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Eddy ROOS 25 septembre 2012 15:22

@Machiavel1983 : Mon nom s’écrit ROOS et pas ROSS, merci smiley
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J’ai bien compris toutes les nuances que vous apportez, mais justement par rapport à l’exécution de la volonté populaire par un gouvernement composé de gens tirés au sort, il va bien falloir définir comment vous mesurez cette volonté populaire elle-même, en dehors d’un système de vote.
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Une dose de tirage au sort ne me gêne absolument bien au contraire, mais dans la mesure où je le trouve complémentaire avec le mode électif pour encadrer celui-ci et brider les dérives possibles, à l’échelle locale par exemple. Mais au niveau du chef de l’État et son gouvernement simplement chargés en théorie d’exécuter ce pour quoi ils ont été mis là, je ne vois pas en quoi ce serait plus une solution aux problèmes qui accompagnent déjà la voie électorale. La corruption seraient autant possible, à la base ce sont les gens qui composent les partis qui se laissent corrompre et rende celui-ci ’corrompue’, mais ce n’est pas l’entité en elle-même qui l’est par définition. Donc je ne rejoins pas cette volonté de tuer forcément le principe des groupements politiques du moment qu’on impose un système qui soit un cadre empêchant ce qu’on appelle souvent le régime des partis.
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C’est jeter le bébé avec l’eau du bain comme on dit, il suffit de réfléchir aussi à la manière de rendre ces encadrements de la vie politique tout à fait stricts, inaltérables, et obligatoirement respectés. C’est là également que je conteste votre réponse à Freddy ; on peut changer le système politique actuellement.
Alors c’est sûr, c’est moins facile que je vouloir jeter tout le système en disant vouloir refaçonner un monde avec des règles de A à Z et dont le résultat serait plus qu’inconnu, mais dire que c’est impossible montre une résignation et la perte de volonté de combattre en permanence. Je renvois à ma première intervention : la liberté et la souveraineté du peuple est quelque est quelque chose qui n’existe que par un combat acharné permanent qui est et doit demeurer sans fin. C’est parce qu’on fait l’erreur de croire qu’un système choisi à un instant T nous l’octroiera enfin définitivement à chaque fois, qu’on entretient plus cette lutte permanente et que l’on retomber toujours tôt ou tard sous un seuil critique, qui implique une nouvelle bouffée révolutionnaire (je parle de révolution tant sanglante que simplement politique).
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Donc je suis désolé, mais je m’oppose également et fermement au discours qui consiste à proclamer : on ne change pas un système comme le voudraient des militants politiques au motif que ça ne se ferait que par une infiltration ou intégration dans les esprits qui prend très longtemps. Si les résistants qui ont sauvé et refais notre pays dans les années 1940 avaient raisonné ainsi ou vous avaient suivi dans votre discours, pour penser la façon d’agir pour balayer le système qui s’imposaient alors à eux sous l’occupation, ils n’auraient jamais agit.
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D’autant plus que l’histoire de ce pays est là pour en témoigner ; les moments d’acquisition de progrès et de caractéristiques d’un système un peu meilleur que le précédent, n’ont émergé que par un élan, une colossale et vive impulsion, oxygénant un tant soit peu soudain le cours de la vie politique de la nation. Le CNR de 1944 en est bien la dernière et éloquente preuve.
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Même si je suis bien d’accord en revanche avec le fait que la constitution et les lois cadres des institutions doivent émaner davantage du bon sens populaire. À ce propos, Chouard lui-même je crois, a dit que le programme de l’UPR présenté par Asselineau en ce sens notamment pour la présidentielle, était une chance pour le pays.
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Du reste, je suis assez d’accord avec vous.




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