• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


En réponse à :


vote
rastapopulo rastapopulo 24 septembre 2012 15:06

Vous voulez du gras ? Alors de grâce le fatalisme écologique anti-industrie soutenu comme de par hasard par les anglosaxons pour sous-développer leur colonies...
 
http://www.solidariteetprogres.org/Comment-Venise-orchestra-le-plus

La peste noire qui décima la population européenne vers 1350 fut la conséquence du plus grand effondrement financier de l’histoire. En comparaison, la Grande crise des années 30 de notre siècle n’a été qu’un épisode transitoire, de peu de conséquence. En 1345, l’effondrement des grandes maisons bancaires florentines des Bardi et Peruzzi conduisit à une véritable désintégration financière. On peut lire dans les chroniques de l’époque que « tout le crédit disparut au même moment ». Aujourd’hui, un risque semblable existe, comme ne cesse de le dire l’économiste américain Lyndon LaRouche.

 

En 1995, nous avons vu les premiers signes de cette désintégration, avec la crise mexicaine, la débâcle du comté d’Orange en Californie et la faillite de la grande et prestigieuse « merchant bank » anglaise, la Baring’s. Aujourd’hui, comme au XIVème siècle, ces banqueroutes sont la conséquence de la croissance exponentielle de « bulles financières » qui paralysent la production et les échanges, c’est-à-dire l’économie réelle.

 


La différence fondamentale entre 1345 et 1996, c’est qu’alors les Etats-nations n’existaient pas. Il n’y avait pas de gouvernement suffisamment souverain pour soumettre tout le système bancaire à une réorganisation radicale, en sauvegardant la production de biens tangibles grâce à de nouvelles émissions de crédit sélectif, alors que cela serait possible aujourd’hui à condition, bien sûr, que les gouvernements en question veuillent le faire en affirmant leur souveraineté nationale. Mais cette voie du salut n’existait pas, à cette époque, et cela eut des conséquences désastreuses pour la population. D’après les meilleures estimations, pendant la période 1300-1450, la population européenne fut réduite de 35 à 45% et celle du monde de 25%.

 

http://www.solidariteetprogres.org/Les-nostalgiques-du-Moyen-age-sont-a-Davos_07369

« Davos : Congrès du nouveau Moyen-âge ». C’est ainsi que s’intitule la tribune publiée par le Wall Street Journal juste avant l’ouverture du Forum économique mondial (WEF) de Davos, en Suisse. Elle est l’oeuvre de Parag Khanna, un diplômé de la London School of Economics et ancien conseiller d’Obama prêt à vendre son âme pour monter en grade et devenir membre à vie du WEF. Et il ne tarit pas d’éloges envers les « Médicis des temps nouveaux » que sont pour lui Bill Gates et George Soros, par ailleurs ses employeurs à la New America Foundation. Quel hommage à la vassalité !
 

« Un nouveau ’momentum à la San Francisco’ 1945 recréant les Nations-Unies ou même un sommet pour un ’nouveau Bretton Woods’ ne sont pas en mesure d’assurer la stabilité géopolitique et la prospérité du monde. Cette forme archaïque de pensée est un vestige égotique d’un monde mené par l’Occident. Plus fondamentalement, il s’agit même des restes d’un monde westphalien Etat-centrique. Eh bien c’en est fini. Nous sommes entrés dans un nouveau Moyen-âge : une ère ressemblant de très près au monde pré-westphalien d’il y a environ mille ans. C’est cette période de l’histoire où l’Orient étant aussi puissant (voir plus) que l’Occident, les villes avaient plus d’importance que les nations, des dynasties et compagnies commerciales puissantes étaient le moteur de la croissance et de l’innovation, des mercenaires privés combattaient dans toutes les guerres, les croisades religieuses façonnaient les relations interculturelles, et les nouvelles routes terrestres et maritimes donnaient naissance à la (presque) première économie globale. » Ca fait rêver ! Dans sa grande sagesse, Khanna, nous enseigne par ailleurs qui si ce monde idéal avait disparu, c’était à cause d’un curieux phénomène rétrograde qu’il identifie sous le terme « patriotisme », qui avait remplacé la diplomatie des puissants par la diplomatie de la souveraineté.




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON