Une définition n’est jamais unique, c’est ce qui fait la richesse et la complexité d’une langue. On a donc :
Virilité : subst. fém
Ensemble des qualités (fermeté, courage, force, vigueur, etc.) culturellement attribuées à l’homme adulte. Quand
son fils devint grand, il le mena chasser pour qu’il contractât cette
sauvagerie de langage, cette rudesse de manières, cette force de corps,
cette virilité dans le regard et dans la voix qui rendaient à ses yeux
un homme accompli (Balzac, Enf. maudit, 1831, p. 376).En dépit des énormes seins et de la fesse écrasante, elle pénétrait, de par l’âge, dans une virilité de tout repos (Colette, Fin Chéri, 1926, p. 132).V. efféminement ex. ? Virilité + adj., virilité de + subst.Virilité intellectuelle, mentale, morale ; virilité de l’âme, de l’esprit, de l’expression, du style. Elle
proclamait volontiers dans ses livres l’infériorité de son sexe ; elle
s’en évadait, pensait-elle, par la virilité de son talent ; et elle
surpassait aussi les hommes puisque douée des mêmes qualités qu’eux elle
avait en outre le mérite singulier et charmant d’être une femme (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 182)
Je crois que tout est dit...
Et s’ils ne comprennent pas, eh bien, c’est peut-être qu’ils ne sentent tout simplement pas ce dont on est en train de parler.