes et
de femmes de ce pays.
Il souffle dans le monde un vent
dont on aurait tort de penser qu’il n’a pas de sens. Les signes sont là comme
l’annonce d’un grand chambardement.
Les mêmes qui vilipendaient
l’Empire Américain hier se rallient aujourd’hui à son jugement : pas de
pitié pour l’accusé non présumé innocent !
Chez les politologues,
sociologues, psychologues et tout ce qui finit en discours, on tergiverse, on
ratiocine, on est très inquiet : une justice qui ne pardonne pas semble
nous atteindre tous dans notre vie privée.
Et l’on se dit que notre vie
privée est peut-être à remettre en question, qu’il nous manque globalement une
conscience et qu’elle devra s’exprimer.
Peut-être découvre-t-on en ce
moment que le laxisme ne rend pas intelligent, qu’il nous enfume subrepticement
chaque jour.
Le cas DSK serait-il le début
d’un commencement d’une introspection en notre démocratie ? Un gros pavé
dans la mare en tous cas et ce pavé semble peser bien lourd sur les épaule de
DSK.
Que celui qui n’a jamais
péché…vous connaissez la suite. Il n’y a pas que chez les talibans qu’on
lapide. Aux US, c’est plus subtil mais guère mieux.