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Latigeur Latigeur 14 septembre 2012 19:19

C’est votre raisonnement et celui de Soral qui est de mauvaise foi, dans toutes les situations ou un groupe humain est malmené, asservi, persécuté par un autre, certains membres du groupe des persécutés cherchent à s’entremettre, a faire des concessions, à négocier ce qui ne l’est pas, à continuer d’espérer une mansuétude, c’est profondément humain, même si cela est le plus souvent voué à l’échec et broie ceux qui s’y risquent.

Les membres de l’UGIF n’ont pas dépassé ce niveau de compromission, ils ont commis des erreurs plus que des crimes.
 
 D’autres vont plus loin et prennent le parti de l’oppresseur et Pétain et tous ceux qui l’ont suivi ont été au delà de ce que les nazis pensaient pouvoir obtenir d’eux notamment en ce qui concerne leur collaboration dans l’entreprise de déportation.
 Leur antisémitisme est affiché, leur xénophobie assumée et peu de personnes en France ne se sont ému à l’époque des lois anti-juives et des crimes commis par la police française. 

L’opinion française ne commence à se reprendre qu’en 1943, cela coincide avec les premiers revers militaires allemands...........Mitterand illustre bien cette évolution..

Que De Gaulle ait maintenu quasi seul en 1940 une certaine idée de la France, soit, que des hommes et des femmes de plus en plus nombreux aient repris ce flambeau en France même, en résistant et en protégeant des juifs pourchassés, c’est vrai .

Par contre, cette idée, ces attitudes courageuses ont étés minoritaires en France et cette tendance n’a guère commencé à s’inverser qu’a partir de 1943.






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