A ma connaissance, Asselineau ne prend jamais en
considération le fait que les banques sont en faillite virtuelle. Le fait que
les actifs des banques sont remplis d’argent toxique ou/et hors bilan ne
semblent pas l’intéresser … Pourquoi. ?
N’est ce pas fâcheux ? Aurait-t-il peur de gêner les
intérêts financiers, de poser les grosses questions, ou bien refuse-t-il de voir la situation ?
Son idée fixe sur la sortie de l’ EU plait ; en effet
les gens critiques envers ce système sont réceptifs à cette ré-appropriation
d’une souveraineté perdue, voire voient en cette mesure LA solution, parce
qu’ils jugent sur les apparences et non les causes profondes. Or, sans porter
le débat sur les règles du jeu, les pustules que l’UE ont créées risquent de
repousser au niveau national.
Ce qui me semble faux ou insuffisant dans l’ approche
d’Asselineau, est qu’il ne pose pas les questions en termes d’économie
physique, participant de ce fait à ce que j’appellerai une capitulation
intellectuelle bien pensante : Il
« oublie » de partir de ce principe fondamental dans la question
politique, le principe de « qu’est-ce qui, PHYSIQUEMENT dans l’économie,
nous permettra de léguer à la génération suivante un monde meilleur ? »
En tirant le fil, et envisagée sous cet angle, la question
monétaire, trouvera des réponses aussi claires qu’implacables, que l’on sorte
ou non de Europe .
Si une masse de crétins retrouve sa souveraineté, qu’en
feront-ils, s’ils demeurent dépourvus d’une idée perspicace de ce qui permet un
avenir meilleur ???
Cet « avenir meilleur » ne saurait être la moyenne
des petits désirs de chacun ( la moyenne des très bobos « oh, moi, je le
sens comme ça ! » lol ) mais doit assurer au contraire un socle
commun : pas touche aux retraites, à la santé, à l’école, et regardons ce
dont nous avons besoin en regardant avec deux ou trois décennie de recul depuis
le futur :
Par ex, on est en 2040, on fait quoi ?
On fait la guerre, c’est à moi le pétrole ! Non c’est à
moi ! Et l’eau ? Et le blé ? Alouette, au secours ! ( et on est bien parti !)
ou bien on s’arrange pour mieux partager, comme ils disent
joliment au NPA, sans jamais songer, que invoquer le partage de richesses que
cet argent qui tourne en rond ne produit jamais, c’est … ballot !
Avez-vu entendu Mr Asselineau dire un jour : (petite
graine que je vous suggère de planter dans votre cerveau ) :
« les richesses se créent avec de l’argent que l’on
crée ! » ( Cheminade )
L’argent, en soi, n’est rien s’il tourne en rond à la city et
pille l’économie réelle qu’il devrait nourrir …
Ce qui renvoie à l’excellent système américain
d’économie politique, (Hamilton ), rien à voir avec les USA que FA déteste. Il s’agit du système de crédit productif public, à conception intrinsèquement anti-oligarchique : de l’argent est créé avec
comme idée d’améliorer la vie de la génération suivante, pas pour que les
intérêts financiers se gavent et nous tiennent part le kiki !
Ou et quand Mr Asselineau aborde-t-il ces questions ?
Merci d’indiquer des liens, s’ils existent, ô amis internautes Asseliniens.
Je n’ai toujours pas compris ce que FA compte faire de cet
argent PQ, de cette faillite annoncée, ou de cette diarrhée monétaire attendue
( QE1,2,3 et la baguette à 5 € puis 10 € comme épée de Damoclès ? ), bref
qu’elle est sa réflexion sur ce vaste système de « riba », ( Riba =
usure dans le coran, cad le système d’argent élastique de la city de Londres et
Wall Street, ce système qui, par nature, hypothèque l’avenir de nos enfants ),
et l’attitude à adopter : on paie ou pas la et les dettes ? On le
donne, ou pas, ce coup de hache dans les banques, pour séparer l’argent qui
sert de souffle de vie à l’économie de celui des « too big to fail »
mais qui « qui fail quand même ! » ( le fameux et urgent Glass Steagall Act )
Oui, oui, FA combat la loi GP 3 janvier 1973, mais il me semble plus sensible aux 50 M d’€ d’économie annuelle apporté ( les intérêts de la dette ), qu’au projet de vie commun, de développement commun, sur le long terme, qu’un nouveau système de "création et de digestion" de l’argent pourrait engendrer ... Allo Mr
Asselineau ?
Combattre véritablement le système ne peut pas se faire en
n’agissant que sur les apparences, les conséquences. Il faut remonter à ce qui les a engendrées.
C’est quoi ce surf sur le dégoût de l’Amérique, quand c’est
JUSTEMENT toute la tragédie de
l’histoire que l’esprit juste de cette constitution américaine soit violé
depuis toujours.
( Art 1- 8 : l’émission monétaire revient au congrès,
cad au peuple et tout est dit, non ?)
Mr Asselineau ne dénonce malheureusement qu’en apparence la
constitution tacite suivante :
« aux intérêts du monétarisme les peuples se
soumettront ! »
Malthusien FA ?
Cheminade et LaRouche, ça fait 30 et 50 ans qu’ils se
battent contre ça et ont identifié le problème. Ils ont pu l’identifier depuis
trèèèès longtemps, parce qu’ils le cernent dans ses principes même, et pas
seulement dans ses projections conjoncturelles, ses applications concrètes dans
tel ou tel pays.
« Qu’est-ce qui assure un mieux vivre à nos
enfants ? » doit à mon sens être LE point de départ par lequel tout H ou F
politique, s’il sont sérieux, aborde toutes les autres questions.
Dans la question, c’est intéressant de changer le verbe
« assure » par « empêche », et de tirer le fil, mais dans
les deux cas, la lecture d’un Cheminade sera plus fertile que celle d’un
Assilineau !
Garanti !
Ca faisait longtemps que je voulais poser ces questions, à qui veut les entendre, ben voilà, c’est fait !
Bonne journée !