Afin d’édulcorer la critique face au Sionisme et les réactions naturelles
qui devraient en découler, l’outil de propagande cinématographique
opère un semblant d’impartialité en objectant quelques intrusions
sociétales dans le réel.
Pour ne s’intéresser qu’au box office
et autres « Vérité si je mens », les protagonistes de
la dite communauté sont immergés dans des récits où le ciment
moral et culturel sont toujours maintenus en toile de fond. Ainsi, le
Anconina Libéral vaincra la traîtrise qui lui a été faite par la
duperie du négoce. Le Juif New Yorkais, Orthodoxe, vendeur
d’ecstasys, sera rattrapé par le divorce avec sa communauté...ect
Dans
les deux cas, ces fables se situent par delà le Bien et le Mal tout
en effaçant l’archaïsme théologique. Une incroyable pirouette
apologétique de la vérité révélée, seule et moderne devant le
chaos du monde.
C’est aussi le meilleur simulacre pour
l’auto-critique. Les Robins de Robe s’emparent de l’apparat et la
confusion est à son comble. Ni victimes, ni bourreaux et encore
moins initiateurs, il n’y a jamais de tragédies. Les héros passent
dans le temps présent comme ils passeraient dans un roman
philosophique. Nous seuls, pauvres Goys, nous rêverions d’une vie
aussi belle et spirituelle...