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ffi 8 septembre 2012 19:05

Ah oui, toi, tu es très humain ?
 
M’enfin, tu considères les gens comme des pions, qu’on pourrait bouger selon les convenances du moment, comme on bougerait les meubles d’une maison...
 
Mais tu confonds les sociétés d’hommes avec des purées de légume...
C’est simple, on mixe le tout, et on voit ce que ça donne...

Or l’homme n’est pas un légume disposé à être dévoré sans opinion, car il est un sujet : sa spécificité c’est d’avoir une volonté, une affection, des sentiments... Evidemment, quand on considère les gens comme des choses inertes, on ne le voit pas. Mais l’imposture reste de se clamer "humaniste" quand on nie la dignité même de l’homme en tant que sujet vivant...
 
Pour s’en convaincre, il suffit de constater à travers les âges et les lieux le nombre de conflits qui ont eu lieu pour des raisons d’opiner différentes sur la manière dont la société devrait fonctionner : Le Liban, la Yougoslavie, le Rwanda, le Nigéria, le Soudan, la Tchétchénie, la Turquie hier, la Syrie aujourd’hui...
 
Quand ça pète, il n’y a plus que la guerre et la répression des corps qui compte... Ce sont des lois absolument générales des sociétés humaines, c’est comme ça, je n’y peux rien.
 
Des migrants, j’en connais beaucoup. Manifestement, on ne se déporte pas à des milliers de km impunément, ni pour soi, ni pour autrui. Un homme n’est pas un meuble que l’on bougerait pour agrémenter le décors, il a des aspirations, des besoins, l’envie de vivre selon ce qu’il croit être la bonne manière de vivre, fidèle à l’éducation qu’il a reçu. Ce décalage du migrant, dans la société d’accueil est donc tellement logique. Il se sent perdu car il est ailleurs. S’il ne mentait pas au pays sur sa réelle détresse pour sauver la face devant ses frères, l’aspiration à la migration se serait déjà éteinte... Beaucoup d’africains m’ont fait part des croyances erronées qu’ils avaient sur la France. Pêle-mêle : qu’il n’y avait plus de forêt et que c’était la ville partout, que tout le monde avait des domestiques, que l’argent y coulait à flots... Mais tout cela était basé sur du mensonge : l’espérance du bonheur laisse place au mal du pays.
 
Bref, les migrants, quand ils migrent, ils se nuisent à eux-mêmes.
Les en empêcher, c’est les empêcher de se nuire, c’est donc leur rendre service.
 
Là est notre devoir d’être humain.




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