Le
livre de Fekete traduit par Jovanovic est imbuvable : c’est une sorte de
compilation des écrits de Fekete qui n’ont ni queue ni tête et où la idée est :
seul l’or et l’argent peuvent être utilisés comme monnaie d’échange, et que seules les monnaies adossées à l’or aurait de la valeur, car la quantité serait limitée du fait des réserves en or : bref on limiterait l’emission monétaire à cause des réserves d’or ; mais que ferait-on si on avait une période de création de richesse supérieure ?Ridicule !
De plus cela entrainerait la main mise sur l’or ar un petit nombre de personne, donc une raréfaction de la monnaie en circulation, ce qui a toujours conduit dans le mur : voir ce qui s’est passé à Rome et aux states aussi, qui ont fait plusieurs fois l’aller retour sur le standard or.
En plus la traduction de Jovanovic est
d’une lourdeur, avec des passages qui ne ressemblent que de loin à du français. Une dernière chose qui m’a agacé, et qui est très répandue
chez nos journaleux, Pierre par pitié : "après que" est suivie de l’indicatif et non du
subjonctif. Il y a en un par page sans déconner.
Pour
revenir sur le fond, la monnaie papier est la plus grande invention de
l’humanité, mais également la plus dangereuse quand sa quantité n’est
plus maîtrisée. L’essentiel se joue sur la QUANTITÉ. La monnaie est un
bien commun, sa quantité et sa forme (le 100% Monnaie de Maurice Allais)
ne peuvent être que publiques, avec des banques de dépôts et de crédits
publiques, séparées des banques d’investissement privées.