Pas politisée... mais nooon. Elle se cache, c’est tout :
Antigones : le mythe de l’engagement féminin à l’extrême droite
Au
pluriel, les Antigones ont les mêmes caractéristiques : ce qui leur
importe, c’est que la femme reste à sa place comme complément de
l’homme. Elles mettent en avant l’idée de complémentarité, qui sape par
avance toute idée d’émancipation, toute solidarité féminine. On est en
pleine schizophrénie : elles se regroupent entre femmes pour promouvoir
non pas leur liberté à conquérir mais pour rappeler qu’elles veulent
rester à leur place, comme avant. Leur rébellion face au pouvoir vient
appuyer celles de leurs pères, de leurs maris, de leurs frères, de leurs
fils à venir ; peu leur importe ce qui peut arriver à leurs futures
filles, à leurs sœurs, amies très chères ou mères. Elles cherchent
désespérément leur place dans la société qu’elles veulent réactionnaire,
ce pour quoi, tournées vers le passé, elles sont prêtes à se révolter.
On retrouve ici les caractéristiques de la révolution conservatrice,
passéiste et traditionaliste, assorties de ce qui leur donne un petit
frisson : la copie de l’engagement des femmes qui travaillent ensemble à
leur émancipation, et des méthodes d’infiltration qu’elles voudraient
dignes des James Bond girls. Sauf que… la chère Yseul aurait pu être
sympa et prévenir ses potes fafs qu’ils allaient se faire ridiculiser
par les FEMEN le 12 mai, non ?
Mais qu’elles n’oublient pas ! La vierge de Sophocle va au bout de
son combat absurde : elle se pend dans le tombeau où l’a enfermé le
pouvoir… comme d’autres sont venus en finir à Notre-Dame.
Tina
C’est une source politisée, certes, mais moins édulcoré que ce témoignage bidon qui n’ apporte rien.
Je ne vois aucun courage dans cette infiltration, sinon que de participer à quelque chose contre lequel on est, sans grand danger..