Nous sommes dans une boucle, un bégaiement de l’histoire...
 
Soral cherche à influencer et à intellectualiser un courant politique qui mettra toujours en avant la trouille de l’immigration, des femmes et des étrangers avant les problèmes dus à la finance et qui ne dénoncera jamais la spoliation par l’accumulation de capital.
C’est le petit Otto Strasser de l’époque moderne.
Il sait qu’il n’y a rien à gagner à servir de paillasson à quelqu’un qui le domine, et le fait quand même.
 
Je note au passage qu’il ne dit rien sur l’affrontement idéologique entre Sarkozy et les syndicats, qui est le thème de sa campagne, ses promesses pour un nouveau mandat, et qui va commencer symboliquement le 1er mai.
 
Souhaitons lui d’en finir avec ses propos absurdes sur la "féminisation", "le nationalisme unique défenseur des ouvriers" ou des ses aberrations historiques selon lesquels Cohn-Bendit aurait à lui tout seul fait chuter De Gaulle, ou bien que le PCF était un parti anti-immigrationniste.
Seulement je pense qu’il va au contraire de plus en plus se lepeniser.