Vous avez raison car Soral ne fait bien souvent - avec un talent certain - qu’exprimer une certaine sensibilité réactionnaire. Une sensibilité partagée par beaucoup sans même avoir jamais entendu parler du président d’E&R. Alors pourquoi un tel succès ? C’est à mon avis parce qu’à partir d’une critique partagée a priori par un grand nombre d’internautes concernant des sujets divers et variés tels que le féminisme ou le sionisme, il offre une analyse globale qui, pour discutable qu’elle soit, est pertinente.

 Un autre point non négligeable pouvant expliquer sa notoriété est son franc-parler qui fait plaisir à entendre au milieu des faux débats et des discours ronflants aussi convenus qu’hypocrites dont nous abreuvent les grands médias.

 Quant à ses détracteurs, seraient-ils satisfaits que le pouvoir censure sur internet tout discours qui ne lui sied pas comme c’est déjà le cas dans tous les médias dominants ? Ou, comme on le voit de plus en plus, qu’on épuise moralement et économiquement les dissidences, d’où qu’elles viennent, par des persécutions juridico-économiques, voire parfois physiques ?

 Si certains sont persuadés que "tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes possibles", qu’ils laissent au moins la liberté à d’autres d’exprimer leurs divergences, aussi radicales qu’elles puissent leur sembler ; ou mieux : qu’ils les affrontent dans des débats publics, ça redonnerait certainement le goût du vrai débat démocratique. Les Calvi & Co vont être durs à convaincre !...