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Walid Haïdar 10 septembre 2012 19:14

@Kemilein : le mode de production qui demande le moins de travail est la permaculture (ce qui se fait à cuba n’en est que très partiellement). Elle demande du travail au départ, pour mettre en place une forêt nourricière artificielle, mais ensuite celle-ci demande très peu d’entretien. Rien que si on combine toutes les techniques actuelles (permaculture, culture sans labour...) on arrive à des rendements énormes en espace et en temps.


L’agriculture dite intensive en plein air est une plaisanterie : elle n’est pas du tout intensive au mètre carré, mais seulement par travailleur. Mais si un aménagement du territoire permet à chacun (ou à beaucoup de gens) d’entretenir sa forêt nourricière dans les environs (y compris dans les grandes villes), on obtient non seulement un énorme rendement au mètre carré (car la polyculture bien faite a des rendements énormes au mètre carré) et un énorme rendement au temps de travail (environ 1 à 2 heures de travail par jour et par personne en moyenne, soit pas plus que ton système, ou que d’aller faire ses courses actuellement, sachant qu’en plus c’est bien plus plaisant, mais encore une fois avec un aménagement adéquat).

Tu parles de désert. Sache qu’il est tout à fait possible de transformer le désert en terre fertile, même si ça prend du temps. Il suffit de faire tomber la pluie là où on veut (c’est pas de la science fiction, les militaires ont déjà des choses qui s’en rapprochent fortement), et de répandre de la matière organique en décomposition. On pourrait chaque année gagner du terrain sur le désert ainsi : pour l’instant, c’est le contraire qui se passe, grâce à l’agriculture dite intensive, qui est surtout de la connerie intensive.

Pour ce qui est de l’hiver, en faisant les semis sous couvert on gagne déjà pas mal de temps, et on peut combiner cela à des serres certes, mais aussi aux techniques de conservation comme le séchage, les bocaux de légumes marinés (qui perdent certaines vitamines sensibles, mais gagnent en digestibilité, et en micro-organismes très bénéfiques pour les intestins (probiotiques).

Je suis curieux de goûter tes tomates. Il me semblait que l’hydroponie avait la vertu d’être très productive, mais les défauts d’être gourmande en énergie, très technique, et surtout, de donner des fruits et légumes au goût bien minable (juste un poil mieux qu’un produit de la fausse agriculture intensive). Par ailleurs, je sais par expérience que le goût dépend des caractéristiques particulières de la terre, non pas seulement en minéraux, mais surtout en biotope : plus le milieu de culture est vivant, plus les arômes sont riches, et le plaisir élevé (je ne parle donc pas juste d’avoir des fruits et légumes riches en sucres mais avec un goût trivial). Je demande donc à voir, mais suis sceptique...



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