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Maetha 23 octobre 2012 09:13

Le débat prend de l’ampleur. C’est chaud ! non seulement c’est passionnant, cela devient en plus rigolo.
 "7 Chercheurs internationaux" soutiennent Séralini dans ses recherches, approuvent sa démarche qui ouvre le débat scientifique sur l’innocuité des OGM tolérants au roundup et ne font aucune critique de ses travaux qui placent d’emblée ces recherches à un niveau nettement plus élevé que ceux effectués par Monsanto. Nos décideurs, bien que dits scientifiques, ont accepté ceux-ci sans les refaire et sans les critiquer. Ces mêmes chercheurs signalent les nombreux obstacles auxquels se heurtent les scientifiques qui tentent de faire une expérimentation sur ce sujet : crédits, dénigrement, etc...
 "6 académies, + l’EFSA + Le Haut Conseil des biotechnologies " critiquent et descendent en flamme les travaux de Séralini. Mais les a-t-on entendus critiquer ceux de Monsanto, portant la tare originelle du conflit d’intérêt, la durée ridicule de l’expérience de toxicité (3 mois !), le nombre d’animaux mis dans ces tests : y en a-t-il eu plus que dans les expériences faites par Séralini ?
 Si Séralini n’avait pas fait ces expériences, qu’il a dû cacher pour pouvoir les mener jusqu’au bout "sereinement" : ces Académies et ces grosses pointures auraient-elles fait la moindre recherche complémentaire pour vérifier les dire de Monsanto ? Maintenant, malgré eux, le débat est ouvert et cela en fanfare : tout le monde va le suivre p a s s i o n n é m e n t  !
 On rejoint là les débats très "chauds" de l’époque Pastorienne.
 De ce genre de débats marathons, Tabac et fumée, Amiante, DDT etc, je retiendrais celui des hormones dans la "production" animale. Le débat a été très semblable : les académies soutenaient leur innocuité, les délais d’attente avant abattage avaient même été supprimés : d’un même coup un animal accidenté juste après implantation pouvait être consommé et les consommateurs pouvaient être rassurés. Le débat continuerait encore si des considérations éthiques n’avaient pas définitivement réglé le problème, pour le bien de tous. (aux Etats-Unis on continue à en faire, il faut voir à quoi ressemblent les poulets de chair commercialisés, ils ne tiennent absolument pas compte des souhaits des consommateurs, qui devraient primer, bien sûr). Je reviens là dessus : c’est aux consommateurs de décider de l’utilisation ou non des OGMepa et non pas à Monsanto et aux lobbyistes de le faire pour eux.
 Je reviens à la notion de principe : a-t-on demandé aux consommateurs leur avis sur l’utilisation des OGM dans leur alimentation ? Leur a-t-on demandé s’ ils concevaient que les OGMepa puissent se multiplier dans le Monde dans lequel ils vivaient ?
 Pour moi ces expériences vont lancer un gros doute et tant mieux.
 J’attends le moment où ils seront interdits, tout net, tout simplement et que l’on tourne la page, qu’on en soit libéré et qu’enfin on puisse porter son attention sur des sujets bien plus intéressants et féconds.

 * Une chance : Monsanto a choisi les OGM les pires. Exactement ce qu’il faut pour les discréditer définitivement.




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