Salut ! 

Je vais faire une tentative de réponse à ta question !

Beaucoup d’ analystes convergent ( Clouscard, Michéa ,Soral , Lash ect. ) pour dire que le pouvoir est socialement de droite et sociétalement de goooche ( que je différencie de la gauche de la lutte des classes) 

Et c’ est totalement cohérent , la présidente du MEDef en est caractéristique Michéa a meme dit qu’ elle est à goooche de Aubry : http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/michea-laurence-parisot-est-un-peu-32034

La lecture de Michéa est très intéressante, je sais que tu le lis aussi , j’ ai compris un de ses postulats : que la gauche est dans son génome néolibérale : 

- Il explique que le clivage gauche droite était que les seconds étaient partisans d’ un ordre autoritaire théologico militaire et hiérarchisé et que les premiers progressistes étaient favorable à l’ économie de marché et à l’émancipation de l’ individus, et partisans de la révolution industrielle et scientifique. 

- Donc selon lui prôner un anti-capitalisme de gauche ou d’ extrême gauche est une contradiction dans les termes.

Il explique que plus synonyme de progrès que de peuple, la gauche est redevenue elle même en se séparant du socialisme des classes populaires ( autrement dit la vraie gooche n’ est pas la gauche mais la goooche ).

- C’ est ainsi qu’ il définit l’ alternance unique, la droite applique les mesures libéralo - culturelles de la gooche ( discrimination positive , destruction de l’ autorité à l’ école, légalisation des modèles familiaux alternatif ) et la goooche privatise et cherche à dynamiser la croissance !

D’ ailleurs 98 % des textes sont votés en commun par l’ UMPS au parlement Européen et en définitive ce clivage gauche droite offre aux classes populaires le choix entre bonnet blanc et blanc bonnet !

Pour ce qui est de l’ extrème gooche anti-capitaliste, on est purement dans la schizophrénie : 

- Elle a la même fois religieuse dans le progrès que le libéralisme qu’ elle prétend combattre ; Toute critique envers cette religion du progrès est catalogué par les deux camps de fascistes ou racistes  !

- Pourtant les classes populaires refusent instinctivement ce mythe du progrès, elles sont réfractaires à toute fuite en avant et conservent une dimension morale conservatrice. C’ est ce qui permet de cerner l incapacité qu’ ont les élites de gooche et d’ extrème gooche de comprendre les gens ordinaires du peuple.Et cette incompréhension se traduit vite en mépris du travailleur des classes populaires traités de beaufs à tendance fasciste !

- La gooche devait donc se trouver un autre peuple à défendre, le prolétaire exploité par les puissances du capital est remplacé par la figure de l’ exclu ( l’ homosexeuls, l’ immigré, la femme ) !

Michéa fait des analyses très intéressante, on peut ne pas être d’ accord mais ça mérite réflexion !