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Schweizer.ch 11 juillet 2012 20:24

Enthoven ne disserte pas sur le politiquement correct, mais sur sa perception du politiquement correct, en tant que politiquement correct lui-même. Du coup, sa définition du phénomène se situe hors de toute réalité :

« - Le politiquement incorrect, c’est en général, un compliment qu’on se fait à soi-même, sur le ton d’une confession douloureuse : "Oui, c’est vrai, je suis politiquement incorrect, que voulez-vous, c’est plus fort que moi, je ne peux pas suivre la même route que les braves gens. Je préfère, quoi qu’il m’en coûte, être lucide et solitaire plutôt qu’embrasser les causes collectives et le despotisme sournois des bons sentiments.  »

Le politiquement incorrect n’est pas un compliment, ce n’est pas quelque chose qu’on doit confesser, ce n’est pas plus fort que soi, tandis que le politiquement correct n’a rien à voir avec la route que suivent les braves gens et n’appartient à aucune cause collective, quelle qu’elle soit. Le seul élément qui tienne la route, dans cette partie du discours, est le "despotisme sournois des bons sentiments".

En fait, le politiquement incorrect, c’est la révolte des esprits libres contre la tyrannie des minorités, raciales, ethniques, étrangères, sexuelles, religieuses, etc., orchestrée par une très minoritaire clique intellocrate dont, j’imagine, Enthoven est l’un des fleurons radioteux. Voici donc la nouvelle base à partir de laquelle le philosophe devrait revoir sa copie.




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