Marché de dupes :
L’amalgame politico religieux voit à tous les coups le religieux, la
croyance aléatoire l’emporter. Le printemps arabe qui demande une
bouffée d’air frais, démocratique, risque fort de se faire récupérer par
des hommes de la lettre de l’Islam plus que de l’esprit des droits de
l’homme.
Que répondons-nous à ce printemps ? Quelle aide apportons-nous ? Pas
grand-chose et de plus nous exportons une démocratie par la force, ce
qui est on ne peut plus paradoxal.
D’un autre côté, comment voulez-vous voir la neutralité de la laïcité
admise quand la religion et la politique se compromettent ensemble , ce qui est rédhibitoire à toute démocratie ?
la société civile s’est faite avoir, la dictature d’un seul devient dictature théocratique. Islam et démocratie : quadrature du cercle, mission impossible. C’est la charria qui se pointe, la morale de l’inquisition que nous avons connue, côté catholique dans le passé.
Mettre en avant une morale théocratique, c’est toujours dans l’intention de s’y trouver une place avantageuse dans la distribution du pouvoir, une place facile quand on parle au nom du tabou religieux avec ses sacralisations arbitraires et ses interdits. Des politiques qui parlent au nom de Dieu ne peuvent être que des imposteurs mais c’est une bonne couverture en un monde de croyants inconditionnels.
Le printemps arabe ressemble à un automne aux prémices d’un rude hiver.