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ffi 9 mars 2013 23:47

Le peuple a quand-même bien vu d’où venait le coup... Qui pouvait ne pas connaître la secte ?
Les Rois, ils ont toujours plus ou moins laissé faire leurs ministres (Sully, Mazarin, Richelieu, Colbert,...etc). Ce n’était donc pas nouveau. Les gens comprennent bien qu’il peut subir de mauvaises influences et choisir de mauvais ministres.
 
En vérité, les grand négociants qui furent derrière cette affaire (et il faut voir aussi du coté de chez les anglais...), ont bien vu que le système Français était trop "moraliste" pour accepter cette gouvernance qu’ils souhaitaient. Ils ont essayé par la subversion, avec Montesquieu et Voltaire, par la propagande avec l’Encyclopédie et les physiocrates, par le vice, avec la Pompadour, de faire basculer la France pour qu’elle devienne une monarchie à l’anglaise. Mais devant l’échec, ils ont compris que la monarchie capétienne devait être décapitée.
 
C’est ce qui fut entrepris à la Révolution française. La monarchie française était la clé de l’Europe de l’Ouest, la France étant le pays le plus puissant. Elle sautait, toute l’Europe suivait dans le nouveau paradigme. C’est bien ainsi que cela s’est passé avec Bonaparte. Le XIXème, c’est l’installation progressive du nouveau paradigme en Europe : destruction du Saint-Empire Germanique, révolution italienne,..etc.
 
Il ne faut pas croire que le peuple n’ait pas résisté pendant la Révolution : il a résisté dans tous le grand ouest, à Lyon, à Toulon, à Toulouse... Mais la répression a été féroce, d’une férocité que la monarchie n’avait jamais employée : ce fut la Terreur. Les estimations vont jusqu’à compter 2 millions de morts pendant la période révolutionnaire...
 
Sous la monarchie, le peuple n’avait qu’à s’agiter un peu et déjà des mesures de conciliation étaient prises. Mais sous la révolution, il n’y eut jamais ce genre de conciliations. Le peuple n’était pas organisé pour faire face, d’autant que toutes ses structures de vie en commun furent dissoutes.
 
Les cahiers de doléance ne montre pas de volonté de dissoudre le système tel qu’il était.
Le symbole de la continuité avec les physiocrates, c’est que la palais de l’Elysée était... le palais de la Pompadour...
 
Mais bref, ce qui me gène surtout dans votre réflexion, c’est le coté marxisant.
Pour moi, le marxisme est à l’histoire, comme le libéralisme est à l’économie : c’est du Newtonisme appliqué à l’Humain. Le Newtonisme, ça marche bien pour les choses inertes de la physique et de la mécanique, mais cela ne marche pas pour tout ce qui touche aux sciences humaine : l’homme n’est pas un automate, l’économie n’est pas un automate, l’histoire et les sociétés ne sont pas des automates. C’est une faute de goût que de vouloir modéliser ces choses selon un modèle issu des sciences physiques. Le pouvoir de la physique, c’est physiocrate...
 
Dès que l’homme entre en jeu, il y a tout l’aspect propre à l’homme à prendre en compte (courants intellectuels, groupe d’intérêts,..etc). Là, on voit bien que ce sont principalement les grandes fortunes du commerce transatlantique, via l’organisation de la FM, qui sont à l’oeuvre en sous-main.
 
Mais bon, je ne vais pas épiloguer. Je ne vais pas faire mon tâtillon.
 
Je voulais quand-même dire que je trouve la conférence de Marion Sigaud fort intéressante, sur un moment de notre histoire vraiment essentiel à connaître.
J’en connaissais finalement assez peu les détails
Je remercie Marion Sigaud de m’avoir ainsi instruit.




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