Disons que les syndicats actuels sont le fruit de la loi Waldeck-Rousseau, législation qui permet à nouveau aux ouvriers de s’assembler, et qui revient ainsi sur la loi Le Chapelier, qui avait interdit toute association ouvrière.
Mais entre-temps, le modèle économique avait totalement changé : de l’association entre artisans-libres, l’entreprise est devenue une dictature sur des serfs-salariés, selon le modèle capitaliste.
Le syndicalisme actuel correspond donc à ce modèle économique-ci, il est fondé sur la lutte des classes.
Par conséquent, si l’on envisage une rupture avec le capitalisme, il est logique de réformer le fonctionnement syndical actuel, qui devient alors inadapté.