Joan Baez a une jolie voix, mais un peu comme notre Nana Mouskouri, il est dommage que le Diable ne l’ait pas davantage inspirée, car cela aurait peut-être donné un peu d’énergie, de sensualité piquante, de puissance érotique à son art. Parce que ses chansons ressemblent quand même à des lamentations sonores qu’on reprend en choeur dans les stages de catéchisme, non ? Faudrait essayer de les passer à l’envers, c’est peut-être plus sulfureux.