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vote
ffi 29 octobre 2011 20:19

Là vous faites une terrible réduction de mon propos. Mais peu importe, le raisonnement est le même. La démocratie Athénienne est aussi basée sur la "computation" du peuple : voter en grec se dit  ?????. Littéralement c’est un petit cailloux en particulier utilisé pour le calcul (voir ce dictionnaire grec, appuyer sur la lettre Y en haut, puis sur le mot ?????????? qui apparait à gauche et lire l’entrée  ????? dans le fichier pdf en bas à droite) . Cela a finit par signifier voter (voir traducteur google)
 
Athènes était déjà atteinte par la manie calculatrice des sophistes, en réactions desquels, suite à la catastrophe engendrée alors - dues aux manipulations du peuple, la philosophie fut fondée.
 
Il y a une analogie étonnante entre les sophistes Athéniens et les sophistes des lumières.
 
E. Chouard ne le perçoit pas, car il est prof d’informatique, aussi ne jure-t-il lui-aussi que par la computation - c’est en cela que je parle d’idéologie faussée. Ne cherche-t-il pas un "mécanisme" constitutionnel pour améliorer le système ? Ne l’ai-je pas entendu plaider pour mettre en place un système qui ait les mécanisme de contrôle adéquat pour parer aux vices éventuels des gouvernants ?
 
Je ne suis pas sur cette position. C’est la mise en place de ce système de type mécaniciste et techniciste qui broie les personnes.
 
Mieux vaut fonder au contraire une philosophie du pouvoir apte à rendre les gouvernements vertueux, plutôt que d’inventer moult béquilles techniques pour pallier au vices éventuels de ceux-ci. C’est le plus efficace. C’est ce qu’avait tenté un philosophe comme Platon.
 
En plus, cette philosophie existe déjà : c’est le christianisme. Toute la réflexion sur les péchés capitaux est d’une extraordinaire qualité. La population doit être nourrie constamment de discours moraux pour s’améliorer et devenir vertueuse.
 
Croire que la computation des suffrages du peuple, ou bien que la computation des suffrages d’une fraction du peuple tiré au sort ait une quelconque chance de parvenir à une forme de démocratie quand toute la pensée est gangrénée de scientisme, de sophisme, c’est se tromper lourdement.
 
Cette frénésie de computation, c’est en fait de l’arithmomanie. C’est la dictature de la quantité, du calculatoire, du machiavélisme. Vous allez constater, lors de ces élections, les affres de cette maladie du chiffre qui étreint le pays à travers les discours des candidats. C’est 100% pensée magique.
 
Car computer une quantité d’avis vicieux n’aboutit qu’à des options politiques vicieuses. C’est pourquoi la priorité est à nourrir le peuple et ses gouvernants continuellement de morale pour les mener à la vertu et ainsi améliorer la politique.




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