Vous voulez du gras ? Alors de grâce le fatalisme écologique anti-industrie soutenu comme de par hasard par les anglosaxons pour sous-développer leur colonies...
http://www.solidariteetprogres.org/Comment-Venise-orchestra-le-plus
La peste noire qui décima la population européenne vers 1350 fut la
conséquence du plus grand effondrement financier de l’histoire. En
comparaison, la Grande crise des années 30 de notre siècle n’a été qu’un
épisode transitoire, de peu de conséquence. En 1345, l’effondrement des
grandes maisons bancaires florentines des Bardi et Peruzzi conduisit à
une véritable désintégration financière. On peut lire dans les
chroniques de l’époque que « tout le crédit disparut au même moment ».
Aujourd’hui, un risque semblable existe, comme ne cesse de le dire
l’économiste américain Lyndon LaRouche.
En 1995, nous avons vu les premiers signes de cette désintégration,
avec la crise mexicaine, la débâcle du comté d’Orange en Californie et
la faillite de la grande et prestigieuse « merchant bank » anglaise, la
Baring’s. Aujourd’hui, comme au XIVème siècle, ces banqueroutes sont la
conséquence de la croissance exponentielle de « bulles financières » qui
paralysent la production et les échanges, c’est-à-dire l’économie
réelle.
La différence fondamentale entre 1345 et 1996, c’est qu’alors les
Etats-nations n’existaient pas. Il n’y avait pas de gouvernement
suffisamment souverain pour soumettre tout le système bancaire à une
réorganisation radicale, en sauvegardant la production de biens
tangibles grâce à de nouvelles émissions de crédit sélectif, alors que
cela serait possible aujourd’hui à condition, bien sûr, que les
gouvernements en question veuillent le faire en affirmant leur
souveraineté nationale. Mais cette voie du salut n’existait pas, à cette
époque, et cela eut des conséquences désastreuses pour la population.
D’après les meilleures estimations, pendant la période 1300-1450, la
population européenne fut réduite de 35 à 45% et celle du monde de 25%.
http://www.solidariteetprogres.org/Les-nostalgiques-du-Moyen-age-sont-a-Davos_07369
« Davos : Congrès du nouveau Moyen-âge ». C’est ainsi que s’intitule la tribune publiée par le Wall Street Journal
juste avant l’ouverture du Forum économique mondial (WEF) de Davos, en
Suisse. Elle est l’oeuvre de Parag Khanna, un diplômé de la London
School of Economics et ancien conseiller d’Obama prêt à vendre son âme
pour monter en grade et devenir membre à vie du WEF. Et il ne tarit pas
d’éloges envers les « Médicis des temps nouveaux » que sont pour lui Bill Gates et George Soros, par ailleurs ses employeurs à la New America Foundation. Quel hommage à la vassalité !
« Un nouveau ’momentum à la San Francisco’ 1945 recréant les
Nations-Unies ou même un sommet pour un ’nouveau Bretton Woods’ ne sont
pas en mesure d’assurer la stabilité géopolitique et la prospérité du
monde. Cette forme archaïque de pensée est un vestige égotique d’un
monde mené par l’Occident. Plus fondamentalement, il s’agit même des
restes d’un monde westphalien Etat-centrique. Eh bien c’en est fini. Nous sommes entrés dans un nouveau Moyen-âge : une ère ressemblant de très près au monde pré-westphalien d’il y a environ mille ans.
C’est cette période de l’histoire où l’Orient étant aussi puissant
(voir plus) que l’Occident, les villes avaient plus d’importance que les
nations, des dynasties et compagnies commerciales puissantes étaient le
moteur de la croissance et de l’innovation, des mercenaires privés
combattaient dans toutes les guerres, les croisades religieuses
façonnaient les relations interculturelles, et les nouvelles routes
terrestres et maritimes donnaient naissance à la (presque) première
économie globale. » Ca fait rêver ! Dans sa grande sagesse,
Khanna, nous enseigne par ailleurs qui si ce monde idéal avait disparu,
c’était à cause d’un curieux phénomène rétrograde qu’il identifie sous
le terme « patriotisme », qui avait remplacé la diplomatie des puissants par la diplomatie de la souveraineté.