"La faune sauvage du Mercantour se porte mieux depuis la présence du prédateur", c’est une évidence scientifique. Le loup est un grand chasseur, certes. Mais ses proies n’en sont que plus véloces. Pour se nourrir, le loup doit faire preuve de grandes qualités intellectuelles et physiques. Le loup n’attaque jamais seul, varie ses techniques de chasse très élaborées, mais surtout, sélectionne soigneusement sa proie. Ce sont les plus faibles - vieux, malades... - qui sont la cible du prédateur. Les animaux en pleine santé sont intouchables. A eux de le rester... jusqu’à la prochaine chasse. Ainsi se perpétue la sélection naturelle et, avec elle, la santé des troupeaux. Car sans le prédateur, il n’est plus de nature, ni de santé...
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