La technique de NKM : la diversion.

Elle tente par tous les moyens de gagner du temps pour ne pas avoir à répondre sérieusement.
Une fois qu’elle sait qu’elle va devoir se justifier, elle manipule la langue de bois ou l’ironie, qui n’a jamais été qu’une arme de rhétorique d’une faiblesse, du point de vue du logos, patente.

C’est donc le niveau de débat qu’elle cherche à atteindre : langue de bois, ironie, arguments bidons (relevés par Zemmour et même Ruquier, c’est dire si c’est bidon !).

On pourra reprocher à Zemmour de ne pas aller encore au bout du bout, en ne dénonçant pas vraiment l’illusion de démocratie (cf. Etienne Chouard), la mainmise des grands argentiers/industries pharma-militaires sur le monde occidental tout puissant, création monétaire privée (quoique en sous-texte dans le débat sur le retour au franc).

Bref, Zemmour fait une partie du boulot, mais pas tout le boulot. Pas grave, ça marque des points quand même et certains téléspectateurs, j’espère, pourront commencer à tirer la ficelle pour comprendre le reste.
Zemmour est un apéritif de la pensée : il ouvre l’appétit sans rassasier. Après il faut passer à du plat de résistance (au propre et au figuré... la résistance ;o)) mais ce sera avec d’autre chercheurs, auteurs, pamphlétaires qui eux ne passent pas à la TV.
Là aussi, le net est là pour abreuver celui qui cherche à manger à sa faim.

Qui apporte le dessert ?