"Je n’ai nullement chercher à établir le concept de vérité sur le plan scientifique ; mais uniquement sur un plan philosophique"
ça s’appelle la philosophie des sciences. Elle se divise en deux camps :
- Ceux qui ne maîtrisent aucun corpus scientifique particulier, pas même la logique des prédicats, et qui racontent tout et n’importe quoi en usant et abusant de métaphores (ex : médiologie).
- Ceux qui font un travail sérieux de clarification des concepts scientifiques (ex : tous ceux cités dans mon post précédents).
Méfiez vous, historiquement, les premiers ont permis l’émergence du Nazisme et les seconds ont été persécutés. Choisissez votre camps. Les lumières, c’est la rationalité.
Finalement, après avoir relu votre dernier post, ce que vous dites c’est : "Les expériences de type split brain m’ont permis de comprendre que mon concept de ’vérité’ issu de la psychologie du sens commun n’avait aucun sens.". C’est une excellente conclusion. Mais au lieu de rejeter désormais le concept de ’vérité’ ou celui de ’réalité’, consacrez plutôt du temps à les affûter.
Si vous avez une formation scientifique, commencez par Thomas Khunn, ce sera immédiatement parlant pour vous (analyse sociale du travail de scientifique) :
Cela parle précisément des problèmes qui vous intéressent : Le passage du modèle Ptoléméen au modèle heliocentriste, ou encore du modèle Newtonien à la relativité générale... Bref, la question de la vérité scientifique. Khunn a une position proche de celle qui vous séduit (mais que vous comprenez mal) : le relativisme.