Le problème n’est pas qu’il y a trop de musulmans, mais qu’il y a trop d’Islam sur la place publique, et de plus en plus.

Quand les Suisses ont voté l’interdiction des minarets, à peu près personne ne savait combien il y avait de musulmans (env. 450’000, soit 6,.4 % de la population) dans le pays. Et comme une majorité d’entre eux étaient originaires des Balkans, ce n’étaient même pas des allogènes.

Ils ont voté l’interdiction,parce que le minaret leur est apparu comme le symbole inacceptable d’un Islam triomphant dont ils ne veulent pas, après des décennies de cohabitation indifférente avec des musulmans. 

"Mais je crois que cette nuance nécessite trop de neurones (au moins une centaine) pour ces identitaires."