"Bon ou mauvais, gentil- méchant, blanc ou noir, ça n’existe pas ou sinon il faut être dans le monde de la religion pure".
"Le métis est souvent en souffrance car il est à cheval sur deux cultures ; et oui, mais ça il fallait y penser avant...".
Faudrait savoir, Alain.
Sur Luther King et Ghandi :
"Sortir de cette exigence de la binarité exclusive, que ce soit sur le plan logique ou moral.
Pour quelqu’un qui essaye de s’élever spirituellement, la gestion de sa sexualité est toujours problématique.
"
Ici, il règle la sienne.
De la grossièreté de la binarité :
"Le monde est complexe et interconnecté, les résistances ne peuvent être que partielles et topiques ; parfois ça passe par des alliances à un certain niveau qui sont des oppositions à un autre."
Ici il justifie sa démarche politique. Qui n’est pas justifiable autrement que comprise sous cet angle. Trop intelligent pour savoir que certaines contradictions ne peuvent être surmontées sans se défaire d’autres.
Stratégie triangulaire ou frontale (Jesus) ? Se compromettre ou soumettre une fois, est-ce mourir toujours ? Une dignité bradée récupérable, une virginité perdue retrouvable ?
d’
adoration ou de
haine :
"Sortir de cette exigence de la logique binaire (formelle et exclusive) au profit de la logique dialectique (pluri-déterminations) que ce soit sur le plan logique ou moral. Le monde du politique est celui du complexe et pas le monde idéal des nombres, des saints. Une solution exclusive et simple avec une irritation évidente, c’est échapper à la complexité de la réalité".
Rassure-toi Alain, encore assez lucide pour reconnaître la noblesse là où elle se situe. Qui aime bien...