http://www.express.be/business/fr/economy/la-vraie-raison-pour-laquelle-un-grexit-est-totalement-exclu-nest-pas-celle-que-lon-vous-a-donnee/178886.htm  ;
"
pour Christian Schulz de la banque allemande Berenberg, le volte-face
de la chancelière trouve sa justification hors de l’Europe, du côté des
alliés de l’OTAN et des Etats Unis, qui veulent à tout prix éviter
une catastrophe en Méditerranée Orientale : « Il y a une explication
géopolitique à tout cela », explique-t-il. "La coalition de Samaras est
vue comme la dernière chance de maintenir un gouvernement stable
pro-européen. S’ils laissent la Grèce faire défaut et quitter la zone
euro, le prochain gouvernement sera ou bien d’extrême droite, ou
d’extrême gauche. On pourrait se retrouver dans une situation où la
Grèce commencerait à proposer des bases navales à la Russie, avec plus
d’instabilité en Syrie, en Egypte, et en Turquie. Le Président Obama est
resté en étroit contact avec Merkel sur ces questions », affirme-t-il .
L’International
Institute for Strategic Studies a averti que la confusion qui règne en
Grèce pourrait se répandre dans les Balkans et au Proche Orient, et que
cela pourrait inciter la Russie réarmée à en tirer parti.
Schulz
poursuit en expliquant que les Allemands ne veulent pas troubler la
période de calme que l’on observe depuis que la Banque Centrale
Européenne a promis d’acheter de façon illimitée les obligations
souveraines des pays qui rencontreraient des difficultés à se financer
sur les marchés financiers. « Le Gouvernement allemand a compris que les
ruées bancaires pourraient devenir contagieuses même avec un pare-feu
plus important. Ils ne veulent pas prendre ce risque »."