désolé, lorsque l’on m’attaque injustement, voire mensongèrement, dès le début d’un message, j’ai tendance à ne pas lire l’ensemble du message, en supposant qu’il sera du même tonneau.

Mais je vais répondre, car votre interrogation est tout à fait légitime, et vous avez donc raison d’insister.

Non seulement 1400 milliards sur les 1700 milliards de la dette sont illégitimes - même s’ils sont légaux (c’est une conséquence, comme beaucoup le savent maintenant, de la loi de 1973, remplacée par Maastricht104 et Lisbonne123) - mais on peu m^me aller plus loin.

En 2006, avant donc l’élection de N.S., la dette publique était au niveau des intérêts, de l’ordre de 1150 milliards d’euros.

Sans cette loi de 1973, il n"y aurait donc pas eu de dettes publiques à cette époque.

L’effet Satkozy,, c’est environ 550 milliards de dettes supplémentaires fin 2011, dont environ 350 milliards de son seul fait (si on enlève 200 milliards d’intérêts supplémentaires).

Alors oui, on peut considérer qu’il n’est pas normal de ne pas faire payer en partie les créanciers. Le plan de vigueur proposé par Marine, contre les plans de rigueur de l’UMP et du PS, s’efforcera d’atténuer ce scandale, avant de pouvoir prendre des mesures plus énergiques encore, lorsque la balance commerciale française aura pu être rééquilibrée : 70 milliards de déficit commercial fragilisent la souveraineté française, et si l’on y ajoute le chômage et la désinsdustrialisation actuels, nous ne pouvons que constater qu’il va falloir se battre sur de nombreux plans.

Très cordialement

B.L.

La "monétisation" partielle de la dette publique, en attendant peut être d’autres mesures, s’inscrit dans cette optique : protéger les "petits épargnants", pas les "gros rentiers", ceux que Maurice allais dénonçait en les taxant de "revenus indus" ou de "revenus non gagnés". Oui, la chasse à la spéculation sera ouverte par Marine Le Pen.