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maQiavel machiavel1983 11 octobre 2012 11:56

1. Tu auras beau épeler : ce Romain fut vertueux, ce Romain fut vertueux, ce Romain fut vertueux,..etc, jamais tu ne pourras en déduire : Tous les romains furent vertueux...
R / Non je ne cherche pas à te montrer que tous les romains sont vertueux , je te montre que l’ Ecclésia l’ est ... par cette vertu occulte dont parle machiavel ... je te rappelle que toi même a tu as définit la vertu comme
" une opinion vrai, en ce sens, elle n’est ni une science qu’on pourrait apprendre, ni une question d’hérédité (...) il s’agit de la bonne étoile qui nous guide et nous fait toujours bien agir, même si nous n’avons pas toutes les connaissances ( ...)Le vertueux est donc celui qui a une sorte de baraka".
Ça vient de toi pas de moi !Et effectivement quand on voit les choix que faisaient les assemblée , c’ est le cas : l’ Ecclésia Romaine et Athénienne était vertueuse .
2.... Au moins, avec le monarque, il n’y a pas ce genre d’ambigüité, il est seul à définir ce qu’est le Bien Commun...
R / Non dans toutes les sociétés , chacun définit le bien commun même dans les monarchies .Sauf que dans les monarchies , le monarque impose sa vision du bien commun aux autres par la force alors que dans les démocraties , c’ est l’ Ecclésia avec le consentement du peuple .
Une fois que le monarque perd sa force , il se fait décapiter ...
3.
Il l’affirme, mais ne le démontre pas. C’est de ce miracle démocratique que Rousseau a besoin pour fonder toute sa thèse.Cela dit, c’est similaire au miracle monarchique, lequel tient que la volonté du général (et non la volonté générale) est toujours conforme au Bien Commun...
R / Voilà , c’ est exactement ce que je voulais te faire comprendre . Tout à fait c’ est bien ça... et si ces miracles sont rare , il n’ existe constamment que des ochocraties ou des tyrannies et donc la vraie question est de choisir le moins mauvais ( En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal dit Machiavel)  !
Et c’ est là qu’ interviennent les institutions : elles ne servent pas à instituer la vertu mais à restreindre les vices le mieux possible , de faire en sorte qu’ on soit dans la situation du moindre mal .
La différence entre la Tyrannie et l’ ochlocratie est la suivante :
- Le tyran est pas définition au dessus des institutions , il fait ce qu’ il désire et les peuples sont soumis à ses exigences et à ses ravages .Si toi tu arrives à le flatter pour survivre qu’ en est il des autres qui n’ ont pas accès à sa personne et qui sont opprimés par ses délégués ?
- Dans une ochlocratie il y’ a deux postulats important :
a. Les hommes sont mauvais et cherchent à opprimer leurs semblables.
b. Si les hommes veulent opprimer , ils ne veulent pas l’ être à leur tour. La crainte de l’ oppression est supérieure au désir d’ opprimer !
La priorité est donc de ne pas être opprimés , on construit donc des institutions ou tout le monde se surveille et on fait en sorte qu’ un homme n’ arrive jamais à avoir trop de pouvoir ; C’ est très pragmatique et tient compte de la réalité de la nature humaine .C’ est pourquoi les institutions de contrôles que nous montre Etienne Chouard sont fondamentaux .
4. D’autre part, si cela tourne mal, si le Roi devient un tyran, je n’ai à me méfier que d’un seul : du tyran : il me suffit de bien le flatter et je suis tranquille.En revanche, pour reprendre ton vocable, si la démocratie tourne en ochlocratie, j’ai autant de tyrans potentiels que de foules antagonistes, et je dois donc me méfier de tout le monde...
R /
Voilà ce qu’ en dit Machiavel : "
Quand un peuple est sans lois, on ne craint pas ses folies et l’on n’a pas peur des maux qu’il peut présentement commettre, mais de ceux qui peuvent apparaître, car un tyran peut naître au milieu d’une telle confusion. Avec les mauvais princes, c’est le contraire qui arrive : on craint les maux présents et on espère dans le futur, car on se persuade que son mauvais comportement peut faire naître la liberté. Vous voyez donc la différence qu’il y a entre l’un et l’autre : elle est entre les choses présentes et celles à venir. Les cruautés de la foule visent ceux dont elle craint qu’ils ne s’emparent du bien public ; celles d’un prince visent ceux dont il craint qu’ils ne s’emparent de ses biens" .
Je dis pour complété Machiavel comparons : les romains étaient ils plus en sécurité sous Caligula ou alors au temps des Gracques ?La réponse est évidente ...
5. Je t’ai indiqué deux liens qui comprennent les choses à l’inverse de toi. Je crois que tu te trompes et que tu ne devrais pas te contenter de tes spéculations solitaires sur la nature de l’inspiration qu’a trouvée Rousseau par sa lecture de l’extrait de Machiavel.
R / Et moi je peux t’ indiquer des milliers de liens qui montrent que Rousseau n’ était pas pré-communiste ( parce que faire disparaitre tout intérêts particulier c’ est de ça qu’ il s’ agit ). Et je le répète Machiavel dans ses bouquins parlent longuement des sectes , il serait étrange que Rousseau ait fait une référence à Machiavel pour nous parler d’ autres choses non ?









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