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perlseb 19 octobre 2012 21:55

Une agriculture alternative est largement possible, même souhaitable mais elle ne peut pas exister sous le régime capitaliste.
 
Le but du capitalisme (profit maximum pour les actionnaires), c’est de rendre la majorité de l’humanité entièrement dépendante du système (dépendance maximale = soumission maximum pour profit maximum). Or, pour cette dépendance maximum, il faut une agriculture hautement productive (très peu de gens dans l’industrie primaire). Ceux qui se croient économistes mais qui ne sont que les laquais du capitalisme diront qu’un secteur primaire faiblement représenté est un signe de développement. L’exode rurale a été forcé (parfois mal nutritrion en Angleterre par manque de paysans) afin de générer un afflux de main d’œuvre bon marché et très dépendante dans les usines naissantes.
 
Quand on produit soi-même sa nourriture, premièrement on comprend mieux la vie sur Terre et le superflu de l’argent, deuxièmement on est plus autonome et beaucoup moins apte à faire des sales boulots (peu importe la rémunération d’ailleurs). Travailler la terre est en fait bien plus noble que la grande majorité des emplois maintenant (on peut s’imaginer que certains métiers sont intéressants, sauf que dans le système capitaliste-arnaque d’aujourd’hui, on vend avant tout des produits et services pour faire du chiffre, mais plus pour satisfaire les clients : il faut soit être inconscient, soit être ... parfaitement dépendant pour y adhérer).
 
Ingénieur de formation, je préfère manger mes tomates (sans traitement et à partir des graines) que bien gagner ma vie mais être obligé de manger des produis toxiques dans les restaurants (comme on est tous obligé de faire quand on vous prend votre temps contre de l’argent). Et faire confiance à un affichage (nourriture bio...), c’est aller lentement vers un système inefficace où la paperasse (règles pour avoir l’appellation bio toujours trop floues, donc, pratiques agricoles à la limite des règles et pas dans la philosophie, donc complication des règles, etc...) et la corruption généralisée (fausses étiquettes) seront là, pour continuer à faire vivre le capitalisme. Oui, c’est le capitalisme et sa recherche de profit sans aucune morale qui engendre la nécessaire bureaucratie que nous connaissons, sans laquelle les abus seraient encore plus honteux.




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