"Ferme avec les principes, souple avec les hommes", l’inverse doit aussi avoir son pendant de vérité.
Il y a tout un pan de la spiritualité Johan, que tu rejettes dans les limbes du "new-age" au nom du principe, c’est une erreur. Pourquoi devrais-je passer outre ce que moi j’expérimente avec ma conscience, mon être, au nom du principe ou de de l’institution ? Tu sais très bien que l’homme n’a pas attendu l’avènement du Christianisme pour communier avec les couches supérieures de son être, avec le cosmos, les vestiges grandioses du passé et des civilisations qui nous ont précédées sont là pour en témoigner.
Le Christ s’est d’abord distingué et imposé aux hommes par son être, pas par la soumission au principe. C’est ainsi, en touchant le coeur des hommes, que l’on s’impose à eux.
Ce fut le cas pour Bob Marley que tu réduis à un "représentant des dealers", occultant sciemment "ses oeuvres" sous prétexte qu’il ne serait pas de la vraie religion ni de la vraie église (tu vieillis). Tout ceci ne peut que mener à une désertion toujours plus croissante des croyants ou aspirants croyants, et ce qu’il en reste.
Bien que ma conception de l’église catholique soit partielle, j’entends bien ce qu’elle représente, mais je préférerais mille fois qu’elle s’impose à moi par ses actes et réalisations.
Ce n’est pas vraiment
le cas, et tu le sais.