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Stupeur Stupeur 13 février 2013 20:53

Je vous donne une petite synthèse du 1er documentaire (Quand la chimie contamine notre eau - La menace invisible) :


70% de la surface de la Terre est recouverte d’eau.
100 000 substances chimiques produites ces dernières décennies, susceptibles de se retrouver dans l’eau : médicaments (en particulier les antibiotiques) non assimilés par l’organisme, pesticides, additifs de produits d’entretien, eaux usées des industries, etc.
Seulement 36 substances chimiques sont surveillées dans les eaux européennes.
Peter von der Ohe propose de surveiller 73 autres substances.
200 substances seulement sont détectables.
20 000 substances chimiques déversées dans les rivières et ruisseau.
Vives inquiétudes à propos des perturbateurs endocriniens : notamment le EE2 (pilule) et le Bisphénol A ; une composante environnementale suspectée pour l’autisme, l’obésité... Les perturbateurs endocriniens ont des conséquences à de très faibles concentrations (difficilement mesurables).
Le lobby de l’industrie pharmaceutique s’oppose à une réglementation européenne plus contraignante.
En Inde (Hyderabad) de nombreuses usines pharmaceutiques rejettent des eaux polluées par des médicaments (une concentration jusqu’à 1 million de fois supérieure à celle mesurée en Europe). Maladies chroniques, fausses couches, naissance de nourrissons handicapés se multiplient.
Des scientifiques essaient d’analyser les effets de cocktails de substances sur des poissons (tâche pratiquement impossible).
En Inde les usines pharmaceutiques travaillent souvent pour des groupes européens ou américains ; le lobby de l’industrie pharmaceutique botte en touche quand on évoque le sujet...
Une résistance aux antibiotiques constatée dans les régions contaminées par la fabrication des médicaments ; de plus en plus de germes multirésistants : E. Coli, MRSA, Tuberculose, NDM-1

Quelles solutions ?
Les techniques d’épuration (filtres sur charbon actif, ozone) sont loin d’être suffisamment efficaces et elles seront probablement toujours en retard sur la créativité des industriels de la chimie.
Il faudrait agir en amont pour empêcher les substances d’arriver dans les canalisations.
Tentatives prometteuses d’élaborer, grâce à l’informatique, des substances entièrement dégradables.
Privilégier des médicaments "écologiques".
Meilleures réglementations pour limiter la pollution.
Transparence sur les méthodes de fabrication pour une meilleure information du "consommateur".
 



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