Peut-on parler de journalisme ? ARTE est ridicule et je plains les pseudo-journalistes qui nous font ce sketch...
Décodage de 24 techniques
de désinformation
Technique n°1 : Evitement
Ne pas écouter la
controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas
rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en
occuper.
Technique n°2 :
Superficialité
N’aborder la controverse
qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques.
Eviter soigneusement les points clés de l’argumentation.
Technique n°3 :
Indignation
Rejeter le sujet de façon
indignée ("jamais une chose pareille ne serait possible").
Jouer sur le sentiment d’incrédulité ("il y aurait eu des
fuites", "ça se saurait", …)
Technique n°4 : Rumeur
Considérer la controverse
comme une rumeur de plus,sans fondements, quels que soient les
arguments présentés.
Technique n°5 : Homme de
paille
Présenter la position de
son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant
son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le
détruisant.
Technique n°6 : Messager
Décrédibiliser le
porteur du message. Par extension,associer les opposants à des
dénominations impopulaires telles que "excentrique",
"extrême-droite", "gauchiste","terroriste",
"conspirationniste", "radical", "fanatique",
ou même "blonde" etc…
Technique n°7 : Biais
Exacerber tous les faits
qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant
ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.
Technique n°8 : Confusion
Quelque soit le niveau de
la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse
officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude
favorable et rassurante.
Technique n°9 : Autorité
S’associer à l’autorité
(organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec
suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les
crédibiliser.
Technique n°10 :
Innocence
Faire l’innocent. Quelle
que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la
discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de
preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum
d’efficacité.
Technique n°11 : Amalgame
Associer les charges de
l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles
soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant
associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité,
sont alors beaucoup plus facilement discréditées.
Technique n°12 : Diviser
Diviser pour mieux régner
et par extension mettre l’accent sur les différences entre les
différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela
procure.
Technique n°13 :
Pseudo-débat
Présenter la version de
l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de
déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.
Technique n°14 :
Confession
Admettre avec candeur que
des manquements (mineurs)ont été identifiés et que des solutions
ont été apportées.Les opposants cependant en ont tiré parti pour
gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.
Technique n°15 : Enigme
Les énigmes n’ont pas
de solution. Etant donné la multitude des paramètres, des
intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe
pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée
pour décourager ceux qui cherchent à suivre…
Technique n°16 : Solution
complète
Eviter le problème en
exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à
la résolution de la controverse.
Technique n° 17 :
Omission
Omettre des preuves, des
publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas,
ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.
Technique n°18 : Sang
froid
Amener l’opposant à
argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang
froid pour le décrédibiliser.
Technique n°19 :
Expertise
"You don’t bite de
hand that feeds you"
, disent les Anglais. Créer
son propre groupe d’experts et le financer directement ou
indirectement.
Technique n°20 : Preuve
impossible
Ignorer les preuves
présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui
demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non
disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement(années
de recherche) ou financièrement.
Technique n° 21 : Déni
Dénier toute crédibilité
ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de
témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en
les désignant comme des "sources non valides" ou "des
éléments sortis de leur contexte".
Technique n°22 : Fausse
preuve
Introduire des éléments
contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin
en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme
d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.
Technique n°23 : Grand
Jury
Organiser un grand jury ou
des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus
large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets
qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état
du consensus général.
Technique n°24 :
Diversion et distraction
Créer l’événement
ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.