Colonel machin avec son chandelier, général truc avec ses étoiles et son bâton de maréchal Pétain, comme c’est émouvant ces militaires de salon qui ont jamais connu le front, qui discutent entre eux avec leurs certitudes et leurs valeurs dépassées, ringardes, une brochette de vieux fachos qui radotent sur des choses qu’ils ne comprennent pas, qu’ils ne comprennent plus, qui les dépassent. Hey les gars, nostalgiques des années 30, réveillez vous, le monde change et évoluera heureusement sans vous bande de grabataires poussiéreux. Y a pas de débats, on dirait les amis de ma tante à l’heure du thé qui refont le monde à leur manière entre les biscuits et les tisanes de camomille. Mouarf trop drôle ces branleurs de vieux fachos coincés dans leur univers qui ont raté leurs vies minables qui se croient encore dans le coup alors qu’ils sont devenus inutiles.